Lambs sucking non-immunised ewes or ewes immunised 4-5 weeks before lambing with live attenuated, aromatic-dependent (aroA) Salmonella typhimurium (strain CS 332) were challenged orally at either 2, 4 or 7 days of age with virulent S. typhimurium (strain CS 94) at doses ranging from 109 to 1013 colony forming units. No lambs displayed signs of clinical salmonellosis and all survived challenge but those sucking immunised ewes had organisms of the challenge strain in their faeces for much shorter periods of time than lambs of the control ewes. High titres of specific antibodies were measured in colostrum and milk of immunised ewes in comparison with very low titres measured in samples from control ewes; these differences were reflected by the titres of antibodies in the sera of corresponding lambs. At 2 days after lambing, the major antibody isotype in the colostrum of immunised ewes and sera of their lambs was IgM whereas at 7 days IgG1 was the predominant isotype. While it was clear that vaccination of pregnant ewes with the live attenuated vaccination conferred protection against experimentally-induced salmonellosis in their lambs, considerable protection was observed in control lambs in spite of there being very low titres of antibodies in the mammary secretion of their dams. The latter observation could be related to the presence of contain non-antibody potent bactericidal factors previously described in colostrum and milk.
Résumé
Des agneaux qui tètent des brebis non immunisées, ou bien immunisées, 4 à 5 semaines avant la mise bas avec un vaccin atténué constitué d'une souche de Salmonelle typhimurium dépendente pour sa croissance de la presence de composés aromatiques (souche aro A CS 332) ont reçu, à l'âge de 2, 4 ou 7 jours, par voie orale, des doses allant de 109 à 1013 Salmonella (souche virulente CS 94). Aucun agneau n'a présenté de signes cliniques et tous ont survécu à cette administration, mais les agneaux des brebis immunisées ont excrété la souche d'épreuve dans leur fécès pendent moins longtemps que les agneaux des brebis non vaccinées. Des titres plus élevés d'anticorps sont détectés dans le colostrum et le lait des brebis vaccinées et comparés aux brebis témoins. Cette différence est également notée pour les titres d'anticorps présents dans le sérum des agneaux issus de brebis vaccinées ou non. Deux jours après la mise bas, la classe des anticorps majoritaires, tant au niveau du colostrum des brebis vaccinées que du sérum de leurs agneaux, est la classe des IgM, alors qu'après 7 jours, les IgG1 prédominent. Bien qu'il soit clair que des brebis pleines vaccinées à l'aide d'un vaccin vivant atténué, apportent à leurs agneaux une protection vis à vis d'une Salmonella expérimentale, une réelle protection est également observée chez les agneaux témoins, malgré les titres faibles d'anticorps présente dans les sécrétions mammaires de leur mères. Cette dernière observation peut être mise en rapport avec la présence d'agents bactériodes ne contenant pas d'anticorps, déjà décrits dans le colostrum et le lait. 相似文献