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1.
Par repiquages successifs d'isolats de Phytophthora citrophthora sur du milieu V8-CaCO3 clarifié gélosé, contenant 100 μg ml?1 de métalaxyl, des souches plus résistantes que la souche mère ont été obtenues. Cette adaptation s'accompagne d'une diminution de la croissance sur milieu sans fongicide et du pouvoir pathogéne. La fréquence de zoospores capables de former spontanément une colonie sur 100 μg ml?1 de métalaxyl est de l'ordre de 10?4. Un traitement des zoospores à la N-méthyl-N′-nitro-N-nitrosoguanidine (30 μg ml?1 pendant 10 min) augmente cette fréquence par un facteur de 10–16 fois. Les souches résistantes ainsi obtenues ont la même croissance sur milieu sans fongicides et sont aussi pathogènes sur feuilles d'agrumes que les souches mères, alors que les souches sélectionnées sans traitement mutagène présentent les mêmes caractéristiques que celles obtenues par adaptation.  相似文献   

2.
Cent quatre-vingts hybridomes sécrétant des anticorps monoclonaux dirigés contre Erwinia amylovora ont été produits en fusionnant des cellules myélomateuses IR983F avec des lymphoblastes B immuns issus de la rate ou des ganglions poplités de rats LOU/C immunisés contre cette bactérie. Parmi ces hybridomes, trois lignées cellulaires ont été sélectionnées car elles produisaient un anticorps monoclonal réagissant uniquement vis-à-vis d'E. amylovora. Les trois anticorps monoclonaux purifiés du liquide d'ascite réagissaient, par ELISA et par immunofluorescence, vis-à-vis de 93 souches différentes d'E. amylovora. Ces anticorps monoclonaux ne réagissaient ni avec d'autres espèces d'Erwinia, ni avec des espèces de Pseudomonas, de Xanthomonas et d'Enterobacter. Par ailleurs, l'un de ces anticorps monoclonaux a été testé, avec succès, par ELISA en utilisant comme antigène les surnageants de culture liquide de 91 souches d'E. amylovora. Par contre, les surnageants des cultures liquides inoculées avec 88 souches d'espèces différentes n'ont pas montré de réaction vis-à-vis de cet anticorps monoclonal. Il peut donc être utilisé comme réactif dans les tests d'identification spécifique de l'agent phytopathogène du feu bactérien.  相似文献   

3.
B. DIGAT 《EPPO Bulletin》1987,17(2):281-286
Le pelargonium (Pelargonium x hortorum et P. x hederaefolium) représente en France et dans la CE l'une des plus importantes cultures florales en pot. Cependant, dans les établissements de multiplication, cette plante est soumise à des attaques fréquentes de bactérioses causées par Xanthomonas campestris pv. pelargonii et, à un degré moindre, par la bactérie des galles feuillées Rhodococcus fascians. La bactériose due àX. c. pv. pelargonii se caractérise par de longues périodes de latence durant lesquelles les symptômes de la maladie peuvent disparaître, bien que la bactérie puisse être présente à la surface des feuilles ou même dans le système racinaire de la plante. Par conséquent, la sélection visuelle est insuffisante et il est devenu nécessaire de mettre au point des méthodes de détection suffisamment fiables et économiquement rentables pour être adoptées par les multiplicateurs eux-mêmes. Trois méthodes sont actuellement proposées: l'isolement de la bactérie sur milieu de culture, l'histofluorescence et l'immunofluorescence. Le principe de chaque méthode est brièvement rappelé et la comparaison des méthodes est effectuée en mettant l'accent sur les avantages et les inconvénients de chacune d'entre elles. Un schéma type de sélection sanitaire vis-à-vis des bactérioses du pelargonium pour un établissement multiplicateur est proposé. L'organisation générale de la certification sanitaire en France et les relations entre les organismes qui la contrôlent et y prennent part sont rappelées. En définitive, l'application de la certification sanitaire semble bien avoir pour conséquences directes une amélioration de la qualité des plants de pelargonium ainsi qu'une augmentation de la productivité des établissements multiplicateurs français depuis ces 10 dernières années.  相似文献   

4.
L'étude du pouvoir antagoniste des spores et du mycélium de 11 souches de Trichoderma appartenant à neuf ‘species aggregates’ (classification de Rifai) a été réalisée sur les spores et le mycélium d'une souche de Botrytis cinerea résistante au bénomyl. Six gouttes contenant chacune une suspension de spores de Trichoderma (1, 10 ou 100 spores par μ1) et de B. cinerea (1 ou 10 spores par μl) sont déposées à la face inférieure d'une feuille de vigne du cv. Muscadelle placée en chambre humide à la température de 22°C. Dix jours après l'inoculation, les nécroses formées pour chacune des huit répétitions par traitement sont notées. La confrontation mycélienne d'une culture de B. cinerea et de chaque souche de Trichoderma pendant des temps variables à la température de 22°C a permis d'observer la vitesse de recouvrement du mycélium de B. cinerea et de vérifier sa viabilité après transfert sur un milieu contenant du bénomyl. Nous avons pu montrer qu'à l'égard de B. cinerea, le pouvoir antagoniste des spores de 11 souches de Trichoderma est semblable à celui de leur mycélium. Deux groupes de souches ont pu etre différenciés: sept souches très antagonistes appartenant aux espèces T. hamatum, T. harzianum, T. koningii, T. longibrachiatum et T. viride; quatre souches non antagonistes appartenant aux espèces T. aureoviride, T. polysporum, T. pseudokoningii et T. reesei.  相似文献   

5.
Les résultats obtenus montrent que l'activité biocide du bromure de méthyle est correctement mesurée par le produit C1T (concentration du bromure de méthyle dissous en mmole 1?1 x temps d'exposition en heures des organismes au toxique), mesure qui convient spécialement aux traitements du sol, le gaz y étant présent en solution aqueuse. Les valeurs de C1T qui produisent un effet léthal varient selon les particularitiés morphologiques des organismes et la température pour des raisons de réactions biochimiques et de cinétiques d'échanges physico-chimiques. Il existe de plus un seuil de concentration minimale en deçà duquel l'effet pesticide n'est plus perceptible. Dans nos conditions standardisées de mesure, il apparaît que l'effet nématicide et herbicide se manifeste pour des C1T semblables, alors que les champignons et surtout les bactéries sont plus résistants. Ainsi, les perturbations observées sur la flore bactérienne du cycle de l'azote à la suite d'un traitement ne sont généralement que temporaires. Il est prudent toutefois d'éviter les traitements à fortes doses.  相似文献   

6.
M. RID 《EPPO Bulletin》1981,11(3):213-224
L'explosion récente du feu bactérien dans les vergers de pomoidées du sud-ouest de la France crée pour ce pays et les contrées productrices de la zone méditerranéenne une situation très vulnerable. Le rôle des facteurs qui ont favorise cette extension est discuté: conditions climatiques (température élevée et fréquence des précipitations), structure variétale des vergers (dominance de cultivars sensibles et très sensibles), étalement des secondes floraisons jusqu'à l'automne, activité intense des insectes et des oiseaux. La nécessité d'une intensification des recherches adaptées aux systèmes de production de l'Europe méridionale est justifyée. Les recherches sont à l'heure actuelle orientées vers une méilleure connaissance des sources d'inoculum et de l'épidémiologie d'Erwinia amylovora dans les conditions du verger français, l'établissement de schémas de prevision des risques de développement de la maladie utilisables par l'ensemble des pays concernés et, avec leur concours, l'étude de la variabilityé de la bactérie qui conditionne l'orientation des programmes de sélection pour la résistance du poirier et du pommier. Les programmes mis en place sont complémentaires de ceux des Etats-Unis et de l'Europe du Nord, en demeurant tournés vers l'économie de la zone méditerranéenne.  相似文献   

7.
8.
B. DIGAT  L. GARDAN 《EPPO Bulletin》1987,17(4):559-568
Certaines bactéries de la rhizosphère, et en particulier celles appartenant au groupe Pseudomonas fluorescens-putida, peuvent stimuler la croissance des plantes et réduire les attaques de certains agents pathogènes du sol. Au niveau d'une rhizosphère particulière, il existe de nombreux biovars qui diffèrent entre eux par plusieurs caractères. Il apparait done indispensable de les étudier plus précisément sur le plan taxonomique avant d'opérer une sélection. Dans cette étude, nous avons caractérisé 252 isolats de P. fluorescens et de P. putida appartenant à trois biotopes différents: rhizosphères de betterave, de carotte et de laitue. L'utilisation de microméthodes permet d'étudier pour chaque isolat l'assimilation de 147 substances (49 acides aminés, 49 acides organiques, 49 hydrates de carbone) et d'estimer la variabilité métabolique au sein du biotope. De plus, l'étude de la sensibilité aux agents antimicrobiens et des caractères sérologiques peuvent, non seulement constituer d'importantes sources d'information sur la variabilité intrinséque de ces souches, mais aussi sont indispensables dans tout tracage épidémologique au cours des expérimentations telles que les bactérisations de sol ou de matériel végétal. En vue d'utiliser certaines souches bénéfiques pour les plantes, l'un des principaux caractères retenus sera done leur faible variabilité. Cependant, d'autres critères importants de sélection sont à retenir et, parmi ceux-ci, l'intensité de la production de sidérophores, l'aptitude à produire des exopolysaccharides, la capacité d'antagonisme in vitro et celle de stimuler la croissance de plantes-tests semblent etre primordiales.  相似文献   

9.
Il a été démonstré que les Fusarium spp., et en particulier les F. oxysporum, jouent un role dominant dans les mécanismes de résistance aux fusarioses vasculaires de certains sols. Vu l'activité très differente des souches isolées de ces sols et la nécessité d'appliquer des méthodes de lutte biologique efficaces contre les fusarioses vasculaires, il importe de choisir les souches les plus actives. La méthode décrite utilise, comme modèle d'étude, le couple lin-F. oxysporum f. sp. lini et repose sur l'évaluation de l'antagonisme exprimé par des souches de Fusarium non pathogènes introduites et incubées à 25°C pendant 20 j dans un sol préalablement traitéà la chaleur (100°C, 60 min). Elle a permis de travailler sur un nombre élevé de plantes et avec des quantités de terre très limitées et d'obtenir rapidement les resultats. Elle s'est révélée très sensible et a permis de sélectionner les souches, soit sur leur aptitude à coloniser le sol, soit sur leur aptitude à coloniser les racines de la plante et à y induire d'éventuels phénomènes post-infectieux de défense.  相似文献   

10.
La DE50 de vinchlozoline pour des souches de Botrytis cinerea isolées de 1980 à 1984 varie de 2 μM a plus de 300 μM de vinchlozoline, néanmoins 93% des souches présentent une DE50 comprise entre 2 et 24 μM. En l'absence de fongicide, la capacité saprophytique et pathogéne des souches résistantes est dans l'ensemble égale ou légèrement inferieure à celle des souches sensibles. En présence de vinchlozoline, à des concentrations inhibant les souches sensibles, les souches résistantes colonisent les féves, les paprikas ou les rondelles de concombre; toutefois, les substrats traités sont généralement moins rapidement colonisés que les témoins non traités. Ce retard augmente avec la concentration en fongicide et diminue lorsque le niveau de résistance de la souche croît; les souches à DE50 supérieure á 300 μM de vinchlozoline ne sont plus affectées par le traitement. L'association de la vinchlozoline avec d'autres fongicides présente un effet synergique sur certaines souches. Le mélange vinchlozoline+tolylfluanide réduit la fréquence d'apparition de colonies résistantes in vitro. Les souches + DE50 supérieure à 300 μM sont plus sensibles aux pressions osmotiques élevées quc les souches sensibles.  相似文献   

11.
Aucune lutte chimique n'est actuellement utilisable contre la plus grave maladie du champignon de couche, causée par Pseudomonas tolaasii. La lutte biologique avec ?antagoniste P. fluorescens a reduit les pertes de 30 à 60%, mais dans la pratique ce résultat est insuffisant et exige une amélioration; parmi les différentes voies possibles, nous avons retenu ?utilisation de bactériophages. Plusieurs phages ont été purifyés à partir de carpophores malades. Leur sélectivité vis-à-vis de différentes bactéries pathogènes ou saprophytes isolées de plusieurs écosystèmes a étéétudiée. Nous avons retenu les phages fortement agressifs pour P. tolaasii et tempérés pour la souche de P. fluorescens utilisée en lutte biologique. On a done conçu un système ?apport de phages par traitement des cultures avec un mélange de ?antagoniste P. fluorescens et des phages. Au cours de premiers essais, ?addition des effets de ?antagoniste et des phages lytiques a permis de réduire significativement les pertes en culture (>80%), mais plusieurs paramètres restent à préciser avant une utilisation à plus grande échelle. Ce travail amène aussi à s'interroger sur le rôle des bactériophages dans la dynamique des populations naturelles des Pseudomonas spp., utiles ou nuisibles pour les champignons.  相似文献   

12.
L. GARDAN  M. DEVAUX 《EPPO Bulletin》1987,17(2):241-250
Découverte aux Etats-Unis en 1913 par Barss, la bactériose du noisetier est maintenant présente en Italie, Turquie, France, Yougoslavie, Royaume-Uni, URSS, Afrique du Nord et Australie. En France, elle est présente dans les marcottières et dans les vergers. La maladie se manifeste par des annulations de bourgeons, des nécroses de pousses herbacées et de rameaux et par des chancres. Des taches sont aussi observées sur les feuilles, les cupules des fruits et sur la coque (talon noir). La bactérie a une phase épiphylle puisque 104–108 cfu par feuille sont détectées pendant toute la période végétative dans les marcottières et les vergers. Cette phase épiphylle est reproduite par pulvérisation d'une suspension bactérienne. Au microscope électronique à balayage les bactéries ont été localisées. Elles ont aussi été détectées à la surface et dans les bourgeons (10–107 bactéries). Dans les vergers malades le taux de bourgeons contaminés varie de 0 à 90%. Par inoculation des bourgeons par piqûre, les tissus se révèlent sensibles d'octobre à juin. Les méthodes de lutte consistent à produire de jeunes plants sains, à tailler les organes malades et à pulvériser des produits cupriques au printemps et à l'automne.  相似文献   

13.
E. BRUNEL  M. LAHMAR 《EPPO Bulletin》1983,13(2):201-207
Dans les conditions de l'ouest de la France, la mouche de la carotte, Psila rosae, et la mouche du chou, Delia brassicae, ont une biologie très voisine par le nombre de générations, la faculté des adultes à pondre peu après leur éclosion et leur capacitéà résister au froid hivernal qui se traduit par un arrêt de développement du type diapause. Les pupes de P. rosae, formées d'octobre à janvier, et de D. brassicae, formées d'octobre au début de novembre, peuvent servir d'éléments pour définir le début des éclosions printanières, à condition de les soumettre à un, deux ou trois chocs thermiques de 2–4 ou 6 jours à 15 ou 20°C. Ces chocs ont été appliqués à partir de la fin janvier, après rupture de la diapause, c'est-à-dire au moment où la pupe poursuit son évolution en relation avec les sommes de températures. Pour P. rosae, la longueur du choc thermique n'a pas eu d'incidence, mais le développement de l'insecte a été réduit en fonction du nombre de chocs. En çe qui concerne D. brassicae, la situation était plus complexe: à 15°C, un choc thermique n'avait pas d'effet, mais les chocs subséquents ont accéléré le développement; à 20°C, un ou plusieurs chocs de 2 ou 4 jours demeurèrent sans grande conséquence, alors qu'un choc de 6 jours a sensiblement accéléré l'évolution. La répétition des chocs est restée sans conséquence sur les résultats. Les sorties des adultes se sont trouvées avancées de 20 jours pour P. rosae et de 40 jours pour D. brassicae. Le modèle d'éclosion de ces deux espèces n'a pas été affecté.  相似文献   

14.
La semence contaminée représente un facteur de dissémination capital pour Ditylenchus dipsaci. La pratique de la fumigation au bromure de méthyle permet l'éradication des individus anabiotiques contenus dans les lots de semences. L'étude de plusieurs techniques au cours de diverses combinaisons de concentration (C) et de durée (T) montre que pour la fumigation de lots de luzerne l'éradication de D. dipsaci est atteinte, par exemple, à pression atmosphérique avec 80 g/m3 pendant 16 h (C x T théorique de 1280), ou après vide préalable avec 50 g/m3 pendant 20 h (C x T théorique de 1000). Si aucune altération de la faculté germinative n'est observée, même apres un delai de 2 ans après le traitement, on constate qu'un certain effet fongicide peut se révéler intéressant. Avec Vicia faba, les cssais préliminaires indiquent que pour cette espèce à grosse graine, le nématode est mieux protégé dans les cotylédons. La limite entre l'action nématicide et phytotoxique est restreinte; la technique du vide partiel pourrait présenter un intérêt. Pour l'ail, l'éradication de D. dipsaci est possible par la fumigation des têtes entières, mais un effet phytotoxique est à redouter au-delà d'un produit C x T théorique de 800. Cette phytotoxicité, grave si la dormance de l'ail est levée, peut s'expliquer par une adsorption marquée. Il est néccssaire de poursuivre l'expérimentation en évaluant les risques présentés par d'éventuels résidus bromés dans les caïeux et en réétudiant l'utilisation de la phosphine, malgré son efficacité insuffisante lors de premiers essais.  相似文献   

15.
Armillaria obscura est un parasite agressif du pin maritime dans les Landes (Sud-Ouest de la France), alors qu'A. mellea est responsable de pertes importantes dans le vignoble bordelais. La fumigation au bromure de méthyle sous bâches est la méthode de désinfestation couramment utilisée. Des essais de laboratoire ont permis d'établir la DL 95 pour A. obscura dans des baguettes de bois (1738 g·h/m3). Si ces baguettes sont laissées en contact avec le sol pendant 15 jours après le traitement, il est constaté qu'elles sont colonisées par des Trichoderma. Ce résultat confirme l'expérience américaine selon laquelle A. mellea peut être éliminé par des doses sublétales, grâce à un effet indirect sur les antagonistes. Une série d'essais réalisés en plein champ à quatre stations dans le Sud-Ouest de la France a permis de comparer les produits CT déterminés dans le sol à la mortalité d'A. obscura; la DL 100 était proche de 2000 g·h/m3. Vu les valeurs des CT réels, il doit être possible de diminuer la dose couramment utilisée (100 g/m2), compte tenu de la diffusion rapide du fumigant dans les terrains sablonneux et de l'effet des antagonistes naturels à des doses sublétales.  相似文献   

16.
Des travaux antérieurs ayant permis de démontrer que des souches non pathogènes de Fusarium sont impliquèes dans les mécanismes de résistance des sols aux fusarioses, nous avons tenté d'utiliser des souches de Fusarium sélectionnées pour lutter contre ces maladies. Les bons résultats obtenus en conditions expérimentales nous ont conduits à mettre en place un réseau d'expérimentation en conditions normales de culture dans des serres de production de tomates et de melons. Le premier problème à résoudre est celui de la production massive d'inoculum, de sa conservation et de son introduction dans les sols et substrats de cultures. La production de l'inoculum est réalisée en fermenteur, les propagules produites soni récupérées par filtration et mélangées avec du talc, support inerte qui après avoir été séché assure la conservation et la distribution de cet inoculum dans des conditions satisfaisantes. Les quantités d'inoculum produites en 1985–86 ont permis de réaliser plusieurs essais de lutte dans des conditions normales de production. L'inoculum protecteur est apporté, soit dans les substrats de culture hors sol au moment de leur ensachage, soit dans les sols en place, immédiatement après leur désinfection au bromure de méthyle. L'installation de la souche protectrice est suivie régulièrement grace à des analyses microbiologiques et la gravité de la maladie est notée régulièrement en cours de culture. Les résultats enregistrés en 1986, variables d'une situation à l'autre, ne permettent pas de porter un jugement définif sur l'intéret de ce procédé de lutte. Ils sont cependant intéressants et permettent d'organiser sur des bases plus solides notre campagne d'expérimentation 1986–87.  相似文献   

17.
L'équilibre de la mycoflore du sol de culture de tomate en serre, après désinfection au bromure de méthyle, subit une perturbation importante, jusqu'à la profondeur de 30 cm. Dans nos essais, 4 jours après le traitement du sol, la mycoflore saprophytique était représentée par Aspergillus alutaceus, Paecilomyces lilacinus, Penicillium chrysogenum, P. funiculosum, P. herquei, P. nigricans et Trichoderma viride, champignons apparemment tolérants ou résistants alors qu'en majorité la mycoflore parasitaire n'était pas isolée à partir du sol traité. Cette constatation permet d'envisager l'utilisation de ces saprophytes connus comme antagonistes, pour lutter contre les champignons phytopathogènes des racines de la tomate. La mycoflore parasitaire commencait à réapparaitre 12 jours aprés la désinfection (Alternaria alternata et Verticillium albo-atrum); celle de la zone située à 30–40 cm de profondeur n'était pas influencée par le traitement. Pourtant certains champignons pathogènes présents dans cette zone (Colletotrichum coccodes, Fusarium moniliforme, F. oxysporum, F. solani, Pyrenochaeta lycopersici, V. albo-atrum, V. dahliae) peuvent ravitailler les couches supérieures et provoquer des dégats sur le système racinaire de la tomate.  相似文献   

18.
Les antigènes portés par le lipopolyoside (LPS) de Pseudomonas syringae sont étudiés par la technique d'immunodiffusion. Des souches appartenant à 12 pathovars ont été testées avec 14 sérums. Il apparaît que les antigènes communs ne sont pas répartis au hasard. Jusqu'à présent on distingue six sérogroupes. Les pathovars (sauf exceptions) se classent sans ambiguïté dans l'un des sérogroupes. Les six sérogroupes sont d'importance inégale. Certains sont assez spécifiques d'un pathovar TAB (tabaci), LAC (lachrymans), PHA (phaseolicola) et MOP (mors-prunorum). D'autres accueillent plusieurs pathovars: APT-PIS (aptata+pisi+glycinea) et PER-TOM-SAV (persicae+tomato+savastanoi+maculicola+syringae souche-type). Des souches bactériennes, en général présentes dans les trois collections de bactéries phytopathogènes (NCPPB, PDDCC et CFBP), sont désignées comme références sérologiques.  相似文献   

19.
D. CADAHIA 《EPPO Bulletin》1986,16(3):537-541
Des dégâts importants sont causés en Espagne par les organismes suivants de la liste A2 de I'OEPP: le champignon Ceratocystis ulmi (souche agressive NAN) et l'insecte xylophage des eucalyptus Phoracantha semipunctata. Au sud de l'Espagne, une grave maladie des palmiers est probablement due àFusarium oxysporum, mais l'appartenance de la souche responsable à la forme albedinis (organisme A2) reste àétablir. De même, bien que la présence de l'organisme A2 Ceratocystis fimbriata f.sp. platani ait été signalée en Espagne, l'identification reste à confirmer. Enfin, le champignon Melampsora medusae, les bactéries Xanthomonas populi et Erwinia amylovora, le lépidoptère polyphage défoliateur Hyphantria cunea et le coléoptère défoliateur des eucalyptus Gonipterus scutellatus, tous appartenant à la liste A2 de l'OEPP, sont également à craindre, en raison de leur proximitéà nos frontières et du danger potential qu'ils représentent pour nos forêts et plantations de production et d'ornement.  相似文献   

20.
Des pourritures et flétrissements bactériens dus àErwinia chrysanthemi sont inventoriés aujourd'hui sur plus de 25 espèces de plantes cultivées (dont la pomme de terre depuis 1971) et dans de norabreux pays tempérés ou tropicaux. Cette diversité géographique et de gamme d'hôtes mérite des études approfondies. L'espèce bactérienne E. chrysanthemi est subdivisée dans le Bergey's Manual de 1984 en six pathovars: chrysanthemi, dianthicola, dieffenbachiae, paradisiaca, parthenii et zeae. Que faire des E. chrysanthemi isolées de pomme de terre, tomate, endive, artichaut? Au lieu de classer les isolats en pathovars, il paraît souhaitable, car simple et fiable, d'adopter le classement en biovars d'après des critères physiologiques de laboratoire mis en évidence ces dernières années, et qui se révèlent discriminants (croissance à 39°C; hydrolyse de l'arginine selon Moeller, de la lécithine et de la gélatine; utilisation des sources de carbone suivantes: cis-aconitate, D(-)arabinose, 5-cétogluconate, inuline, mannitol, mélibiose, raffinose, D(-)tartrate). Il est également important, avant d'entreprendre une détection par sérologie, de connaître l'appartenance des isolats aux sérogroupes connus (antigènes de paroi) et leur type flagellaire.  相似文献   

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