Abstract: | La culture de la tomate occupe une place prépondérante dans l’économie agricole algérienne. Sur une superficie globale de primeurs évaluée à plus de 292 000 ha, la culture de tomate représente 51% de la production totale en produits maraîchers. La particularitéécologique de cette culture l’expose à diverses nuisances, notamment les insectes déprédateurs et les maladies. Parmi les espèces nuisibles rencontrées, les aleurodes constituent en tant qu’agents vecteurs de maladies virales une contrainte phytosanitaire majeure. Cinq viroses ont été recensés à ce jour. Il s’agit de l’AMV, CMV, PVX, PVY et ToMV. La stratégie de lutte mise en oeuvre est orientée vers la lutte intégrée, basée particulièrement sur les moyens biologiques. En égard à l’importance de l’incidence économique des maladies virales sur la culture de tomate, les services officiels phytosanitaires lui consacrent une attention particulière grâce notamment au programme de dépistage, orienté vers les principales prohibitions. |