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1.
B. DIGAT  L. GARDAN 《EPPO Bulletin》1987,17(4):559-568
Certaines bactéries de la rhizosphère, et en particulier celles appartenant au groupe Pseudomonas fluorescens-putida, peuvent stimuler la croissance des plantes et réduire les attaques de certains agents pathogènes du sol. Au niveau d'une rhizosphère particulière, il existe de nombreux biovars qui diffèrent entre eux par plusieurs caractères. Il apparait done indispensable de les étudier plus précisément sur le plan taxonomique avant d'opérer une sélection. Dans cette étude, nous avons caractérisé 252 isolats de P. fluorescens et de P. putida appartenant à trois biotopes différents: rhizosphères de betterave, de carotte et de laitue. L'utilisation de microméthodes permet d'étudier pour chaque isolat l'assimilation de 147 substances (49 acides aminés, 49 acides organiques, 49 hydrates de carbone) et d'estimer la variabilité métabolique au sein du biotope. De plus, l'étude de la sensibilité aux agents antimicrobiens et des caractères sérologiques peuvent, non seulement constituer d'importantes sources d'information sur la variabilité intrinséque de ces souches, mais aussi sont indispensables dans tout tracage épidémologique au cours des expérimentations telles que les bactérisations de sol ou de matériel végétal. En vue d'utiliser certaines souches bénéfiques pour les plantes, l'un des principaux caractères retenus sera done leur faible variabilité. Cependant, d'autres critères importants de sélection sont à retenir et, parmi ceux-ci, l'intensité de la production de sidérophores, l'aptitude à produire des exopolysaccharides, la capacité d'antagonisme in vitro et celle de stimuler la croissance de plantes-tests semblent etre primordiales.  相似文献   

2.
La DE50 de vinchlozoline pour des souches de Botrytis cinerea isolées de 1980 à 1984 varie de 2 μM a plus de 300 μM de vinchlozoline, néanmoins 93% des souches présentent une DE50 comprise entre 2 et 24 μM. En l'absence de fongicide, la capacité saprophytique et pathogéne des souches résistantes est dans l'ensemble égale ou légèrement inferieure à celle des souches sensibles. En présence de vinchlozoline, à des concentrations inhibant les souches sensibles, les souches résistantes colonisent les féves, les paprikas ou les rondelles de concombre; toutefois, les substrats traités sont généralement moins rapidement colonisés que les témoins non traités. Ce retard augmente avec la concentration en fongicide et diminue lorsque le niveau de résistance de la souche croît; les souches à DE50 supérieure á 300 μM de vinchlozoline ne sont plus affectées par le traitement. L'association de la vinchlozoline avec d'autres fongicides présente un effet synergique sur certaines souches. Le mélange vinchlozoline+tolylfluanide réduit la fréquence d'apparition de colonies résistantes in vitro. Les souches + DE50 supérieure à 300 μM sont plus sensibles aux pressions osmotiques élevées quc les souches sensibles.  相似文献   

3.
Les antigènes portés par le lipopolyoside (LPS) de Pseudomonas syringae sont étudiés par la technique d'immunodiffusion. Des souches appartenant à 12 pathovars ont été testées avec 14 sérums. Il apparaît que les antigènes communs ne sont pas répartis au hasard. Jusqu'à présent on distingue six sérogroupes. Les pathovars (sauf exceptions) se classent sans ambiguïté dans l'un des sérogroupes. Les six sérogroupes sont d'importance inégale. Certains sont assez spécifiques d'un pathovar TAB (tabaci), LAC (lachrymans), PHA (phaseolicola) et MOP (mors-prunorum). D'autres accueillent plusieurs pathovars: APT-PIS (aptata+pisi+glycinea) et PER-TOM-SAV (persicae+tomato+savastanoi+maculicola+syringae souche-type). Des souches bactériennes, en général présentes dans les trois collections de bactéries phytopathogènes (NCPPB, PDDCC et CFBP), sont désignées comme références sérologiques.  相似文献   

4.
L'action de 24 urées substituées et du propanil a étéétudiée sur mitochondries de tubercules de pommes de terre et sur membranes phospholipidiques artificielles (liposomes). Tous les produits sont actifs sur mitochondries á 10?3m . Le néburun, le siduron, le chlorbromuron, le buturon, le linuron, le fenobenzuron, le monolinuron et le propanil sont découplants á 10?4m ; le chloroxuron et le TBU agissent comme inhibiteurs du transfert d'électrons. La concentration diminuant de 50% la valeur du P/O est 50 μm pour le néburon, 65–70 μm pour le siduron, 150–200 μm pour le chlorbromuron et 100 μm pour le chloroxuron; les autres produits ont un effet moindre. Seuls les produits découplants sur mitochondries (auxquels il faut ajouter le chloroxuron) augmentent la perméabilité de la membrane des liposomes au pottassium et dans certains cas aux protons. II existe une bonne corrélation entre les activités découplantes sur mitochondries et sur liposomes. Die Wirkung substituierter Harnstoffe auf die oxidative Phosphorylierung der Mittochondrien von Kartoffelknollen (Solarium tuberosum L.). Vergleich mit der Wirkung auf Liposomen. Es wurde die Wirkung von 24 substituierten Harnstoffen und von Propanil auf Mitochondrien von Kartoffelknollen und auf künstliche phospholipidhaltige Membranen (Liposomen) untersucht. Alle Verbindungen sind bis 10?3m auf Mitochondrien wirksam Bei 10?4m wirken die folgenden Verbindungen als Entkoppler: Neburon, Siduron, Chlorbromuron, Buturon. Linuron, Fenobenzuron. Monolinuron und Propanil; Chlortoluron und TBU wirken wie Hemmer des Eiektronentransports Die Konzentration. die zu einer Verminderung des P/O-Werts führt, betràt 50 μm für Neburon, 65–70 μm für Siduron, 150–200 μm für Chlorbromuron und 100 μm für Chloroxuron; die anderen Verbindungen haben eine geringere Wirkung. Nur die Verbindungen. die bei Mitochondrien entkoppelnd wirken (hierzu muss auch Chloroxuron gerechnet werden) erhöhten die Permeabilität der Liposomenmembranen für Kalium und in bestimmten Fällen für Protonen. Es besteht eine gute Korrelation zwischen der entkoppelnden Wirkung bei Mitochondrien und bei Liposomen The effects of substituted urea herbicides on phosphorilant oxidations of mitochondria of potato tubers (Solanum tuberosum L.): comparisons with the effect on liposomes. The action of twenty-four substituted urea herbicides and of propanil on mitochondria of potato tubers and on artificial phospholipid membranes (liposomes) was studied. All the products were active on mitochondria at 10?3m . At 10?4m , neburon, siduron, chlorobromuron, buturon. linuron, fenobenzuron, monolinuron and propanil were decoupling: chlorotoluron and TBU behaved as inhibitors of electron transfer. The concentration causing 50% drop in the value of P/O was 50 μm for neburon, 65–70 μm for siduron, 150–200 μm for chloro-bronuron and 100μm for chloroxuron. The other products had less effect, Only the products decoupling on mitochondria (to which must be added chloroxuron) increased the permeability of the liposome membrane to potassium and in certain cases to protons. There was a good correlation between decoupling activity on mitochondria and on liposomes. ? Avec la collaboration technique de J. L. Dufour. Abréviations utilisées. ADP; adénosine 5’diphosphate; ATP: adénosine 5’triphosphate; SAB: sérum albumine bovine; EDTA: acide éthylénediaminotétracétique; DMSO: diméthylsulfoxyde; TBU: terbutyl N 4-phényl, N'diméthylurée, R.C.R.: rapport de contrôle respiratoire.  相似文献   

5.
D. MUGNI RY 《EPPO Bulletin》1985,15(2):199-206
La résistance àGlobodera rostochiensis et àG. pallida chez la quasi-totalité des clones de pommes de terre connus s'exprime essentiellement par un blocage du développement des larves L2 et, pour les individus qui parviennent a se développer, par une orientation préférentielle vers le phénotype mâle. Tout effet défavorable sur les nématodes accentue ces deux phénomènes. Certains effets, tels que la compétition intraspécifique, le vieillissement des larves et les interactions avec la population choisie comme inoculum standard, sont analysés. Il en ressort que, quel que soil le type de test pratiqué, en pots ou en boîtes de Pétri, il faut porter la plus grande attention à l'origine de l'inoculum et l'idéal est d'utiliser une population se développant bien dans les clones sans résistance. Ce choix fait, il convient de limiter les niveaux de compétition intraspécifique: en boîtes de Pétri, un effectif de cinq larves par racine est un optimum; en pots, une densité de 0,25 larves par g de sol est souhaitable. Pour les tests exécutés en boîtes de Pétri, il faut veiller á ne pas utiliser des larves conservées trop longtemps á basse température, condition classique de conservation qui diminue leur potentiel infectieux.  相似文献   

6.
Les cucurbitacées sont économiquement importantes en Tunisie, elles sont sujettes à plusieurs maladies virales qui ont des effets néfastes sur les rendements et la valeur marchande de la production. Des symptômes de mosaïques sévères sur les feuilles ont été observés dans toutes les cultures de cucurbitacées de plein champ et sous abris. Des prospections (2000–2001, 2002–2003) ont été réalisées afin de tenter d’identifier les virus responsables de ces symptômes. Les échantillons symptomatiques ont été collectés dans les régions majeures de production des cucurbitacées et testés par DAS‐ELISA pour la présence des virus suivants: ZYMV, WMV, MWMV, PRSV‐W, ZYFV CMV, SqMV et MNSV. Cette étude a confirmé la présence de six virus (WMV, CMV, PRSV‐W, ZYMV, ZYFV et SqMV) déjà décrits avec une évolution très remarquable de la fréquence du ZYMV dans toutes les régions prospectées et sur toutes les espèces testées. Le pourcentage d’infection a atteint les 34% durant les prospections (2002–2003). Par contre le MWMV s’est révélé absent au niveau de tous les échantillons testés. Par ailleurs, nous avons mis en évidence pour la première fois la présence du MNSV dans plus de 9% des échantillons testés et ce sur melon de plein champ et sous abris, sur courge et sur pastèque. En outre, nous rapportons pour la première fois l’infection d’une cucurbitacée sauvage, Ecballium elaterium, par le CMV, PRSV‐W et WMV. Les résultats ont montré aussi qu’un pourcentage d’échantillons montrant des symptômes de mosaïques n’a pas été expliqué par la présence de l’un ou l’autre des virus étudiés. Ceci pourrait s’expliquer par l’existence d’autres virus ou de facteurs abiotiques qui restent à identifier.  相似文献   

7.
C. SAMIE 《EPPO Bulletin》1980,10(2):61-68
Devant la difficulté d'assurer d'une manière continue L'observation visuelle des paramétres climatiques, soit en raison de L'accés difficile des postes, soit du fait du coût du financement des observateurs assurant la permanence des jours chômés et fériés, beaucoup de services de recherches climatiques ont été amenés àétudier la possibilityé de passer à L'automatisation. C'est ainsi que sont apparus il y a plusieurs décennies les enregistreurs classiques, toujours utilisés, tels que le thermographe, L'hygrographe et le pluviographe. Un pas en avant, vers L'automatisme de la mesure, a été amorcé par L'introduction de stations à enregistrements graphiques puis, avec L'apparition des convertisseurs analogiques/digitaux, par la mise en ?uvre sur le terrain des systèmes d'acquisition de données. La capacityé et la potentialité de ces appareils électroméca-niques puis électroniques a déplacé le probléme de L'acquisition vers le traitement des données. On y a fait face, soit par un traitement en temps réel au moyen d'intégrateurs ou de moyenneurs capables de comprimer L'information, soit par un traitement en différé. par transfert de L' information sur support traitable (ruban perforé, bande magnétique, minicassettes, mémoires programmables). Ces progrés technologiques sont cependant tributaires des données métrologiques dont lcar;amélioration est nécessaire. Parallèlement à cette automatisation de L'acquisition des facteurs climatiques s'est done développée celle du traitement des données et on a abouti ainsi très rapidement à la constitution d'importants fichiers spécialisés. La facilityé de stockage des informations et de leur manipulation, que confèrent les moyens informatiques, a conduit tout naturellement à la notion de « banque de donnees ». Dans le contexte agronomique de L'INRA, en dehors des études purement climatiques visant à la caractèrisation de L'environnement végétal ou animal, les données climatologiques, ainsi mises dans le cadre de la « banque »à la disposition des chercheurs, ne peuvent étre valorisées que par L'acquisition simultanée et corrélative de paramétres biologiques pris au sens large du terme: croissance, développement, production qualitative et quantitative. C'est à cet objectif que s'est attelé depuis quelques années le S.T.E.F.C.E. gráce à un important travail de concertation, de rationalisation et de normalisation, joint á une définition aussi exacte que possible de L'espèce considérée et de celle de son environnement: sol, phytotechnie, situation parasitaire, etc. The problems arising from the need to make continuous observations on climatic parameters (problems of access or of staffing on non-working days) have led many laboratories to look into automation as a solution. Classic recorders (thermograph, hygrograph, pluviograph) are still used many decades after their introduction, but there have been recent advances with the introduction of graphical recording stations and, with the development of analog/digital converters, of automatic data acquisition systems. The problem has now shifted from the hardware to the question of data processing. This can be achieved in real time by integrators or averagers which condense the information, or in deferred time by transfering the information to paper tape, magnetic tape, minicassettes or programmable memories. Nevertheless, these technological advances still depend on the improvement of existing measuring equipment. Automation has thus been accompanied by the development of data processing and this has led to a rapid accumulation of specialized files. The easy storage and processing of data by computer methods has led naturally to the idea of data banks D. As far as the agronomic work of INRA is concerned, climatological data banks may be used simply for the characterization of the environment of animals and plants, but should be supplemented and correlated with biological parameters: growth, development, qualitative and quantitative production. This target has been adopted for several years by STEFCE, which has carried out a considerable task of coordination, rationalization and normalization to define as closely as possible each species considered and its environment: soil, husbandry, parasite situation,  相似文献   

8.
B. DIGAT 《EPPO Bulletin》1988,18(1):29-35
De nombreux travaux montrent que certaines souches de rhizobactéries appartenant au groupe Pseudomonas fluorescens-putida ont un effet positif sur la croissance des plantes et sur leur protection vis-à-vis des agents pathogènies du sol. Si tous les modes ?action de ces bactéries telluriques sont encore loin ?être compris, on observe cependant une corrélation constante entre ?intensité de la production de pigments fluorescents (sidérophores), la capacitéà produire un antagonisme in vitro et la stimulation de la croissance des plantes. Le principe de la bactérisation est ?introduire une population bénéfique dans un milieu et de ?y maintenir ou de lui faire atteindre un niveau suffisant afin ?obtenir finalement les effets voulus. Il a done été nécessaire de suivre la dynamique des populations introduites dans plusieurs types de milieux de plus en plus complexes: cultures in vitro, substrats artificiels et substrats naturels. Ceci a permis ?obtenir de précieux renseignements sur ?évolution des populations en conditions contrôlées de température et ?HR. Les résultats obtenus montrent que: (1) la bactérisation est ?autant plus efficace qélle est réalisée précocement dans un milieu biologiquement simple. Aussi ?enrobage microbiologique des sentences et des boutures ainsi que le bactérisation de plantules in vitro peuvent donner de bons résultats. Corrélative-ment, le maintien des populations dans un biotope est ?autant plus difficile à réussir que celui-ci est biologiquement complexe; (2) le biotope doit offrir à la population introduite la possibilité de se maintenir, ?y trouver des éléments assimilables et de éy multiplier activement. Ceci est malheureusement pas le cas pour certains substrats artificiels et naturels dans lesquels le maintien de la population est encore problématique et nécessite des ‘rappels’ de bactérisation; (3) les caractères intrinséques de la souche sélectionnée en vue de la bactérisation sont déterminants; (4) il est nécessaire de maintenir une quantité minimale de cellules bactériennes au niveau du systéme racinaire pour obtenir un effet sur ?amélioration de la croissance de la plante. Le seuil minimal de biostimulation se situe fréquemment aux environs de 104 bacteries par cm de racine (betterave sucrière, laitue, pelargonium, chrysanthème). Mais le seuil de biosaturation varie davantage selon ?espèce végétale considérée et le stade physiologique.  相似文献   

9.
Des expériences conduites en 1963 avec des pupes de Rhagoletis cerasi ont révélé qu'une température de base de 5°C et une somme de températures effectives de 430 degrés-jours étaient nécessaires pour le début du vol. A partir des températures du sol (à 5 cm de profondeur) et des stations d'observation des pupes implantées sous les cerisiers, on a pu mettre en évidence une forte corrélation entre les dates de début de vol calculée et observée, et classer les principales régions de Suisse productrices de cerises en zones précoce, moyenne et tardive en ce qui concerne le développement de Rhagoletis cerasi. Utilisés avec le système de prévision mis au point au nord de la Suisse pour les vergers de cerisiers, les présents outils de prévision autorisent une estimation précise de la première apparition du ravageur et de la maturation du fruit dans les régions spécifiées. Quant au système de prévision pour Eupoecilia ambiguella, il utilise les sommes de températures maximales journalières à partir du 1er janvier. Il existe une bonne corrélation entre la date correspondant à 950 degrés-jours et le début du premier vol. Les données obtenues au cours du vol de la première génération permettent de prévoir le début, le maximum et la durée probable du second vol, qui est d'une importance économique beaucoup plus grande.  相似文献   

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Le nématode des pins (Bursaphelenchus xylophilus), très certainement originaire d'Amérique du Nord et introduit au Japon où il dévaste les forêts, a été signalé en 1979 sur Pinus pinaster dans le sud-ouest de la France, en association avec des taches de dépérissement à propagation lente. Il s'agit en fait d'une souche morphologiquement proche de B. mucronatus, espèce non virulente décrite au Japon en 1979. Elle s'en distingue cependant par différents caractères biologiques, dont un pouvoir pathogène plus élevé vis-à-vis des jeunes pins et la possibilité de donner des croisements fertiles avec B. xylophilus. Elle pourrait jouer un rôle de sensibilisation à d'autres agents pathogènes. On doit done considérer que B. xylophilus n'est pas, comme on aurait pu l'espérer, endémique et peu virulent en France. Les risques d'introduction et d'extension du nématode des pins en Europe demeurent, par conséquent, entiers et redoutables. Les bois de conifères massifs, dans lesquels peuvent survivre les larves des insectes vecteurs, sont les voies d'introduction les plus à craindre et il existe, parmi les espèces européennes de xylophages, des insectes potentiellement capables de prendre le relais et de répandre la maladie qui est plus à redouter dans les régions àétés chauds. Une surveillance attentive, avec analyse nématologique de tout foyer nouveau de dépérissement des coniféres, et une calcination immédiate de tout arbre atteint sont des nécessités absolues pour enrayer une éventuelle extension.  相似文献   

12.
La lutte contre Prays oleaeà l'aide de l'entomopathogène Bacillus thuringiensis s'est révélée particulièrement intéressante. Les résultats d'essais de valeur pratique en 1981–83 ont confirmé la forte mortalité de la génération anthophage et la réduction de l'infestation des fruits en juin. Par ailleurs, les substances inhibitrices de la croissance (triflumuron et diflubenzuron) semblent prometteuses contre P. oleae. Après application contre la génération anthophage, les deux produits réduisent fortement le nombre de papillons émergeant des fruits. De plus, le triflumuron appliqué sur fruits bloque la pénétration de ceux-ci par les larves. Le piégeage en masse de Dacus oleae, notamment à l'aide de phéromones, ouvre de nouvelles et intéressantes perspectives. Enfin, l'utilisation d'antibiotiques permet de tuer la bactérie symbiotique de D. oleae. L'utilisation de ces armes non toxiques est à envisager dans les programmes de lutte dirigée ou intégrée en oléiculture.  相似文献   

13.
Le chercheur qui se propose d'établir un modèle biométeorologique est placé devant L'alternative de suivre les phénomènes de la vie dans toute leur complexité ou de ne tenir compte que des impératifs de la pratique. Dans le premier cas, il doit pouvoir s'appuyer sur les systèmes les plus raffinés d'acquisition de données tant météorologiques que biologiques et disposer d'auxiliaires importants, en particulier d'un ordinateur à grande puissance, capable de lui démontrer de façon statistiquement irréfutable que les relations supposeées existent réellement. Dans le second cas, quelques indications très simples ne nécessitant qu'un matériel rudimentaire sont seules à envisager. Il semble done qu'il y ait opposition suivant L'option qui est prise, mais en réalité les deux approches sont étroitement liées et complémentaires. On a vu que le climat subissait, en un lieu donné, des variations importantes d'une année à L'autre et que certaines époques ou dates connaissent des revirements non négligeables. Par conséquent, seule une étude très approfondie des répercussions d'accidents météorologiques sur L'être vivant (organisme nuisible, parasite, prédateur ou hôte) permet de situer les limites de développement possible. Mais L'étude climatologique montre également quels sont les éléments principaux que le praticien doit observer ou mesurer et les seuils critiques auquels il faut se référer. Ainsi, si seuls des chercheurs disposant de laboratoires très bien équipés peuvent suivre le premier parti de L'alternative, d'autres, tres proches des réalités naturelles et de la pratique, doivent ensuite prendre le rélais pour mettre en valeur les resultats obtenus. Une telle succession de démarches apporte à L'exploitant L'outil dont il a besoin pour lutter efficacement contre es ennemis de ses cultures. The establishment of a biometeorological model may either take account of biological phenomena in all their complexity or limit itself to practical considerations. In the first case, sophisticated data acquisition systems are required, for both meteorological and biological data, and a powerful computer is required to prove beyond doubt the statistical validity of any proposed relations. In the second case, fairly simple observations and equipment are sufficient. In spite of this opposition, both aspects are closely linked and complementary. The climate at a given site may vary considerably from one year to the next and sudden changes are quite common during control periods. Only a thorough study of the effects of meteorological incidents on organisms (host, predator or parasite) will show the possible limits to development. However, climatological studies also show the principal elements which must be observed and measured and the critical thresholds for each. Thus, well-equipped laboratories can undertake the first task, leaving others closer to nature and practice to « digest » the results obtained and fulfil the second. This succession provides the means for effective pest control.  相似文献   

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Le présent travail se réfère àl'étude des différentes contrées viticoles de la province de Valence (Espagne) par rapport à la composition spécifique des attaques des tordeuses de la grappe, à l'importance quantitative des populations et des dommages et àl'évolution des facteurs climatiques (température et humidité) pendant la période 1977–1980. Il est apparu que l'espèce dominante est Lobesia botrana. alors qu' Eupoecilia ambiguella s'est révélée insignifiante. La dynamique des populations du ravageur a été mise en évidence à l'aided'écoclimatogrammes qui montrent une relation étroite entre les données climatiques et les données biologiques, les premières étant déterminantes.  相似文献   

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Des prospections ont été faites durant les mois d'avril et de mai 2000 dans 174 parcelles réparties sur six étages et sous-étages bioclimatiques afin d'identifier les champignons associés à la pourriture du pied du blé en Tunisie. Environ 1600 isolats ont été obtenus à partir de la base des plantes de blé malades. Les champignons les plus fréquemment isolés ont été Fusarium culmorum (70%) et Gibberella zeae (21,5%). Gibberella avenacea et Cochliobolus sativus ont été isolés à la fréquence respective de 5,3% et 4,1%. L'identification moléculaire par PCR a été utilisée afin de distinguer entre les groupes 1 et 2 de G. zeae. Seuls les membres du groupe 1 ont été isolés au cours de ces prospections. Les fréquences de F. culmorum et G. zeae groupe 1 a varié en fonction des régions climatiques. F. culmorum a été dominant dans l'humide, tandis que G. zeae groupe 1 a été absent de cette région et sa fréquence a augmenté en allant vers les étages semiaride et aride.  相似文献   

19.
Le screening de 224 cultures microbiennes a fourni 17 souches de champignons, 5 bactéries et 1 actinomycète efficaces, en enrobage des semences, contre la fonte des semis de la betterave dans un sol contaminé par Pythium spp. en chambre climatisée. L'examen de ces 23 souches a permis de sélectionner Pseudomonas sp., Pythium oligandrum et Chaetomium globosum. Appliqués respectivement sous la forme de cellules bactériennes, d'oospores ou d'ascospores, les trois antagonistes ont présenté une efficacité constante contre Pythium ultimum. Sur les semences stockées, Pseudomonas sp. et P. oligandrum ont conservé leurs propriétés plusieurs mois, C. globosum pendant au moins 2 ans. Pseudomonas sp. et P. oligandrum protégeaient les betteraves contre P. ultimum et Phoma betae (contaminant les semences), mais pas contre Rhizoctonia solani. C. globosumétait efficace contre les trois pathogènes. Il était aussi actif contre P. ultimum et R. solani sur coton. Son efficacité contre Aphanomyces cochlioides sur betterave est à l'examen. Le mycoparasitisme de P. oligandrum, l'antibiose de C. globosum et Pseudomonas sp. ainsi que des dégradations aux hyphes des pathogènes par Pseudomonas sp. et C. globosum ont été observés in vitro.  相似文献   

20.
M. LOURD  D. BOUHOT 《EPPO Bulletin》1987,17(4):569-575
Aux environs de la ville de Manaus (Amazonie brésilienne), les sols sont localisés dans deux écosystèmes: ‘terra firme’ recouverte de foret vierge ou cultivée et ‘varzea’, zones submergées chaque année et cultivées. 160 échantillons de sol ont été prélevés dans ccs deux zones, puis analysés afin de déterminer leur capacité de fonte des semis, causée par les Pythium spp.; 76 de ces sols semblaient non infestés, ou ne l'étaient que faiblement. Afin de déterminer leur réceptivité vis-à-vis des Pythium spp., les 76 sols ont été inoculés avec 10% d'un sol infesté naturellement, et la capacité d'infection a étéévaluée aprés des incubations de 4, 8, 12 et 16 semaines par tests biologiques sur jeunes plants de concombre. L'aptitude à supprimer les Pythium spp. n'est apparue que dans les écosystèmes ‘terra firme'et non dans les ‘varzeas’ submergés. La fréquence des sols pouvant supprimer la maladie semblait décroitre en fonction de la mise en culture: 82% dans les sols de foret vierge; 67% dans les sols de pépinières forestiéres; 53% dans les forets gérées; 31% dans les sols forestiers mis en culture avec des cultures variées; 7% dans les sols forestiers mis en culture et portant des cultures maraichères. On a constaté trois types d'aptitude à supprimer les Pythium spp. aprés inoculation des sols: (1) résistance apparaissant rapidement et se maintenant à un niveau élevé et constant (jusqu'à 16 semaines); (2) résistance initiate élevée, mais non durable; (3) résistance initialement faible, mais croissante avec le temps. Une partie de cette dynamique semble etre sous controle microbien. Le développement agricole autour de Manaus ainsi que les systèmes de culture intensifs peuvent rapidement modifier les écosystèmes microbiens des sols et nuire à leur capacité naturelle à supprimer les Pythium spp.  相似文献   

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