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1.
La matière organique des sols et des substrats de culture donne lieu à des interactions physico-chimiques avec le bromure de méthyle, qui déterminent les propriétés et le devenir du pesticide. La matière organique réduit par adsorption la concentration en pesticide biodisponible dans l'eau ou l'air du sol. L'amplitude et la faible réversibilité du phénomène affectent la bioactivité et le transfert par diffusion en phase gazeuse. Les molécules irréversiblement adsorbées ne présentent plus d'activité pesticide; elles pourraient être à l'origine d'une persistance du pesticide sous forme de résidus liés. La matière organique est également le principal facteur de la dégradation du bromure dc méthyle dans le sol. Sa réactivité varie toutefois en fonction de sa composition et de son degré d'évolution. La vitesse du phénomène est telle que la dégradation doit représenter un élément important dans le bilan du pesticide. Une optimisation des modalités de traitement, visant à diminuer les doses appliquées et le niveau de résidus bromés formés, doit done tenir compte de ces interactions.  相似文献   

2.
M. PASCAL 《EPPO Bulletin》1988,18(3):381-392
A l'issue de deux phases de forte densité des populations d'Arvicola terrestris scherman en France, un groupe de travail inter-organismes ACTA-INRA-SPV a été constitué pour entreprendre un programme de recherche sur ce rongeur, dans le but d'en contrôler les populations. C'est à l'INRA que revient le rôle de coordonner les travaux et notamment d'assurer les études sur la biologie de l'espéce. L'ACTA a mené des études en captivité, ainsi qu'une expérimentation de plein champ en Haute-Savoie. Enfin, le SPV a pris la responsabilité de l'évaluation au champ des rodenticides et du développement d'un systéme de prévision en Franche-Comté et en Auvergne-Limousin. L'article résume les 8 années de travaux et souligne les questions restées en suspens. II cherche à situer le problème d'A. terrestris dans la problématique plus vaste de l'étude des rongeurs ravageurs de cultures en France et débouche sur l'analyse des choix des thématiques scientifiques qu'il convient de développer dans le contexte agricole moderne.  相似文献   

3.
R. KOPP 《EPPO Bulletin》1988,18(3):393-400
Arvicola terrestris scherman est un rongeur fouisseur dont le régime alimentaire n'a été que très peu étudié bien que les dégâts qu'il occasionne dans les prairies soient très importants, surtout lors des pullulations cycliques. Les méthodes classiques d'investigations (analyses des contenus stomacaux, des réserves alimentaires, etc.) ne rendent que partiellement compte des choix réels. En outre, les travaux effectués sur le terrain ne permettent pas de tirer de conclusions précises sur le sujet, notamment en raison de la grande diversité des espèces végétales présentes. C'est pourquoi nous avons choisi une approche expérimentale: un ‘essai en pâture’ adapté aux campagnols. L'expérience s'est déroulée dans un terrarium de 6 ± 3 m, disposé en pleine terre. Les campagnols placés dans le terrarium avaient le choix entre 12 plantes, cultivées séparément sur de petites parcelles. Ils pouvaient se nourrir, soit en surface, soil à partir de leurs galeries souterraines et restaient ainsi dans des conditions proches de celles de la prairie. Les préférences ont été déduites selon trois méthodes: la comparaison des quantités de matière séche récoltées dans le terrarium et dans un témoin identique, l'observation des signes d'activité des campagnols et l'évolution du recouvrement de la végétation dans chaque parcelle. Les trois ont donné des résultats semblables. Ce premier essai réalisé en 1986 a permis de mettre en évidence une nette préférence pour Medicago sativa, Taraxacum officinale et Trifolium pratense; aucune des graminées présentées n'a été très appréciée malgré leur bonne qualité fourragère.  相似文献   

4.
Des populations de doryphores sont réguliérement observées depuis 25 ans, au cours de deux visites annuelles. Ces visites ont lieu selon un parcours déterminé, le long du littoral occidental du Département de la Manche. Les dénombrements d'adultes, de pontes et de larves sont effectués par échantillonnage dans une centaine de cultures. Des données quantitatives et suivies ont été recueillies sur la progression de la contamination par les doryphores, soit par déplacement au sol, soit par vol, dans les nouvelles cultures de printemps. La densité des populations imaginales et larvaires et ses variations d'année en année sont connues pour une vingtaine de localités du littoral. Le taux moyen de multiplication des imagos parfaits printaniers (Ipp) reste élevé en dépit de la lutte obligatoire contre le doryphore. Les causes des importantes fluctuations numériques observées tiennent assurément aux caractéristiques biologiques de l'insecte et aux façons culturales propres à la région. La connaissance des caractéristiques du potentiel biotique du doryphore est essentielle à une meilleure compréhension de la dynamique des populations dans le Cotentin et concerne directement le problème de la protection des lies Anglo-Normandes. Ce sont en particulier les capacityés de dispersion et de résistance au jeǔne des Ipp qui ont été analysées au laboratoire alors que le test de l' envol est utilisé comme critère pour expérimenter la capacityé de dispersion du ravageur. L'aptitude à l'envol des doryphores printaniers, qui est nulle immédiatement après l'émergence du sol, croǐt pendant les 10 premiers jours à 25oC. L'éclairage continu épuise rapidement les individus et le jeǔne prolongé ainsi que l'absence d'eau en augmentent la mortalité, mais la capacityé d'envol des survivants reste néanmoins élevée.  相似文献   

5.
Des travaux antérieurs ayant permis de démontrer que des souches non pathogènes de Fusarium sont impliquèes dans les mécanismes de résistance des sols aux fusarioses, nous avons tenté d'utiliser des souches de Fusarium sélectionnées pour lutter contre ces maladies. Les bons résultats obtenus en conditions expérimentales nous ont conduits à mettre en place un réseau d'expérimentation en conditions normales de culture dans des serres de production de tomates et de melons. Le premier problème à résoudre est celui de la production massive d'inoculum, de sa conservation et de son introduction dans les sols et substrats de cultures. La production de l'inoculum est réalisée en fermenteur, les propagules produites soni récupérées par filtration et mélangées avec du talc, support inerte qui après avoir été séché assure la conservation et la distribution de cet inoculum dans des conditions satisfaisantes. Les quantités d'inoculum produites en 1985–86 ont permis de réaliser plusieurs essais de lutte dans des conditions normales de production. L'inoculum protecteur est apporté, soit dans les substrats de culture hors sol au moment de leur ensachage, soit dans les sols en place, immédiatement après leur désinfection au bromure de méthyle. L'installation de la souche protectrice est suivie régulièrement grace à des analyses microbiologiques et la gravité de la maladie est notée régulièrement en cours de culture. Les résultats enregistrés en 1986, variables d'une situation à l'autre, ne permettent pas de porter un jugement définif sur l'intéret de ce procédé de lutte. Ils sont cependant intéressants et permettent d'organiser sur des bases plus solides notre campagne d'expérimentation 1986–87.  相似文献   

6.
La récente extension de l'aire culturale des maïs-grains pose, notamment dans le nord et l'ouest de la France, des problèmes de récolte, de séchage et de conservation. Le stockage à l'état humide, compatible avec l'efficacité nutritionnelle, est alors préconisé. L'anaérobiose, d'une part, et les stabilisants chimiques, d'autre part, représentent deux moyens de limiter la microflore dégradante des grains humides au cours de leur stockage. Les modifications de l'environnement se traduisent alors par un déplacement de l'équilibre biologique et une succession originale des cortèges floristiques. Cette évolution dynamique, établie par des observations répétées et confirmée par l'expérience, est transcrite sur un diagramme qui intègre les paramètres les plus déterminants: gradients d'anaérobiose, d'humidité, de température, de pH, seuil de tolérance vis-à-vis du stabilisant éventuel, sans oublier l'aptitude compétitive des espèces. Dès lors, les relevés floristiques instantanés, mais replacés dans l'échelle temps, prennent une autre signification que l'inventaire statique; des extrapolations sont permises en amont et en aval de la présente étape. Ainsi peut-on retracer, dans une certaine mesure, « l'histoire du lot » ou bien pressentir son comportement ultérieur. La première démarche tend à préciser la qualité biologique et nutritionnelle du substrat; la deuxième autorise des prévisions de conservation.  相似文献   

7.
Les maladies dues à des micro-organismes vivant dans le sol ne peuvent être caractérisées sans prendre en compte l'ensemble des composants du sol (physiques, chimiques et microbiologiques) où elles se manifestent. C'est pourquoi le concept de potentiel'infectieux du sol proposé se définit comme la quantité d'énergie pathogène stockée et disponible dans le sol. L'expression au champ du potentiel infectieux dépend des facteurs climatiques. Le potentiel infectieux du sol est mesuréà l'aide d'un test biologique appliqué en conditions standards. La relation obtenue entre la quantité de sol et le taux de mortalité sur la population de plantes est modélisée sur la base d'une compétition entre l'agent pathogène et la microflore totale du sol à partir d'un modèle de Lotka-Volterra. Le test biologique et le modèle permettent de caractériser les sols, de déterminer la réceptivité d'un sol à un parasite, de prévoir certains risques de maladie, d'estimer le poids des facteurs climatiques sur la maladie et de prendre en compte les effets directs et indirects des pesticides.  相似文献   

8.
Le feu bactérien est une maladie de gravité très variable selon les cultures concernées (poirier, pommier, aubépine, cotoneaster, pyracantha). Elle est aussi plus ou moins destructive selon les régions où elle sévit et selon les années. Ces variations ont sans doute des causes multiples, dont l'une est à l'évidence le climat L'influence du climat sur le développement de la maladie a étéétudiée par plusieurs chercheurs. Seule Billing a mis au point en Angleterre, un système («système 1») qui tente de refléter les potentialités du feu bactérien pendant toute l'année végétative. Il est complété par un second système («système 2») intégrant davantage de données, qui précise les risques pendant la période de floraison principale des plantes-hôtes. L'introduction en France, dans le Nord et le Sud-Ouest, du feu bactérien a permis, sur quelques années, de mettre à l'épreuve ces systèmes, à partir d'observations précises: d'une part par un rapprochement entre l'activité globale du feu bactérien observée et celle qui est prévue selon l'étude climatique et, d'autre part, par une étude plus détaillée des dates d'apparition des symptômes à différentes périodes de l'année. Ces premières études ne permettent évidemment pas de porter un jugement définitif sur la validité globale des systèmes de Billing. On peut cependant avancer que, en ce qui concerne la première floraison des poiriers au moins, on n'a pas relevé de contradiction. Pour les secondes floraisons ou en période sèche (été), ou sur d'autres plantes-hôtes, des aménagements ou d'autres observations pourraient améliorer l'interprétation.  相似文献   

9.
La mise au point à Stuttgart (RFA) en 1974 d'un appareil électronique simple permettant d'intégrer la température, l'humidité relative et l'humectation a permis de mettre en valeur des courbes de Mills, ce qui a facilité la prévision des attaques de tavelure sur pommiers. Les données fournies par les thermohumectographes Bazier et KIT-INRA ont été utilisées en 1975–1976 pour les prévisions de tavelure, dans la moyenne vallée du Rhône. Etant donné que les résultats pratiques se sont révélés satisfaisants, tant sur le plan de l'efficacité que sur celui du coût, il a paru intéressant en 1977 d'établir dans les départements de la Drôme et de l'Ardèche un réseau d'information reposant sur 15 stations d'observations recouvrant environ 4000 ha de vergers de pommiers et de poiriers. Un système amélioré de prévisions qui s'inspire du modèle de Strizyk est à l'étude en 1982.  相似文献   

10.
Residus d'atrazine el de ses metabolites après une utilisation prolongée De I'atrazine a été appliquée dans un champ cultivé en maïs (Zea mays L.) pendant 20 annees consecutives, a des doses allant de 1.40 a 2.24 kg/ha. L'analyse d'échantillons de sol prélevés 6 et 12 mois après la derniere application a révélé la presence de residus du produit et de ses analogues hydroxy monodealkyles. Les jeunes pousses et les racines de plantes d'avoine (Avena saliva L.) cultivees dans le champ contenaient de l'hydroxytriazine (2-hydroxy-4-éthylamino-6-isopropyl-amino-i-triazine) et l'un de ses analogues monodealkyles sous la forme conjuguée. De l'avoine et de la fléole (Phleum pralense L.), cultivees sur le sol traité, dans une chambre de culture, donnèrent des resultats analogues. Les resultats suggèrent que les applications d'atrazine répétées a long terme annuellement pour le désherbage du maïs conduisent a la persistance dans le sol de certains de ses produits de degradation, principalement des analogues hydroxylés, un an apres la derniere application d'herbicide. Il est concevable que de tels résidus puissent pénétrer dans les cultures vivrières implantées dans un sol traite a 1'atrazine, dans 1'année ou les annees qui suivent la cessation d'un traitement a long terme.  相似文献   

11.
Les épidémies de Sclerotinia sclerotiorum provoquées par les ascospores sur les inflorescences (capitules) de tournesol constituent l'un des facteurs limitants de l'extension de cette culture en France. Elles interviennent de manière irrégulière et sont difficiles à prévoir. Cinq semaines séparent, en moyenne, la contamination de la détection visuelle de la maladie; les dégâts sont alors irréversibles et l'intervention chimique inutile. La protection chimique ne peut couvrir toute la période de sensibilité agronomique du capitule (soit 7 semaines). Parmi les facteurs étudiés pour comprendrel'épidémie, un seul, la durée d'eau libre ou d'humiditéà saturation, se révèle être un facteur limitant. Les inflorescences doivent rester humectées pendant 42 h sans interruption, quelle que soit la température estivale. La reconnaissance des périodes à permanence d'eau pendant 42 h doit permettre de n'effectuer les traitements fongicides indispensables que lors de ces périodes de très haut risque. Prévoir ces périodes de haut risque permettrad'établir des avertissements agricoles, de réaliser une cartographie climatique des régions françaises et d'apprécier les zones potentielles où cette maladie ne serait pas l'un des facteurs limitants de la culture.  相似文献   

12.
D. CADAHIA 《EPPO Bulletin》1986,16(2):265-283
Ce travail résume la situation phytosanitaire du genre Eucalyptus en se référant aux insectes ravageurs qui mettent en danger les plantations artificielles dans le monde et plus particulièrement dans le bassin Méditerranéen. Parmi les 54 espèces citées, 10 ont dépassé les frontières de leur aire d'origine et, parmi ces derniers, 6 se trouvent sur d'autres continents et 3 dans la région méditerranéenne. Il est fait état aussi des mesures phytosanitaires touchant à la quarantaine, mises en place pour l'Eucalyptusà l'initiative de l'OEPP. Les ravages causés par les insectes polyphages dans la région méditerranéenne sont récapitulés. Les 3 insectes mentionnés sont spécifiquement inféodés au genre Eucalyptus et causent des dégats en région méditerranéenne. La présente étude s'y attache en précisant leur extension et les moyens de lutte susceptibles d'etre mis en oeuvre. En ce qui concerne Ctenarytaina eucalypti quia atteint nos régions durant les années soixante, on assiste à son extension, mais l'action des syrphides prédateurs parvient à en contenir les populations. Quant àGonipterus scutellatus apparu en région méditerranéenne vers 1975, il n'a pas connu l'extension à laquelle on pouvait s'attendre en tenant compte de son potentiel de dispersion élevé. L'espèce demeure peu préoccupante, mais doit faire l'objet d'attention surtout sur les eucalyptus ornementaux où les dégats peuvent etre sensibles. Elle se rencontre sur la Riviera italienne et dans le Midi de la France où ses populations sont controlées par le parasite oophage Patasson nitens. Au cours des dernières années, le ravageur le plus redoutable est certainement Phoracantha semipunctata qui s'est répandu dans la partie occidentale du bassin Méditerranéen. En ce moment, seules la France, la Yougoslavie et la Grèce sont demeurées indemnes. Cette diffusion rapide est à mettre en rapport avec l'état d'extreme déficience des arbres, essentiellement du à la sécheresse et à la pauvreté des sols. La stratégie de lutte menée en Italie s'est révéléc efficace; elle consiste à intervenir dès le début de l'attaque des peuplements en pratiquant des coupes et en utilisant rapidement le bois affecté. De cette facon, l'importance des populations s'est vue considérablement réduite. D'une facon générale, les racines ont donné des repousses vigoureuses sauf dans les cas où les coupes ont été faites tardivement. L'expérience espagnole de lutte par des arbres-pièges sur de vastes étendues est également très intéressante. Par ce moyen il a été possible d'observer une réduction moyenne des populations de 75% avec une rentabilité de 246–611%.  相似文献   

13.
Depuis 3 ans des souches de Pseudocercosporella herpotrichoides résistantes aux benzimidazoles (bénomyl, cabendazime, thiabendazole) et aux thiophanates (thiophanate-méthyl) sont décelées sur blé d'hiver en France. La résistance croisée positive entre ces fongicides ainsi que la résistance croisée négative vis-à-vis de phényl-carbamates (ex. barbane) sont des caractéristiques générales. Les niveaux de résistance peuvent étre variables avec cependant prédominance de deux catégories de souches résistantes (dont les niveaux de résistance respectifs vis-à-vis du thiabendazole sont voisins de 10 et de 100). En outre, des expérimentations en conditions contrôlées indiquent que la résistance n'affecte ni l'agressivité ni la compétitivité de P. herpotrichoides. Pour pouvoir suivre l'évolution des fréquences des souches résistantes aux benzimidazoles dans la nature, diverses méthodes ont ét expérimentées; celle qui est actuellement retenue et développéc dans les laboratoires de l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), du Service de la Protection des Végétaux, de l'ITCF (Institut Technique des Céréales et des Fourrages) et de certaines firmes est basée sur l'étude de l'effet du carbendazime sur des implants mycliens. Chaque analyse porte sur 10 à 30 isolats par parcelle. Malgré un nombre élevé d'analyses il est difficile d'avoir une cartographie exacte de la répartition des souches résistantes; il est toutefois clair que les fréquences des souches résistantes sont les plus élevées dans les zones d'utilisation intensive des benzimidazoles (Nord et Bassin parisien) qui peuvent devenir inefficaces. Actuellement, le seul fongicide susceptible de remplacer ces benzimidazoles est un inhibiteur des strols: le prochloraz. Au champ il possède une activitééquivalcnte en l'abscnce ou en présence de souches résistantes aux benzimidazoles et les sondages réalisés jusqu'à maintcnant n'indiquent aucune résistance vis-à-vis de ce fongicide.  相似文献   

14.
Dans le cadre d'un groupe de travail «Modélisation du Botrytis» l'Institut Technique de la Vigne et du Vin en France a entrepris l'étude des réactions de ce parasite à des conditions d'humectation contrôlées. L'essai est réalisé sur une vigne adulte, sous abri plastique; il couvre 1600 m2 et permet, grâce à un dispositif de brumisan'on, l'étude comparative de 12 régimes d'humectation distincts. Après quatre années successives d'expérimentation, basée sur des protocoles évolutifs, les résultats mènent à des observations intéressantes, mais qu'il est toutefois prudent de ne pas étendre inconsidérément à l'ensemble des cépages ou vignobles. L'effet des humectations successives n'est pas obligatoirement additif, une longue période de sécheresse entre la floraison et la véraison aggravant considérablement les attaques à ce dernier stade. Une même durée d'humectation à la véraison ou 12 jours avant la récolte provoque des dégâts identiques. Les contaminations peuvent s'effectuer simplement en présence d'une humidité relative élevée, sans présence d'eau sous forme liquide; cette HR élevée est capable de créer et surtout d'aggraver fortement les foyers de B. cinerea. Les contaminations artificielles ont eu un effet significatif lors de la floraison. A la véraison l'effet est masqué par l'inoculum naturel. L'étude de la réaction de Botrytis cinereaà différentes durées d'HR élevée reste délicate, un seuil exact restant difficile à estimer vu le niveau de précision des appareils utilisés. En outre, le modèle mis au point par Strizyk a fait preuve d'une précision accrue au fil des expérimentations successives; il semble donc bien adapté au cépage méridional utilisé. La stratégie de traitement a permis de réduire de moitié le nombre d'applications de fongicides dans l'essai, l'expérimentation prouvant toutefois qu'une réduction supplémentaire était possible. Il apparaît donc que cette stratégie, basée sur le modèle Botrytis, est prometteuse mais nécessite encore quelques adaptations afin de la rendre encore plus performante. L'étude des réactions de B. cinereaà certains facteurs climatiques permet done, outre l'amélioration de la lutte contre ce parasite, une meilleure connaissance de ses facteurs d'évolution. Il est possible qu'à l'avenir le facteur humidité relative, alliéà l'hiumectation, procure une fiabilité optimale du modèle, et probablement de la stratégie de lutte en découlant.  相似文献   

15.
L'impact des facteurs climatiques et de leurs aléas sur les cultures est évident, et de ce fait l'agrométéorologie est un élément important dans la prévision des risques phytosanitaires. Les connaissances agrométéorologiques influent non seulement sur l'orientation de l'agriculture, notamment en comparant le climat et les exigences écoclirnatiques des cultures et de leurs parasites, mais sont importantes aussi dans le domaine phytosanitaire et lorsque doit être prise la décision d'une intervention. Les facteurs climatiques ont une incidence sur tous les niveaux de la production agricole, et partant, sur la santé des plantes. Dans cette optique, l'amélioration des systèmes pour recueillir les données, comprenant notamment la mise en place d'un réseau plus dense, pourrait être plus bénéfique à la prévision des risques phytosanitaires et à leur modélisation.  相似文献   

16.
17.
L. LANIER 《EPPO Bulletin》1986,16(2):255-263
Les eucalyptus constituent—au moins au meme titre que les genres Pinus et Populus—l'un des genres d'arbres forestiers les plus importants à l'échelle mondiale, et en particulier par l'extension considérable des reboisements (plus de 4 millions d'ha) en régions tropicales, sahéliennes et tempérées chaudes. L'article tente de faire le point sur les problèmes posés par les maladies pouvant gener cet effort de reboisement, notamment en région méditerranéenne, et souligne l'importance et l'avenir des eucalyptus dans cette région. Il est procédéà un inventaire général, à l'échelle mondiale, des maladies des eucalyptus et de l'importance des parasites en cause. Un certain nombre d'entre eux sont étudiés plus en détail, selon qu'ils sont présents dans le pays d'origine des eucalyptus ou dans les zones où ils ont été introduits. Une section est réservée à la région méditerranéenne, où certaines maladies s'en prenant aux racines, aux rameaux, aux feuilles ou au bois ont été identifiées; pour l'instant, la plupart d'entre elles ne sont pas trop graves. Enfin, des propositions et des règles de protection phytosanitaire, visant à restreindre les risques d'introduction des parasites les plus dangereux ou d'extension de ceux existant actuellement, sont citées, en insistant sur les risques de transport de maladies d'une région à une autre par l'intermédiaire des échanges de matériel végétal autres que les graines.  相似文献   

18.
C. SAMIE 《EPPO Bulletin》1983,13(2):15-20
Le chercheur, qui étudie l'action du climat sur la croissance et le développement d'une espèce animale ou végétale est entraîné vers une analyse de plus en plus fine des phénomènes bioclimatiques: il travaille donc à une échelle de temps et d'espace adaptée à l'organisme considéré. L'utilisation opérationnelle, en météorologie agricole, va imposer une transposition des résultats et la référence à un climat qui n'est généralement exprimé que grâce à des mesures normalisées, faites au moyen d'appareils déterminés, installés dans des conditions uniformes. Sans aller jusqu'à l'établissement de véritables fonctions de transfert liant le microclimat au mésoclimat, nous avons pu, grâce à la mise en ?uvre de matériel de campagne, pendant des périodes assez courtes, mettre en évidence quelques relations entre les microclimats locaux et le mésoclimat défini par l'abri météorologique: influence de la végétation environnante (haie, clairière, lisière) et de la topographie en fonction des types de temps; ceci dans le cadre d'une étude de la représentativité des mesures de température sous abri dans le massif du Ventoux (Provence, France).  相似文献   

19.
F. SAUCY 《EPPO Bulletin》1988,18(3):401-413
Pour tenter de prévenir les pullulations d'Arvicola terrestris scherman, certaines communes de Suisse offrent une prime de piégeage pour tout micromammifère capturé sur leur territoire. L'analyse des carnets de comptes permet ensuite de reconstituer les cycles d'abondance d'A. t. scherman. Les données récoltées en Suisse occidentale auprés de 11 communes du Jura et des Préalpes ont permis de reconstituer 37 cycles complets entre 1935 et 1984. La durée de ces cycles est plus longue que chez la plupart des autres espéces de rongeurs, soil 6 ans en moyenne, avec des extrêmes compris entre 4 et 8 ans. Ce matériel a étéétudie par les techniques de l'analyse des séries temporelles. Les résultats prouvent qu'une périodicité, statistiquement démontrée, existe dans ces données et que les fluctuations d'abondance d'A. terrestris ne se déroulent pas selon un rythme aléatoire. L'indice de cyclicité de Lewontin est généralement supérieur à 0,50 et le périodogramme présente un maximum compris entre 5 et 7,5 ans, suivant les cas. Mis à part dans deux localités des Préalpes adjacentes, les pullulations ne sont pas synchrones entre stations éloignées au plus de quelques dizaines de km les unes des autres. Une analyse de corrélation a mis en évidence des décalages entre les séries compris entre 1 et 7 ans. Ces résultats suggèrent que des causes de nature intrinséque sont à l'origine des cycles d'abondance chez A. terrestris. L'impact de la prédation par Mustela erminea en période de déclin et de faible densité explique probablement la durée inhabituelle du cycle.  相似文献   

20.
R. TRAMIER 《EPPO Bulletin》1986,16(2):299-310
L'importance des agents pathogènes d'origine tellurique croit avec la pratique de plus en plus fréquente de la monoculture, principalement dans les régions méditerranéennes où, pour profiter des conditions climatiques exceptionnelles, la culture sous abri se développe considérablement. L'accumulation des parasites rend indispensable les traitements de sol et l'expérience acquise en ce domaine s'étend progressivement aux cultures de plein air. L'article passe rapidement en revue les principales maladies provoquées, en région méditerranéenne, par les champignons et bactéries du sol, ainsi que par certains virus transmis par les champignons du sol. La désinfection du sol par la vapeur, et surtout par l'utilisation de fongicides fumigants (bromure de méthyle et produits è base de métam-sodium principalement), constitue le mode de traitement le plus répandu. Doués d'un large spectre d'efficacité, ces fongicides éliminent ou réduisent la plupart des champignons, souvent sans modifier profondément l'équilibre biologique des sols traités. Grace à l'évolution du matériel d'épandage des fumigants, on entrevoit leur application sur de grandes surfaces. A ces interventions chimiques s'ajoutent également les méthodes de lutte biologique qui découlent des connaissances acquises par l'étude des sols suppressifs. Déjà pour la tomate et l'oeillet, ces applications deviennent imminentes pour lutter contre la fusariose vasculaire. Quel sera l'avenir de la solarisation susceptible de concurrencer les fumigants? Les facteurs économiques prédomineront dans le choix de la méthode. Pour les cultures sous abri, privilégiées dans les pays méditerranéens, l'adoption de cultures hors-sol en substrats constitue l'une des méthodes de lutte les plus efficaces contre les parasites d'origine tellurique et apporte en meme temps une plus-value considérable par rapport aux cultures traditionnelles.  相似文献   

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