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1.
E. BRUNEL  M. LAHMAR 《EPPO Bulletin》1983,13(2):201-207
Dans les conditions de l'ouest de la France, la mouche de la carotte, Psila rosae, et la mouche du chou, Delia brassicae, ont une biologie très voisine par le nombre de générations, la faculté des adultes à pondre peu après leur éclosion et leur capacitéà résister au froid hivernal qui se traduit par un arrêt de développement du type diapause. Les pupes de P. rosae, formées d'octobre à janvier, et de D. brassicae, formées d'octobre au début de novembre, peuvent servir d'éléments pour définir le début des éclosions printanières, à condition de les soumettre à un, deux ou trois chocs thermiques de 2–4 ou 6 jours à 15 ou 20°C. Ces chocs ont été appliqués à partir de la fin janvier, après rupture de la diapause, c'est-à-dire au moment où la pupe poursuit son évolution en relation avec les sommes de températures. Pour P. rosae, la longueur du choc thermique n'a pas eu d'incidence, mais le développement de l'insecte a été réduit en fonction du nombre de chocs. En çe qui concerne D. brassicae, la situation était plus complexe: à 15°C, un choc thermique n'avait pas d'effet, mais les chocs subséquents ont accéléré le développement; à 20°C, un ou plusieurs chocs de 2 ou 4 jours demeurèrent sans grande conséquence, alors qu'un choc de 6 jours a sensiblement accéléré l'évolution. La répétition des chocs est restée sans conséquence sur les résultats. Les sorties des adultes se sont trouvées avancées de 20 jours pour P. rosae et de 40 jours pour D. brassicae. Le modèle d'éclosion de ces deux espèces n'a pas été affecté.  相似文献   

2.
L'établissement d'un modèle de développement pour la tordeuse de la pelure, Adoxophyes orana, basé sur les sommes de températures, est primordial pour l'avertissement Il permet à l'arboriculteur d'effectuer un minimum d'échantillonnages des populations aux moments les plus opportuns, afin de prendre les décisions qui s'imposent pour l'application de la lutte dirigée. Les essais effectués en laboratoire et à l'extérieur ont montré que le seuil de développement des ?ufs est de 10°C, celui des larves de la génération d'été se situe entre 7 et 8°C, alors que celui des larves de la génération hivernante est de 10°C. Le seuil de développement pour la phase nymphale est légèrement supérieur à 10°C. En admettant une vitesse de développement proportionnelle à la température, les durées des phases embryonnaires et nymphales sont de 90 degrés-jours (dj) au-dessus du seuil de 10°C. Le développement larvaire de la génération d'été est en moyenne de 430 dj au-dessus du seuil de 7°C. Les implications de ce modèle pour l'avertissement établi par les services officiels ainsi que pour la stratégie de lutte contre la tordeuse de la pelure sont commentées dans ce travail.  相似文献   

3.
W. Mueller 《EPPO Bulletin》1974,4(3):347-355
Les méthodes biomété orologiques qui intéressent les biologistes appelé s à développer des systèmes de lutte intégrée se distinguent nettement de la climatologie traditionnelle de l'abri. D'une façon générale, les différences peuvent se résumer comme suit: –les investigations se font essentiellement à l' échelle microclimatique; –les instruments sont très élaborés et particulièrement adaptés au but recherché; –l'établissement du réseau d'observations et les périodes d'études dependent des exigences biologiques; –la durée des périodes d'observation est limitée et la densité du réseau climatologique relativement faible grâce au recours à l'échantillonnage représentatif. L'interprétation des résultats biométéorologiques est en général difficile puisqu'il y a souvent superposition de deux ou d'un nombre plus élevé de facteurs. II est done prudent d'inclure également, dans l'appréciation générale, les données de laboratoire et de s'efforcer de remplacer les données plus ou moins empiriques par des fonctions précises. Cette approche est proposée sous la forme d'une étude quantitative du bilan énergétique et hydrique des ravageurs. On peut ainsi obtenir des résultats de portée étendue, reposant sur des données physiques, d'une part, et des renseignements quantitatifs, d'autre part. Un certain nombre de facteurs simples ou composés tels que le vent et la faculté de refroidissement sont à considérer dans les études biométéorologiques puisqu'ils contribuent à caractériser, et partant, à prévoir le comportement des espèces (par exemple l'activité de vol du carpocapse des pommes). En définissant des « types de temps » favorables à l'activité d'un ravageur, il serait possible de prévoir le comportement de l'espèce en question. Enfin, l' étude conjointe des vues prises par satellites à l'aide de films à infrarouge, thermiquement sensibles, et des observations biométéorologiques faites au sol apportera sur le plan macro- et méso-climatique des éléments eminemment utiles au développement de la lutte intégrée.  相似文献   

4.
Des expériences conduites en 1963 avec des pupes de Rhagoletis cerasi ont révélé qu'une température de base de 5°C et une somme de températures effectives de 430 degrés-jours étaient nécessaires pour le début du vol. A partir des températures du sol (à 5 cm de profondeur) et des stations d'observation des pupes implantées sous les cerisiers, on a pu mettre en évidence une forte corrélation entre les dates de début de vol calculée et observée, et classer les principales régions de Suisse productrices de cerises en zones précoce, moyenne et tardive en ce qui concerne le développement de Rhagoletis cerasi. Utilisés avec le système de prévision mis au point au nord de la Suisse pour les vergers de cerisiers, les présents outils de prévision autorisent une estimation précise de la première apparition du ravageur et de la maturation du fruit dans les régions spécifiées. Quant au système de prévision pour Eupoecilia ambiguella, il utilise les sommes de températures maximales journalières à partir du 1er janvier. Il existe une bonne corrélation entre la date correspondant à 950 degrés-jours et le début du premier vol. Les données obtenues au cours du vol de la première génération permettent de prévoir le début, le maximum et la durée probable du second vol, qui est d'une importance économique beaucoup plus grande.  相似文献   

5.
G. LORGUE 《EPPO Bulletin》1988,18(2):309-316
En France, le Centre National Antipoison Vétérinaire et le laboratoire de toxicologie analytique qui lui est associé traitent en moyenne 4000 cas par année d'intoxications animales, collectives ou individuelles. Sur ce total, une proportion importante est due à l'ingestion de rodenticides, soit de toxicité immédiate, soil anticoagulants. Parmi les premiers, le chloralose, le scilliroside, les phosphures, le calciférol sont les plus incriminés; parmi les seconds, le coumafène, malgré une baisse d'utilisation marquée depuis quelques années, reste encore le plus impliqué. Les intoxications sont souvent la conséquence de l'ingestion d'appâts ‘malveillants', c'est-à-dire destinés (par leur nature, leur disposition) à des espèces autres que les rongeurs; plus de 70% des appâts envoyés au laboratoire sont de ce type. Le chien est l'espèce la plus touchée (il constitue à lui seul près de 60% des appels).  相似文献   

6.
Le Service français de la protection des végétaux assure la surveillance phytosanitaire du territoire et des frontières, et est responsable du contrôle des fumigations. Les neuf principaux ports sont équipés d'installations d'une capacité totale de presque 2000 m3, travaillant sous vide partiel. Une nouvelle legislation autorise également la fumigation sous bâche ou dans le conteneur. Le bromure de méthyle reste le principal produit utilisé, l'HCN et l'oxyde d'éthylène servant à certains traitements spéciaux. La phosphine ne convient, ni au traitement sous vide, ni aux chaînes commerciales rapides. Toutefois, son utilisation pour le traitement des produits en transit pourrait présenter un grand intérêt si les problèmes de sécurité et d'efficacité peuvent être résolus.  相似文献   

7.
La deltaméthrine appliquée en pulvérisation à la dose de 20 g ha-1 au stade 1 mà 1,20 m du maïs exerce une toxicité marquée sur une population de syrphes en phase d'installation. Le traitement a un effet également négatif sur microhyménoptères adultes, mais neutre en revanche sur une population de Scymnus arrivant 3 semaines plus tard. Le chlorpyriphoséthyl appliqué au stade ‘70% panicules visibles’a un impact plus limité que la deltaméthrine sur syrphes et microhymenoptères, par contre sa toxicité est plus marquée à l'égard de Scymnus. Comme, pendant toute la durée de l'essai, la population de Rhopalosiphum padi dans les deux parcelles traitées est restée inférieure ou comparable à celle du témoin, l'hypothèse d'une relation entre la destruction de certains auxiliaires et la proliferation de pucerons n'est pas vérifiée. Néanmoins, dans trois des 15 essais sur la valeur pratique de la deltaméthrine contre O. nubilalis menés en France en 1980–1983, les populations de pucerons ont augmenté significativement en fin de saison. Les causes du phénomène sont encore mal percues.  相似文献   

8.
La récente extension de l'aire culturale des maïs-grains pose, notamment dans le nord et l'ouest de la France, des problèmes de récolte, de séchage et de conservation. Le stockage à l'état humide, compatible avec l'efficacité nutritionnelle, est alors préconisé. L'anaérobiose, d'une part, et les stabilisants chimiques, d'autre part, représentent deux moyens de limiter la microflore dégradante des grains humides au cours de leur stockage. Les modifications de l'environnement se traduisent alors par un déplacement de l'équilibre biologique et une succession originale des cortèges floristiques. Cette évolution dynamique, établie par des observations répétées et confirmée par l'expérience, est transcrite sur un diagramme qui intègre les paramètres les plus déterminants: gradients d'anaérobiose, d'humidité, de température, de pH, seuil de tolérance vis-à-vis du stabilisant éventuel, sans oublier l'aptitude compétitive des espèces. Dès lors, les relevés floristiques instantanés, mais replacés dans l'échelle temps, prennent une autre signification que l'inventaire statique; des extrapolations sont permises en amont et en aval de la présente étape. Ainsi peut-on retracer, dans une certaine mesure, « l'histoire du lot » ou bien pressentir son comportement ultérieur. La première démarche tend à préciser la qualité biologique et nutritionnelle du substrat; la deuxième autorise des prévisions de conservation.  相似文献   

9.
La désinsectisation des grains et des produits céréaliers par un choc thermique est un moyen simple de lutte curative qui peut être rapidement installé dans les entreprises agro-alimentaires. L'étude d'un procédé de désinsectisation thermique du blé et de ses produits de mouture dans un lit fluidiséà haut rendement est présentée. Il est montré qu'avec un équipement de laboratoire, puis à l'échelle pilote, les lits fluidisés à haute température (60 à 180°C) sont efficaces pour détruire rapidement l'infestation apparente ou cachée sans élever la température du produit au-dessus de 72°C et avec un refroidissement immédiat. Le choc thermique à des températures d'air n'excédant pas 120°C n'altère pas de façon significative l'ensemble des qualités technologiques des produits désinsectisés: blé tendre panifiable, blé dur et semoules. Le prix de revient global du traitement est comparable à celui d'une fumigation. Son usage systématique est possible sur une gamme de produits dérivés des céréales qui ne peuvent recevoir d'application avec un insecticide de contact.  相似文献   

10.
La connaissance de la longévité des semences enfouies dans les sols cultivés est un élément indispensable à l'estimation des risques d'infestation des parcelles agricoles. Le dispositif expérimental est constitué de parcelles artificiellement infestées par semis de 17 mauvaises herbes annuelles, et cultivées en monoculture de blé d'hiver ou d'orge de printemps. L'évolution annuelle du stock semencier est étudiée sur une période de 5 ans, en l'absence de toute réinfestation par de nouvelles semences. La viabilité des semences est aussi estimée et des analyses de flore permettent d'observer les pertes dues aux levées de plantules. Les résultats montrent que l'evolution du potentiel semencier est plus ou moins rapide selon les espèces; deux groupes ont été constitués: (i) espèces àévolution rapide, à taux annuel de deéroissance voisin de 80%, pour l'ensemble desquelles les levées au champ représentent en moyenne 15% du stock annuel (Alopecurus myosuroides, Avena fatua, Centaurea cyanus, Galium aparine, Lapsana communis et Matricaria perforata); (ii) espèces àévolution lente, à taux annuel de décroissance voisin de 40%; la viabilité des semences de certaines espèces augmente au cours de la conservation; les levées ne représentent en moyenne que 8% du potentiel semencier (Aethusa cynupium, Amaranthus ratro-flexus, Capsella bursa pastoris, Chenopodium album, Euphorbia exigua, Fallopia convolvulus, Kickxia spuria, Papaver rhoeas, Polygonum persicaria, Sinapis arvensis et Viola arversis). Ces résutats montrent la relativement faible persistance des semences dans les sols cultives; ils sont discutés par rapport à d'autres méthodologies dont les plus criticables au plan agronomique concernent les expérimentations en l'absence de travail du sol.  相似文献   

11.
Le nématode des pins (Bursaphelenchus xylophilus), très certainement originaire d'Amérique du Nord et introduit au Japon où il dévaste les forêts, a été signalé en 1979 sur Pinus pinaster dans le sud-ouest de la France, en association avec des taches de dépérissement à propagation lente. Il s'agit en fait d'une souche morphologiquement proche de B. mucronatus, espèce non virulente décrite au Japon en 1979. Elle s'en distingue cependant par différents caractères biologiques, dont un pouvoir pathogène plus élevé vis-à-vis des jeunes pins et la possibilité de donner des croisements fertiles avec B. xylophilus. Elle pourrait jouer un rôle de sensibilisation à d'autres agents pathogènes. On doit done considérer que B. xylophilus n'est pas, comme on aurait pu l'espérer, endémique et peu virulent en France. Les risques d'introduction et d'extension du nématode des pins en Europe demeurent, par conséquent, entiers et redoutables. Les bois de conifères massifs, dans lesquels peuvent survivre les larves des insectes vecteurs, sont les voies d'introduction les plus à craindre et il existe, parmi les espèces européennes de xylophages, des insectes potentiellement capables de prendre le relais et de répandre la maladie qui est plus à redouter dans les régions àétés chauds. Une surveillance attentive, avec analyse nématologique de tout foyer nouveau de dépérissement des coniféres, et une calcination immédiate de tout arbre atteint sont des nécessités absolues pour enrayer une éventuelle extension.  相似文献   

12.
Y. Baye 《EPPO Bulletin》2007,37(1):153-155
L’effet du stress hydrique, du stade d’application et des adjuvants sur l’efficacité du glyphosate contre Solanum elaeagnifolium Cav. ont étéétudiés en 1995 et 1996. Il en est de même pour l’effet de la qualité de l’eau de bouillie pour l’aminotriazole en 1996 et 1997. Les résultats montrent que le sulfate d’ammonium améliore nettement l’efficacité du glyphosate utiliséà des doses de 2160 g s.a./ha. Les efficacités obtenues à 360 jours après traitement sont très significativement meilleures dans les parcelles irriguées légèrement (82%) que dans celles maintenues sous stress hydrique (45%). Le contrôle de la mauvaise herbe par le glyphosate s’est avéré bon aussi bien pour les traitements au stade floraison que pour ceux au stade fructification (baies vertes). Les semences issues de plantes traitées au stade floraison ne sont généralement pas viables, contrairement à celles issues de traitements au stade fructification, qui sont viables dans la majorité des cas. Pour ce qui est de l’aminotriazole, les résultats montrent que de bonnes efficacités ne sont obtenues qu’à partir des doses de 7200 g s.a./ha et que cet herbicide est efficace même lorsque l’eau de bouillie est dure, contenant des ions antagonistes tels que Na+, Fe++, etc.  相似文献   

13.
Les Avertissements Agricoles en France ont pour objectif de fournir des informations règlementaires, d’aider à la surveillance phytosanitaire du territoire et surtout de donner les moyens de réduire le nombre de traitements. Nos modèles aident essentiellement à cerner les facteurs climatiques, soit en situant globalement le risque de l’année en cours, soit en précisant l’effet de la diversité des climats régionaux. Dans une moindre mesure, les pratiques culturales sont intégrées. Le but reste de formuler des conseils concernant les plages de risques, la nécessité d’un traitement ou non, le choix des produits, les observations à effectuer. La mise en ?uvre des modèles n’est possible qu’en s’appuyant sur un réseau de stations automatiques de climatologie maintenu avec soin. En parallèle un réseau d’observations biologiques est toujours nécessaire. L’utilisation de 28 modèles par les Services Régionaux de la Protection des Végétaux est passée en revue. Au niveau de l’épidémiologie, la question de l’intégration dans un même modèle des paramètres climatiques et agronomiques se pose toujours, ainsi que celle du niveau de complexitéà ne pas dépasser pour garder une bonne robustesse.  相似文献   

14.
Des populations de doryphores sont réguliérement observées depuis 25 ans, au cours de deux visites annuelles. Ces visites ont lieu selon un parcours déterminé, le long du littoral occidental du Département de la Manche. Les dénombrements d'adultes, de pontes et de larves sont effectués par échantillonnage dans une centaine de cultures. Des données quantitatives et suivies ont été recueillies sur la progression de la contamination par les doryphores, soit par déplacement au sol, soit par vol, dans les nouvelles cultures de printemps. La densité des populations imaginales et larvaires et ses variations d'année en année sont connues pour une vingtaine de localités du littoral. Le taux moyen de multiplication des imagos parfaits printaniers (Ipp) reste élevé en dépit de la lutte obligatoire contre le doryphore. Les causes des importantes fluctuations numériques observées tiennent assurément aux caractéristiques biologiques de l'insecte et aux façons culturales propres à la région. La connaissance des caractéristiques du potentiel biotique du doryphore est essentielle à une meilleure compréhension de la dynamique des populations dans le Cotentin et concerne directement le problème de la protection des lies Anglo-Normandes. Ce sont en particulier les capacityés de dispersion et de résistance au jeǔne des Ipp qui ont été analysées au laboratoire alors que le test de l' envol est utilisé comme critère pour expérimenter la capacityé de dispersion du ravageur. L'aptitude à l'envol des doryphores printaniers, qui est nulle immédiatement après l'émergence du sol, croǐt pendant les 10 premiers jours à 25oC. L'éclairage continu épuise rapidement les individus et le jeǔne prolongé ainsi que l'absence d'eau en augmentent la mortalité, mais la capacityé d'envol des survivants reste néanmoins élevée.  相似文献   

15.
Les pertes de récoltes dues aux nématodes sont importantes et difficiles à réduire, en raison même de la nature des dommages et des relations multiples qui existent entre la plante-hôte et le ravageur. Ainsi, en dehors des dégâts directs, les nématodes peuvent déclencher ou favoriser le développement d'autres maladies, ou agir en tant que vecteur. d'incidence économique est aussi bien quantitative que qualitative. Les semences ou le matériel destinéà la reproduction, qui sont contaminés, devraient être systématiquement détruits ou désinfectés. Le coût des traitements, l'amélioration des pratiques culturales en matière de fumure, irrigation ou assole-ment doivent faire l'objet d'études consciencieuses, de fa?on à assurer une protection économique. Pour mesurer et chiffrer les pertes, on peut utiliser divers critères: essais de pathogénicité en conditions artificielles, traitements de plein champ plus ou moins sélectifs, établissement de formules de corrélation entre les densités de populations révélées par l'analyse du sol et les diminutions de récoltes observées ou escomptées. Les préjudices causés par les nématodes aux diverses cultures européennes sont du même ordre que ceux qui ont été constatés aux Etats-Unis et sétablissent comme suit: 5 % pour les céréales et le maïs, 10 % environ pour la pomme de terre, la betterave et les diverses cultures maraîchères ou ornementales (ce pourcentage est probablement dépassé pour les cultures fruitières). Ces données montrent que l'on sous-estime en général l'importance économique des divers nématodes phytophages, et justifient les mesures préconisées pour en limiter la propagation.  相似文献   

16.
La connaissance du rapport flore levée/stock de semences du sol est nécessaire à la prévision des infestations de mauvaises herbes. Des travaux antérieurs ont montré que ce rapport (ou taux de levée) est en moyenne faible mais pourtant variable entre espèces, années et sites expérimentaux. Cette étude tente d'expliquer la variabilityé du taux de levée annuel, pour quelques dicotylédones à stock assez persistant, au sein de cultures de céréales d'hiver ou de printemps, labourées ou non. La dynamique de la levée et le stock de semences viables sont enregistrées à partir de populations adventices naturelles au cours de deux années successives et sur 26 parcelles cultivées, appartenant an champ d'essai de Grignon, situé dans le Bassin Parisien. Les résultats montrent une relative constance intra- et inter-annuelle du taux de levée pour des conditions voisines d'implantation de la céréale. La variation résiduelle est expliquée pour une même espèce par la distribution verticale des semences dans la couche labouré et peut-être par l'âge moyen du stock. La variabilityé inter-spécifique du taux de levée est à relier à la taille de la semence, à la période de germination de l'espéce mais aussi au mode d'estimation de la viabilité des semences; cependant l'utilisation de la radiographie industrielle aux rayons X a permis de compenser l'insuffisance des tests de germination et de réduire partiellement cette variabilité. De très faibles taux de levée sont observés enfin en l'absence de labour. Un modèle statistique simple est proposé pour rendre compte de la variabilité de ce taux, pour la flore dicotylédone annuelle, en culture d'hiver labourée.  相似文献   

17.
M. HABERT 《EPPO Bulletin》1988,18(3):423-427
Depuis l'automne 1983, le groupe de travail français pluriorganismes (ACTA-INRA-SPV) consacréà l'étude d'Arvicola terrestris scherman a créé et mis en place un réseau d'observations par piégeage exhaustif sur une centaine de communes dans plusieurs régions (Auvergne, Limousin, Franche-Comté, Alsace, Lorraine, Rhône-Alpes). Les piégeurs reçoivent une formation succinte ainsi que des instructions leur permettant de réaliser trois piégeages dans l'année (printemps-été-automne) à l'aide de pièges pinces sur une bande de 100 ± 5 m (méthode Pascal-Meylan). Les fiches de piégeages et le matériel biologique sont collectés et contrôlés par le Service de la Protection des Végétaux. Les autopsies de la totalité des animaux capturés sont assurées par l'INRA ou le SPV. Les résultats sont centralisés au Laboratoire de la Faune Sauvage de l'INRA à Jouy-en-Josas, sous la forme de deux fichiers informatiques. L'analyse globale des premiers résultats des réseaux d'alerte a mis en évidence toute la complexité du phénomène de pullulation chez le campagnol terrestre. Contrairement à l'idée généralement répandue, le phénomène ne présente pas la synchronisation parfaite qu'on lui prête et ceci à diverses échelles: France, région, département, commune. En octobre 1985, en Franche-Comté, nous avons pu délimiter avec précision une zone de 15 communes qui présentait tous les signes précurseurs d'une poussée démographique avec des populations variant de 200 à 370 campagnols à l'hectare. En 1986, plus d'une centaine de communes étaient touchées, regroupées en une zone relativement homogène centrée sur la zone pionnière, avec des densités variant de 200 à 500 campagnols à l'hectare. L'analyse de l'évolution locale des cinétiques de population va nous permettre à terme de diagnostiquer les diverses phases du cycle (croissance, déclin) et en conséquence le déclenchement des alertes agricoles.  相似文献   

18.
M. BESRI  F. DIATTA 《EPPO Bulletin》1985,15(3):379-386
Le long du littoral atlantique marocain. Botrytis cinerea constitue actuellement une menace pour la tomate cultivée sous tunnels plastiques. Les principaux fongicides antibotrytis utilisés, soit en pulvérisation des plantes, soit en badigeonnage des chancres formés sur les tiges ou les deux à la fois, sont le bénomyl, le thiophanate-méthyl, la procymidone et la dichlofluanide. Cependant, malgré une intense protection chimique, le champignon continue á provoquer des dégâts importants sur la culture. L'étude faite au laboratoire sur la sensibilité de plusieurs isolats de B. cinerea vis-à-vis de quelques concentrations des quatre fongicides a montré que le problème de résistance au bénomyl et au thiophanate-méthyl est important sous tunnels plastiques de tomate. Des croissances mycéliennes ainsi que des germinations de spores ont été obtenues respectivement à 500 et à 50 ppm, des concentrations supérieures n'ayant pas été testées. Certains isolats de B. cinerea se sont développés á des concentrations maximales de 5 ppm de procymidone et de 10 ppm de dichlofluanide. Ces concentrations sont trop faibles pour conclure à l'existence de souches résistantes á ces deux produits. Le probléme de la résistance, particuliérement au bénomyl et au thiophanate-méthyl, se pose donc au Maroc et il faut prendre conscience de ce phénomène et adopter une stratégie de lutte pour limiter son impact.  相似文献   

19.
Les maladies dues à des micro-organismes vivant dans le sol ne peuvent être caractérisées sans prendre en compte l'ensemble des composants du sol (physiques, chimiques et microbiologiques) où elles se manifestent. C'est pourquoi le concept de potentiel'infectieux du sol proposé se définit comme la quantité d'énergie pathogène stockée et disponible dans le sol. L'expression au champ du potentiel infectieux dépend des facteurs climatiques. Le potentiel infectieux du sol est mesuréà l'aide d'un test biologique appliqué en conditions standards. La relation obtenue entre la quantité de sol et le taux de mortalité sur la population de plantes est modélisée sur la base d'une compétition entre l'agent pathogène et la microflore totale du sol à partir d'un modèle de Lotka-Volterra. Le test biologique et le modèle permettent de caractériser les sols, de déterminer la réceptivité d'un sol à un parasite, de prévoir certains risques de maladie, d'estimer le poids des facteurs climatiques sur la maladie et de prendre en compte les effets directs et indirects des pesticides.  相似文献   

20.
F. Spitz 《EPPO Bulletin》1977,7(2):341-347
Le présent travail est fondé sur les résultats démographiques et écologiques recueillis en Vendée de 1959 à 1968. On a étudié principalement les corrélations entre le climat et certains éléments de la démographie d'où ont été dégagées un certain nombre de règles simples pour calculer les taux de diminution ou d'augmentation de la population et pour prévoir la date du début de la reproduction. Les densités dangereuses peuvent alors être prévues suffisamment à l'avance (en févier ou en mars). Le protocole de piégeage est précisé.  相似文献   

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