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1.
B. DIGAT 《EPPO Bulletin》1987,17(2):281-286
Le pelargonium (Pelargonium x hortorum et P. x hederaefolium) représente en France et dans la CE l'une des plus importantes cultures florales en pot. Cependant, dans les établissements de multiplication, cette plante est soumise à des attaques fréquentes de bactérioses causées par Xanthomonas campestris pv. pelargonii et, à un degré moindre, par la bactérie des galles feuillées Rhodococcus fascians. La bactériose due àX. c. pv. pelargonii se caractérise par de longues périodes de latence durant lesquelles les symptômes de la maladie peuvent disparaître, bien que la bactérie puisse être présente à la surface des feuilles ou même dans le système racinaire de la plante. Par conséquent, la sélection visuelle est insuffisante et il est devenu nécessaire de mettre au point des méthodes de détection suffisamment fiables et économiquement rentables pour être adoptées par les multiplicateurs eux-mêmes. Trois méthodes sont actuellement proposées: l'isolement de la bactérie sur milieu de culture, l'histofluorescence et l'immunofluorescence. Le principe de chaque méthode est brièvement rappelé et la comparaison des méthodes est effectuée en mettant l'accent sur les avantages et les inconvénients de chacune d'entre elles. Un schéma type de sélection sanitaire vis-à-vis des bactérioses du pelargonium pour un établissement multiplicateur est proposé. L'organisation générale de la certification sanitaire en France et les relations entre les organismes qui la contrôlent et y prennent part sont rappelées. En définitive, l'application de la certification sanitaire semble bien avoir pour conséquences directes une amélioration de la qualité des plants de pelargonium ainsi qu'une augmentation de la productivité des établissements multiplicateurs français depuis ces 10 dernières années.  相似文献   

2.
M. MORELET 《EPPO Bulletin》1986,16(3):589-592
Des souches monospores des trois variétés de Venturia tremulae, agent de la tavelure des peupliers de la section Leuce, ont été inoculées à des espèces pures et à des hybrides de cette section. On note chez cet ascomycète une variabilité du pouvoir pathogène, tant intervariétale qu'intravariétale (existence d'au moins deux races au sein de la variététremulae). La résistance, apparemment spécifique, de l'hôte semble être transmise par les mères à leur descendance. La sélection opérée, antérieurement à ce travail, par les améliorateurs, n'a pu tenir compte de cette variabilité, et de ce fait certains hybrides risquent de voir leur résistance surmontée. L'inventaire des pathotypes est en cours de réalisation.  相似文献   

3.
Les antigènes portés par le lipopolyoside (LPS) de Pseudomonas syringae sont étudiés par la technique d'immunodiffusion. Des souches appartenant à 12 pathovars ont été testées avec 14 sérums. Il apparaît que les antigènes communs ne sont pas répartis au hasard. Jusqu'à présent on distingue six sérogroupes. Les pathovars (sauf exceptions) se classent sans ambiguïté dans l'un des sérogroupes. Les six sérogroupes sont d'importance inégale. Certains sont assez spécifiques d'un pathovar TAB (tabaci), LAC (lachrymans), PHA (phaseolicola) et MOP (mors-prunorum). D'autres accueillent plusieurs pathovars: APT-PIS (aptata+pisi+glycinea) et PER-TOM-SAV (persicae+tomato+savastanoi+maculicola+syringae souche-type). Des souches bactériennes, en général présentes dans les trois collections de bactéries phytopathogènes (NCPPB, PDDCC et CFBP), sont désignées comme références sérologiques.  相似文献   

4.
Le feu bactérien est une maladie de gravité très variable selon les cultures concernées (poirier, pommier, aubépine, cotoneaster, pyracantha). Elle est aussi plus ou moins destructive selon les régions où elle sévit et selon les années. Ces variations ont sans doute des causes multiples, dont l'une est à l'évidence le climat L'influence du climat sur le développement de la maladie a étéétudiée par plusieurs chercheurs. Seule Billing a mis au point en Angleterre, un système («système 1») qui tente de refléter les potentialités du feu bactérien pendant toute l'année végétative. Il est complété par un second système («système 2») intégrant davantage de données, qui précise les risques pendant la période de floraison principale des plantes-hôtes. L'introduction en France, dans le Nord et le Sud-Ouest, du feu bactérien a permis, sur quelques années, de mettre à l'épreuve ces systèmes, à partir d'observations précises: d'une part par un rapprochement entre l'activité globale du feu bactérien observée et celle qui est prévue selon l'étude climatique et, d'autre part, par une étude plus détaillée des dates d'apparition des symptômes à différentes périodes de l'année. Ces premières études ne permettent évidemment pas de porter un jugement définitif sur la validité globale des systèmes de Billing. On peut cependant avancer que, en ce qui concerne la première floraison des poiriers au moins, on n'a pas relevé de contradiction. Pour les secondes floraisons ou en période sèche (été), ou sur d'autres plantes-hôtes, des aménagements ou d'autres observations pourraient améliorer l'interprétation.  相似文献   

5.
Le nématode des pins (Bursaphelenchus xylophilus), très certainement originaire d'Amérique du Nord et introduit au Japon où il dévaste les forêts, a été signalé en 1979 sur Pinus pinaster dans le sud-ouest de la France, en association avec des taches de dépérissement à propagation lente. Il s'agit en fait d'une souche morphologiquement proche de B. mucronatus, espèce non virulente décrite au Japon en 1979. Elle s'en distingue cependant par différents caractères biologiques, dont un pouvoir pathogène plus élevé vis-à-vis des jeunes pins et la possibilité de donner des croisements fertiles avec B. xylophilus. Elle pourrait jouer un rôle de sensibilisation à d'autres agents pathogènes. On doit done considérer que B. xylophilus n'est pas, comme on aurait pu l'espérer, endémique et peu virulent en France. Les risques d'introduction et d'extension du nématode des pins en Europe demeurent, par conséquent, entiers et redoutables. Les bois de conifères massifs, dans lesquels peuvent survivre les larves des insectes vecteurs, sont les voies d'introduction les plus à craindre et il existe, parmi les espèces européennes de xylophages, des insectes potentiellement capables de prendre le relais et de répandre la maladie qui est plus à redouter dans les régions àétés chauds. Une surveillance attentive, avec analyse nématologique de tout foyer nouveau de dépérissement des coniféres, et une calcination immédiate de tout arbre atteint sont des nécessités absolues pour enrayer une éventuelle extension.  相似文献   

6.
B. DIGAT 《EPPO Bulletin》1988,18(1):29-35
De nombreux travaux montrent que certaines souches de rhizobactéries appartenant au groupe Pseudomonas fluorescens-putida ont un effet positif sur la croissance des plantes et sur leur protection vis-à-vis des agents pathogènies du sol. Si tous les modes ?action de ces bactéries telluriques sont encore loin ?être compris, on observe cependant une corrélation constante entre ?intensité de la production de pigments fluorescents (sidérophores), la capacitéà produire un antagonisme in vitro et la stimulation de la croissance des plantes. Le principe de la bactérisation est ?introduire une population bénéfique dans un milieu et de ?y maintenir ou de lui faire atteindre un niveau suffisant afin ?obtenir finalement les effets voulus. Il a done été nécessaire de suivre la dynamique des populations introduites dans plusieurs types de milieux de plus en plus complexes: cultures in vitro, substrats artificiels et substrats naturels. Ceci a permis ?obtenir de précieux renseignements sur ?évolution des populations en conditions contrôlées de température et ?HR. Les résultats obtenus montrent que: (1) la bactérisation est ?autant plus efficace qélle est réalisée précocement dans un milieu biologiquement simple. Aussi ?enrobage microbiologique des sentences et des boutures ainsi que le bactérisation de plantules in vitro peuvent donner de bons résultats. Corrélative-ment, le maintien des populations dans un biotope est ?autant plus difficile à réussir que celui-ci est biologiquement complexe; (2) le biotope doit offrir à la population introduite la possibilité de se maintenir, ?y trouver des éléments assimilables et de éy multiplier activement. Ceci est malheureusement pas le cas pour certains substrats artificiels et naturels dans lesquels le maintien de la population est encore problématique et nécessite des ‘rappels’ de bactérisation; (3) les caractères intrinséques de la souche sélectionnée en vue de la bactérisation sont déterminants; (4) il est nécessaire de maintenir une quantité minimale de cellules bactériennes au niveau du systéme racinaire pour obtenir un effet sur ?amélioration de la croissance de la plante. Le seuil minimal de biostimulation se situe fréquemment aux environs de 104 bacteries par cm de racine (betterave sucrière, laitue, pelargonium, chrysanthème). Mais le seuil de biosaturation varie davantage selon ?espèce végétale considérée et le stade physiologique.  相似文献   

7.
Il a été démonstré que les Fusarium spp., et en particulier les F. oxysporum, jouent un role dominant dans les mécanismes de résistance aux fusarioses vasculaires de certains sols. Vu l'activité très differente des souches isolées de ces sols et la nécessité d'appliquer des méthodes de lutte biologique efficaces contre les fusarioses vasculaires, il importe de choisir les souches les plus actives. La méthode décrite utilise, comme modèle d'étude, le couple lin-F. oxysporum f. sp. lini et repose sur l'évaluation de l'antagonisme exprimé par des souches de Fusarium non pathogènes introduites et incubées à 25°C pendant 20 j dans un sol préalablement traitéà la chaleur (100°C, 60 min). Elle a permis de travailler sur un nombre élevé de plantes et avec des quantités de terre très limitées et d'obtenir rapidement les resultats. Elle s'est révélée très sensible et a permis de sélectionner les souches, soit sur leur aptitude à coloniser le sol, soit sur leur aptitude à coloniser les racines de la plante et à y induire d'éventuels phénomènes post-infectieux de défense.  相似文献   

8.
Par repiquages successifs d'isolats de Phytophthora citrophthora sur du milieu V8-CaCO3 clarifié gélosé, contenant 100 μg ml?1 de métalaxyl, des souches plus résistantes que la souche mère ont été obtenues. Cette adaptation s'accompagne d'une diminution de la croissance sur milieu sans fongicide et du pouvoir pathogéne. La fréquence de zoospores capables de former spontanément une colonie sur 100 μg ml?1 de métalaxyl est de l'ordre de 10?4. Un traitement des zoospores à la N-méthyl-N′-nitro-N-nitrosoguanidine (30 μg ml?1 pendant 10 min) augmente cette fréquence par un facteur de 10–16 fois. Les souches résistantes ainsi obtenues ont la même croissance sur milieu sans fongicides et sont aussi pathogènes sur feuilles d'agrumes que les souches mères, alors que les souches sélectionnées sans traitement mutagène présentent les mêmes caractéristiques que celles obtenues par adaptation.  相似文献   

9.
P. FRANQUIN 《EPPO Bulletin》1983,13(2):157-161
Est présenté un modèle fréquentiel global de la période climatique de végétation des cultures. Ce système s'applique en particulier à l'ajustement dans la saison des cycles de développement des cultivars. Quand la variabilité interannuelle des températures est grande, il convient d'évaluer la durée des cycles de développement, non pas en nombre de jours, mais en somme de degrés-jour. Somme de degrés-jour et nombre de feuilles à l'initiation de la floraison peuvent être estimés chez les cultivars photopériodiques au moyen de formules développées par modélisation des relations de l'oscillation exogène jour/nuit avec l'oscillation circadienne endogène de la plante.  相似文献   

10.
Des pourritures et flétrissements bactériens dus àErwinia chrysanthemi sont inventoriés aujourd'hui sur plus de 25 espèces de plantes cultivées (dont la pomme de terre depuis 1971) et dans de norabreux pays tempérés ou tropicaux. Cette diversité géographique et de gamme d'hôtes mérite des études approfondies. L'espèce bactérienne E. chrysanthemi est subdivisée dans le Bergey's Manual de 1984 en six pathovars: chrysanthemi, dianthicola, dieffenbachiae, paradisiaca, parthenii et zeae. Que faire des E. chrysanthemi isolées de pomme de terre, tomate, endive, artichaut? Au lieu de classer les isolats en pathovars, il paraît souhaitable, car simple et fiable, d'adopter le classement en biovars d'après des critères physiologiques de laboratoire mis en évidence ces dernières années, et qui se révèlent discriminants (croissance à 39°C; hydrolyse de l'arginine selon Moeller, de la lécithine et de la gélatine; utilisation des sources de carbone suivantes: cis-aconitate, D(-)arabinose, 5-cétogluconate, inuline, mannitol, mélibiose, raffinose, D(-)tartrate). Il est également important, avant d'entreprendre une détection par sérologie, de connaître l'appartenance des isolats aux sérogroupes connus (antigènes de paroi) et leur type flagellaire.  相似文献   

11.
Cent quatre-vingts hybridomes sécrétant des anticorps monoclonaux dirigés contre Erwinia amylovora ont été produits en fusionnant des cellules myélomateuses IR983F avec des lymphoblastes B immuns issus de la rate ou des ganglions poplités de rats LOU/C immunisés contre cette bactérie. Parmi ces hybridomes, trois lignées cellulaires ont été sélectionnées car elles produisaient un anticorps monoclonal réagissant uniquement vis-à-vis d'E. amylovora. Les trois anticorps monoclonaux purifiés du liquide d'ascite réagissaient, par ELISA et par immunofluorescence, vis-à-vis de 93 souches différentes d'E. amylovora. Ces anticorps monoclonaux ne réagissaient ni avec d'autres espèces d'Erwinia, ni avec des espèces de Pseudomonas, de Xanthomonas et d'Enterobacter. Par ailleurs, l'un de ces anticorps monoclonaux a été testé, avec succès, par ELISA en utilisant comme antigène les surnageants de culture liquide de 91 souches d'E. amylovora. Par contre, les surnageants des cultures liquides inoculées avec 88 souches d'espèces différentes n'ont pas montré de réaction vis-à-vis de cet anticorps monoclonal. Il peut donc être utilisé comme réactif dans les tests d'identification spécifique de l'agent phytopathogène du feu bactérien.  相似文献   

12.
L'étude du pouvoir antagoniste des spores et du mycélium de 11 souches de Trichoderma appartenant à neuf ‘species aggregates’ (classification de Rifai) a été réalisée sur les spores et le mycélium d'une souche de Botrytis cinerea résistante au bénomyl. Six gouttes contenant chacune une suspension de spores de Trichoderma (1, 10 ou 100 spores par μ1) et de B. cinerea (1 ou 10 spores par μl) sont déposées à la face inférieure d'une feuille de vigne du cv. Muscadelle placée en chambre humide à la température de 22°C. Dix jours après l'inoculation, les nécroses formées pour chacune des huit répétitions par traitement sont notées. La confrontation mycélienne d'une culture de B. cinerea et de chaque souche de Trichoderma pendant des temps variables à la température de 22°C a permis d'observer la vitesse de recouvrement du mycélium de B. cinerea et de vérifier sa viabilité après transfert sur un milieu contenant du bénomyl. Nous avons pu montrer qu'à l'égard de B. cinerea, le pouvoir antagoniste des spores de 11 souches de Trichoderma est semblable à celui de leur mycélium. Deux groupes de souches ont pu etre différenciés: sept souches très antagonistes appartenant aux espèces T. hamatum, T. harzianum, T. koningii, T. longibrachiatum et T. viride; quatre souches non antagonistes appartenant aux espèces T. aureoviride, T. polysporum, T. pseudokoningii et T. reesei.  相似文献   

13.
R. PERRIN 《EPPO Bulletin》1986,16(3):553-560
Les maladies transmises par le sol représentent la cause principale de dégâts sur graines, plantules et plants repiqués dans les pépinières forestières. Les fontes en pré ou de postémergence constituent la première forme très connue de dégâts pendant les premières semaines qui suivent le semis. A un stade ultérieur, les plantules et les plants repiqués plus âgés peuvent avoir leur croissance ralentie, stoppée ou être tués par la nécrose racinaire, maladie complexe encore assez mal connue. La plupart des espèces de conifères peuvent être atteints à différents degrés: les Pinus, Picea et Larix sont les plus sensibles, alors que les Cupressaceae sont résistants. Pythium spp., Fusarium spp. (particulièrement F. oxysporum) et Rhizoctonia solani, champignons ubiquistes et pléophages, constituent la cause principale de fonte et de pourriture racinaire dans les pépinières européennes. Ces champignons coexistent souvent dans les sols, en particulier dans les pépinières établies depuis longtemps. La cause et la gravité des infections dépendent des conditions de l'environnement; la diagnose et la lutte préventive ne sont pas faciles en pratique. L'efficacité des produits chimiques a tendance à varier beaucoup d'une pépinière et d'une saison à l'autre. La fumigation et le traitement du sol à la vapeur sont les moyens de lutte les plus efficaces, mais ils sont coûteux et d'utilisation difficile au champ. La lutte intégree, combinant le potentiel naturel des sols résistants, des bactéries améliorant la croissance et atténuant les maladies, la capacité protectrice des mycorhizes, et de faibles doses de fongicide, se révèle un moyen très prometteur pour la lutte contre ces maladies.  相似文献   

14.
D. SCHVESTER 《EPPO Bulletin》1980,10(2):129-133
La structure actuellement existante est brièvement résumée. Sont ensuite examinées les possibilités de ce que pourraît être un système de surveillance complet. Deux types d'actions sont distingués: la surveillance extensive qui vise è détecter et signaler tout phénomène anormal survenant à la forêt; la surveillance intensive ou planifiée qui s'adresse aux maladies et aux ravageurs déjè connus pour constituer une menace à peu prés constante (une vingtaine, peut-être, en tout dont aucun n'interesse d'ailleurs la totalité du territoire). Le rôle de la surveillance extensive est surtout d'alerter. Cette alerte débouche éventuellement sur une enquête plus approfondie, avec au besoin la mise en surveillance intensive des zones intéressées par le phénomène en question. Les renseignements de surveillance constituent aussi è la Iongue un stock considérable d' éléments d'enquête faunistique. La surveillance planifiee permet la prévision qui vise à supputer à moyen terme les tendances des populations à L'accroissement ou au déclin et d'orienter ainsi les décisions d'intervention. A ce rôle s'ajoute celui d'avertissement qui, à court terme, sert à définir L'opportunité réelle d'une intervention et sa date optimale d'application. Au-delà des court et moyen termes, les renseignements de surveillance planifiée constituent les éléments d'enquêtes épidémiologiques qui débouchent sur un pronostic écologique, c'est-à-dire sur la définition des conditions et sur la délimitation des zones dans lesquelles L'espece en cause présente un danger potentiel, ce qui permet d'orienter les décisions d'aménagement, de gestion etc. (essences à planter ou à favoriser, traitements sylvicoles, conduite des peuplements, etc.). L'ensemble repose sur une normalisation des observations qui doivent s'adresser non seulement au phénomène lui-même, mais au milieu (caractéres stationnels - type de peuplement, essence, etc.). En surveillance planifiée les méthodes de prélévement d' échantillons sont de même normalisées. La surveillance planifiée suppose en outre la création de réseaux de points d'observation permanents représentatifs de la variabilité des milieux dans lesquels sévit L'espece en cause. Cette normalisation a pour base la connaissance de la biologie et des éléments de la dynamique des populations. L'efficacité en ces diverses matiéres demeure subordonnee aux possibilités de restitution d'analyses et d'interprétation rapide de données nombreuses et variées que seul peut assurer un stockage informatique des renseignements. The actual and ideal surveillance systems are briefly reviewed. Extensive surveillance detects any abnormal event in the forest. Intensive or planned surveillance relates to pests or diseases of known risk (of which some 20 occur, not all concerning the whole of France). Extensive surveillance acts as an alarm system, which may lead to more detailed intensive study of the region concerned. The results obtained build up in the long run as a valuable stock of faunistic data. Planned surveillance allows forecasting of the medium-term tendencies of populations; and hence of the need for treatment. In the short term, warnings can be given on optimum treatment dates. In the long term, data from planned surveillance can be used to define the ecological conditions and zones within which a species is really dangerous, and to make appropriate management decisions (species to be planted, sylvicultural treatments, etc.). The observation system must be standardized relative to species, to stand type and to sampling method. Permanent observation posts representative of the variability of the environment of the species must be established. Knowledge of the biology of the species and of its population dynamics is required for this standardization. Adequate data retrieval and analysis by computer systems is essential.  相似文献   

15.
D. CADAHIA 《EPPO Bulletin》1986,16(2):265-283
Ce travail résume la situation phytosanitaire du genre Eucalyptus en se référant aux insectes ravageurs qui mettent en danger les plantations artificielles dans le monde et plus particulièrement dans le bassin Méditerranéen. Parmi les 54 espèces citées, 10 ont dépassé les frontières de leur aire d'origine et, parmi ces derniers, 6 se trouvent sur d'autres continents et 3 dans la région méditerranéenne. Il est fait état aussi des mesures phytosanitaires touchant à la quarantaine, mises en place pour l'Eucalyptusà l'initiative de l'OEPP. Les ravages causés par les insectes polyphages dans la région méditerranéenne sont récapitulés. Les 3 insectes mentionnés sont spécifiquement inféodés au genre Eucalyptus et causent des dégats en région méditerranéenne. La présente étude s'y attache en précisant leur extension et les moyens de lutte susceptibles d'etre mis en oeuvre. En ce qui concerne Ctenarytaina eucalypti quia atteint nos régions durant les années soixante, on assiste à son extension, mais l'action des syrphides prédateurs parvient à en contenir les populations. Quant àGonipterus scutellatus apparu en région méditerranéenne vers 1975, il n'a pas connu l'extension à laquelle on pouvait s'attendre en tenant compte de son potentiel de dispersion élevé. L'espèce demeure peu préoccupante, mais doit faire l'objet d'attention surtout sur les eucalyptus ornementaux où les dégats peuvent etre sensibles. Elle se rencontre sur la Riviera italienne et dans le Midi de la France où ses populations sont controlées par le parasite oophage Patasson nitens. Au cours des dernières années, le ravageur le plus redoutable est certainement Phoracantha semipunctata qui s'est répandu dans la partie occidentale du bassin Méditerranéen. En ce moment, seules la France, la Yougoslavie et la Grèce sont demeurées indemnes. Cette diffusion rapide est à mettre en rapport avec l'état d'extreme déficience des arbres, essentiellement du à la sécheresse et à la pauvreté des sols. La stratégie de lutte menée en Italie s'est révéléc efficace; elle consiste à intervenir dès le début de l'attaque des peuplements en pratiquant des coupes et en utilisant rapidement le bois affecté. De cette facon, l'importance des populations s'est vue considérablement réduite. D'une facon générale, les racines ont donné des repousses vigoureuses sauf dans les cas où les coupes ont été faites tardivement. L'expérience espagnole de lutte par des arbres-pièges sur de vastes étendues est également très intéressante. Par ce moyen il a été possible d'observer une réduction moyenne des populations de 75% avec une rentabilité de 246–611%.  相似文献   

16.
W. Mueller 《EPPO Bulletin》1974,4(3):347-355
Les méthodes biomété orologiques qui intéressent les biologistes appelé s à développer des systèmes de lutte intégrée se distinguent nettement de la climatologie traditionnelle de l'abri. D'une façon générale, les différences peuvent se résumer comme suit: –les investigations se font essentiellement à l' échelle microclimatique; –les instruments sont très élaborés et particulièrement adaptés au but recherché; –l'établissement du réseau d'observations et les périodes d'études dependent des exigences biologiques; –la durée des périodes d'observation est limitée et la densité du réseau climatologique relativement faible grâce au recours à l'échantillonnage représentatif. L'interprétation des résultats biométéorologiques est en général difficile puisqu'il y a souvent superposition de deux ou d'un nombre plus élevé de facteurs. II est done prudent d'inclure également, dans l'appréciation générale, les données de laboratoire et de s'efforcer de remplacer les données plus ou moins empiriques par des fonctions précises. Cette approche est proposée sous la forme d'une étude quantitative du bilan énergétique et hydrique des ravageurs. On peut ainsi obtenir des résultats de portée étendue, reposant sur des données physiques, d'une part, et des renseignements quantitatifs, d'autre part. Un certain nombre de facteurs simples ou composés tels que le vent et la faculté de refroidissement sont à considérer dans les études biométéorologiques puisqu'ils contribuent à caractériser, et partant, à prévoir le comportement des espèces (par exemple l'activité de vol du carpocapse des pommes). En définissant des « types de temps » favorables à l'activité d'un ravageur, il serait possible de prévoir le comportement de l'espèce en question. Enfin, l' étude conjointe des vues prises par satellites à l'aide de films à infrarouge, thermiquement sensibles, et des observations biométéorologiques faites au sol apportera sur le plan macro- et méso-climatique des éléments eminemment utiles au développement de la lutte intégrée.  相似文献   

17.
Depuis 3 ans des souches de Pseudocercosporella herpotrichoides résistantes aux benzimidazoles (bénomyl, cabendazime, thiabendazole) et aux thiophanates (thiophanate-méthyl) sont décelées sur blé d'hiver en France. La résistance croisée positive entre ces fongicides ainsi que la résistance croisée négative vis-à-vis de phényl-carbamates (ex. barbane) sont des caractéristiques générales. Les niveaux de résistance peuvent étre variables avec cependant prédominance de deux catégories de souches résistantes (dont les niveaux de résistance respectifs vis-à-vis du thiabendazole sont voisins de 10 et de 100). En outre, des expérimentations en conditions contrôlées indiquent que la résistance n'affecte ni l'agressivité ni la compétitivité de P. herpotrichoides. Pour pouvoir suivre l'évolution des fréquences des souches résistantes aux benzimidazoles dans la nature, diverses méthodes ont ét expérimentées; celle qui est actuellement retenue et développéc dans les laboratoires de l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), du Service de la Protection des Végétaux, de l'ITCF (Institut Technique des Céréales et des Fourrages) et de certaines firmes est basée sur l'étude de l'effet du carbendazime sur des implants mycliens. Chaque analyse porte sur 10 à 30 isolats par parcelle. Malgré un nombre élevé d'analyses il est difficile d'avoir une cartographie exacte de la répartition des souches résistantes; il est toutefois clair que les fréquences des souches résistantes sont les plus élevées dans les zones d'utilisation intensive des benzimidazoles (Nord et Bassin parisien) qui peuvent devenir inefficaces. Actuellement, le seul fongicide susceptible de remplacer ces benzimidazoles est un inhibiteur des strols: le prochloraz. Au champ il possède une activitééquivalcnte en l'abscnce ou en présence de souches résistantes aux benzimidazoles et les sondages réalisés jusqu'à maintcnant n'indiquent aucune résistance vis-à-vis de ce fongicide.  相似文献   

18.
L. GARDAN  M. DEVAUX 《EPPO Bulletin》1987,17(2):241-250
Découverte aux Etats-Unis en 1913 par Barss, la bactériose du noisetier est maintenant présente en Italie, Turquie, France, Yougoslavie, Royaume-Uni, URSS, Afrique du Nord et Australie. En France, elle est présente dans les marcottières et dans les vergers. La maladie se manifeste par des annulations de bourgeons, des nécroses de pousses herbacées et de rameaux et par des chancres. Des taches sont aussi observées sur les feuilles, les cupules des fruits et sur la coque (talon noir). La bactérie a une phase épiphylle puisque 104–108 cfu par feuille sont détectées pendant toute la période végétative dans les marcottières et les vergers. Cette phase épiphylle est reproduite par pulvérisation d'une suspension bactérienne. Au microscope électronique à balayage les bactéries ont été localisées. Elles ont aussi été détectées à la surface et dans les bourgeons (10–107 bactéries). Dans les vergers malades le taux de bourgeons contaminés varie de 0 à 90%. Par inoculation des bourgeons par piqûre, les tissus se révèlent sensibles d'octobre à juin. Les méthodes de lutte consistent à produire de jeunes plants sains, à tailler les organes malades et à pulvériser des produits cupriques au printemps et à l'automne.  相似文献   

19.
Cet article est une revue bibliographique des résultats obtenus dans l'étude des protéines et enzymes des genres Heterodera et Globodera. Ces travaux ont permis de mettre en évidence une variabilité inter et intraspécifique. L'utilisation de ces caractères, comme outil taxonomique, ne sera optimisée qu'à condition de pousser aussi loin que possible l'analyse génétique de ces phénotypes. De plus, si l'on veut caractériser des entités subspécifiques (pathotypes), par les protéines ou enzymes, il est nécessaire de travailler sur des protéines liées à la fonction pathologique.  相似文献   

20.
E. BRUNEL  M. LAHMAR 《EPPO Bulletin》1983,13(2):201-207
Dans les conditions de l'ouest de la France, la mouche de la carotte, Psila rosae, et la mouche du chou, Delia brassicae, ont une biologie très voisine par le nombre de générations, la faculté des adultes à pondre peu après leur éclosion et leur capacitéà résister au froid hivernal qui se traduit par un arrêt de développement du type diapause. Les pupes de P. rosae, formées d'octobre à janvier, et de D. brassicae, formées d'octobre au début de novembre, peuvent servir d'éléments pour définir le début des éclosions printanières, à condition de les soumettre à un, deux ou trois chocs thermiques de 2–4 ou 6 jours à 15 ou 20°C. Ces chocs ont été appliqués à partir de la fin janvier, après rupture de la diapause, c'est-à-dire au moment où la pupe poursuit son évolution en relation avec les sommes de températures. Pour P. rosae, la longueur du choc thermique n'a pas eu d'incidence, mais le développement de l'insecte a été réduit en fonction du nombre de chocs. En çe qui concerne D. brassicae, la situation était plus complexe: à 15°C, un choc thermique n'avait pas d'effet, mais les chocs subséquents ont accéléré le développement; à 20°C, un ou plusieurs chocs de 2 ou 4 jours demeurèrent sans grande conséquence, alors qu'un choc de 6 jours a sensiblement accéléré l'évolution. La répétition des chocs est restée sans conséquence sur les résultats. Les sorties des adultes se sont trouvées avancées de 20 jours pour P. rosae et de 40 jours pour D. brassicae. Le modèle d'éclosion de ces deux espèces n'a pas été affecté.  相似文献   

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