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1.
Après son introduction en 2008, Tuta absoluta (Meyrick) a causé des graves dommages à la production de tomates au Maroc. La lutte chimique est une méthode rapide et simple pour empêcher le développement de ce ravageur. Cependant, l'utilisation massive de ces produits chimiques présente des risques potentiels pour la santé et l'environnement. Afin de prévenir cet inconvénient, cette étude est un essai pour fournir des alternatives basées sur l'utilisation des bioinsecticides d'origine végétale qui sont des produits naturels. Sept plantes marocaines (Thymus vulgaris, Ononis natrix, Lawsonia inermis, Ricinus communis, Argania spinosa, Urtica dioica et Peganum harmala) ont été collectés dans différentes zones de la vallée du Souss. Les matières actives ont été extraites en utilisant un évaporateur rotatif (40°C) et du méthanol comme solvant. La méthode du « Leaf dip bioassay » a été adoptée pour évaluer la toxicité in vitro de ces extraits végétaux contre les larves L2 de T. absoluta. Le logiciel POLO‐PC a été utilisé pour déterminer la dose létale pour 90% des larves (DL90). L'extrait de T. vulgaris a affiché le taux de mortalité le plus important (97%), suivi par R. communis, P. harmala et U. dioica é qui affichaient respectivement des taux de mortalité de l'ordre de 80%, 65% et 55%. La DL90 la plus faible a été obtenue avec l'extrait de T. vulgaris (156 023 ppm).  相似文献   

2.
L'impact des facteurs climatiques et de leurs aléas sur les cultures est évident, et de ce fait l'agrométéorologie est un élément important dans la prévision des risques phytosanitaires. Les connaissances agrométéorologiques influent non seulement sur l'orientation de l'agriculture, notamment en comparant le climat et les exigences écoclirnatiques des cultures et de leurs parasites, mais sont importantes aussi dans le domaine phytosanitaire et lorsque doit être prise la décision d'une intervention. Les facteurs climatiques ont une incidence sur tous les niveaux de la production agricole, et partant, sur la santé des plantes. Dans cette optique, l'amélioration des systèmes pour recueillir les données, comprenant notamment la mise en place d'un réseau plus dense, pourrait être plus bénéfique à la prévision des risques phytosanitaires et à leur modélisation.  相似文献   

3.
L'établissement d'un modèle de développement pour la tordeuse de la pelure, Adoxophyes orana, basé sur les sommes de températures, est primordial pour l'avertissement Il permet à l'arboriculteur d'effectuer un minimum d'échantillonnages des populations aux moments les plus opportuns, afin de prendre les décisions qui s'imposent pour l'application de la lutte dirigée. Les essais effectués en laboratoire et à l'extérieur ont montré que le seuil de développement des ?ufs est de 10°C, celui des larves de la génération d'été se situe entre 7 et 8°C, alors que celui des larves de la génération hivernante est de 10°C. Le seuil de développement pour la phase nymphale est légèrement supérieur à 10°C. En admettant une vitesse de développement proportionnelle à la température, les durées des phases embryonnaires et nymphales sont de 90 degrés-jours (dj) au-dessus du seuil de 10°C. Le développement larvaire de la génération d'été est en moyenne de 430 dj au-dessus du seuil de 7°C. Les implications de ce modèle pour l'avertissement établi par les services officiels ainsi que pour la stratégie de lutte contre la tordeuse de la pelure sont commentées dans ce travail.  相似文献   

4.
D. CADAHIA 《EPPO Bulletin》1986,16(2):265-283
Ce travail résume la situation phytosanitaire du genre Eucalyptus en se référant aux insectes ravageurs qui mettent en danger les plantations artificielles dans le monde et plus particulièrement dans le bassin Méditerranéen. Parmi les 54 espèces citées, 10 ont dépassé les frontières de leur aire d'origine et, parmi ces derniers, 6 se trouvent sur d'autres continents et 3 dans la région méditerranéenne. Il est fait état aussi des mesures phytosanitaires touchant à la quarantaine, mises en place pour l'Eucalyptusà l'initiative de l'OEPP. Les ravages causés par les insectes polyphages dans la région méditerranéenne sont récapitulés. Les 3 insectes mentionnés sont spécifiquement inféodés au genre Eucalyptus et causent des dégats en région méditerranéenne. La présente étude s'y attache en précisant leur extension et les moyens de lutte susceptibles d'etre mis en oeuvre. En ce qui concerne Ctenarytaina eucalypti quia atteint nos régions durant les années soixante, on assiste à son extension, mais l'action des syrphides prédateurs parvient à en contenir les populations. Quant àGonipterus scutellatus apparu en région méditerranéenne vers 1975, il n'a pas connu l'extension à laquelle on pouvait s'attendre en tenant compte de son potentiel de dispersion élevé. L'espèce demeure peu préoccupante, mais doit faire l'objet d'attention surtout sur les eucalyptus ornementaux où les dégats peuvent etre sensibles. Elle se rencontre sur la Riviera italienne et dans le Midi de la France où ses populations sont controlées par le parasite oophage Patasson nitens. Au cours des dernières années, le ravageur le plus redoutable est certainement Phoracantha semipunctata qui s'est répandu dans la partie occidentale du bassin Méditerranéen. En ce moment, seules la France, la Yougoslavie et la Grèce sont demeurées indemnes. Cette diffusion rapide est à mettre en rapport avec l'état d'extreme déficience des arbres, essentiellement du à la sécheresse et à la pauvreté des sols. La stratégie de lutte menée en Italie s'est révéléc efficace; elle consiste à intervenir dès le début de l'attaque des peuplements en pratiquant des coupes et en utilisant rapidement le bois affecté. De cette facon, l'importance des populations s'est vue considérablement réduite. D'une facon générale, les racines ont donné des repousses vigoureuses sauf dans les cas où les coupes ont été faites tardivement. L'expérience espagnole de lutte par des arbres-pièges sur de vastes étendues est également très intéressante. Par ce moyen il a été possible d'observer une réduction moyenne des populations de 75% avec une rentabilité de 246–611%.  相似文献   

5.
Des populations de doryphores sont réguliérement observées depuis 25 ans, au cours de deux visites annuelles. Ces visites ont lieu selon un parcours déterminé, le long du littoral occidental du Département de la Manche. Les dénombrements d'adultes, de pontes et de larves sont effectués par échantillonnage dans une centaine de cultures. Des données quantitatives et suivies ont été recueillies sur la progression de la contamination par les doryphores, soit par déplacement au sol, soit par vol, dans les nouvelles cultures de printemps. La densité des populations imaginales et larvaires et ses variations d'année en année sont connues pour une vingtaine de localités du littoral. Le taux moyen de multiplication des imagos parfaits printaniers (Ipp) reste élevé en dépit de la lutte obligatoire contre le doryphore. Les causes des importantes fluctuations numériques observées tiennent assurément aux caractéristiques biologiques de l'insecte et aux façons culturales propres à la région. La connaissance des caractéristiques du potentiel biotique du doryphore est essentielle à une meilleure compréhension de la dynamique des populations dans le Cotentin et concerne directement le problème de la protection des lies Anglo-Normandes. Ce sont en particulier les capacityés de dispersion et de résistance au jeǔne des Ipp qui ont été analysées au laboratoire alors que le test de l' envol est utilisé comme critère pour expérimenter la capacityé de dispersion du ravageur. L'aptitude à l'envol des doryphores printaniers, qui est nulle immédiatement après l'émergence du sol, croǐt pendant les 10 premiers jours à 25oC. L'éclairage continu épuise rapidement les individus et le jeǔne prolongé ainsi que l'absence d'eau en augmentent la mortalité, mais la capacityé d'envol des survivants reste néanmoins élevée.  相似文献   

6.
La matière organique des sols et des substrats de culture donne lieu à des interactions physico-chimiques avec le bromure de méthyle, qui déterminent les propriétés et le devenir du pesticide. La matière organique réduit par adsorption la concentration en pesticide biodisponible dans l'eau ou l'air du sol. L'amplitude et la faible réversibilité du phénomène affectent la bioactivité et le transfert par diffusion en phase gazeuse. Les molécules irréversiblement adsorbées ne présentent plus d'activité pesticide; elles pourraient être à l'origine d'une persistance du pesticide sous forme de résidus liés. La matière organique est également le principal facteur de la dégradation du bromure dc méthyle dans le sol. Sa réactivité varie toutefois en fonction de sa composition et de son degré d'évolution. La vitesse du phénomène est telle que la dégradation doit représenter un élément important dans le bilan du pesticide. Une optimisation des modalités de traitement, visant à diminuer les doses appliquées et le niveau de résidus bromés formés, doit done tenir compte de ces interactions.  相似文献   

7.
M. PASCAL 《EPPO Bulletin》1988,18(3):381-392
A l'issue de deux phases de forte densité des populations d'Arvicola terrestris scherman en France, un groupe de travail inter-organismes ACTA-INRA-SPV a été constitué pour entreprendre un programme de recherche sur ce rongeur, dans le but d'en contrôler les populations. C'est à l'INRA que revient le rôle de coordonner les travaux et notamment d'assurer les études sur la biologie de l'espéce. L'ACTA a mené des études en captivité, ainsi qu'une expérimentation de plein champ en Haute-Savoie. Enfin, le SPV a pris la responsabilité de l'évaluation au champ des rodenticides et du développement d'un systéme de prévision en Franche-Comté et en Auvergne-Limousin. L'article résume les 8 années de travaux et souligne les questions restées en suspens. II cherche à situer le problème d'A. terrestris dans la problématique plus vaste de l'étude des rongeurs ravageurs de cultures en France et débouche sur l'analyse des choix des thématiques scientifiques qu'il convient de développer dans le contexte agricole moderne.  相似文献   

8.
La morelle jaune a été signalée pour la première fois en Tunisie en 1985, dans la délégation de Sbikha du gouvernorat de Kairouan, véritable carrefour qui relie plusieurs régions du pays. Nos prospections durant la campagne 2004/2005 nous ont permis de constater l’abondance de cette espèce dans cette délégation. Dans les délégations de Chébika, Kairouan Sud et Kairouan Nord elle n’est que localement abondante. Dans le reste du gouvernorat, elle est peu fréquente. Cette plante n’est plus confinée au seul gouvernorat de Kairouan et a été signalée dans d’autres gouvernorats (Sousse, Zaghouan, Sidi Bouzid, etc.). Les biotopes les plus infestés sont les bordures de routes, les terres incultes, les cultures d’été. Ces infestations engendrent des pertes considérables, pouvant amener les maraîchers à abandonner leurs cultures d’été. En 2005, nous avons estimé la superficie envahie par cette plante à 20 000 ha. Pour freiner son extension, nous avons engagé contre elle une action de lutte le long des bordures de routes et dans les décombres. Nous avons utilisé, durant l’été 2005, le glyphosate à la dose de 2000 g/ha au stade baie verte. Les résultats de cette action ont été plus ou moins satisfaisants selon les sites infestés rendent nécessaire la reconduction de cette expérience.  相似文献   

9.
Durant la campagne 1996/1997, la maladie due au TYLCV a été signalée pour la première fois au Maroc dans la région d’El Jadida au nord‐ouest du pays, lors des prospections effectuées par le Service de la Protection des Végétaux. En 1998, la maladie s’est propagée dans d’autres régions productrices de tomate notamment Agadir au sud‐ouest et Berkane au nord‐est. Depuis l’apparition de la maladie, le Service de la Protection des Végétaux en concertation avec la profession a mis en place une stratégie de lutte contre cette maladie. Celle‐ci se base essentiellement sur le respect d’un certain nombre de mesures, visant à préserver les plantations de l’attaque par ce virus et éviter des attaques précoces susceptibles de compromettre la productivité de la culture de tomate. Parmi les actions de contrôle qui se font de manière régulière, il y a lieu de citer entre autres le renforcement des contrôles des pépinières pour la détection du virus et de la mouche blanche. En plus des actions prophylactiques, une assise réglementaire a étéélaborée. Elle consiste en l’interdiction de l’importation des solanacées (genre Lycopersicon) et l’organisation de la circulation à l’intérieur du pays des plants susceptibles de véhiculer le virus en question.  相似文献   

10.
Des expériences conduites en 1963 avec des pupes de Rhagoletis cerasi ont révélé qu'une température de base de 5°C et une somme de températures effectives de 430 degrés-jours étaient nécessaires pour le début du vol. A partir des températures du sol (à 5 cm de profondeur) et des stations d'observation des pupes implantées sous les cerisiers, on a pu mettre en évidence une forte corrélation entre les dates de début de vol calculée et observée, et classer les principales régions de Suisse productrices de cerises en zones précoce, moyenne et tardive en ce qui concerne le développement de Rhagoletis cerasi. Utilisés avec le système de prévision mis au point au nord de la Suisse pour les vergers de cerisiers, les présents outils de prévision autorisent une estimation précise de la première apparition du ravageur et de la maturation du fruit dans les régions spécifiées. Quant au système de prévision pour Eupoecilia ambiguella, il utilise les sommes de températures maximales journalières à partir du 1er janvier. Il existe une bonne corrélation entre la date correspondant à 950 degrés-jours et le début du premier vol. Les données obtenues au cours du vol de la première génération permettent de prévoir le début, le maximum et la durée probable du second vol, qui est d'une importance économique beaucoup plus grande.  相似文献   

11.
M. BESRI  F. DIATTA 《EPPO Bulletin》1985,15(3):379-386
Le long du littoral atlantique marocain. Botrytis cinerea constitue actuellement une menace pour la tomate cultivée sous tunnels plastiques. Les principaux fongicides antibotrytis utilisés, soit en pulvérisation des plantes, soit en badigeonnage des chancres formés sur les tiges ou les deux à la fois, sont le bénomyl, le thiophanate-méthyl, la procymidone et la dichlofluanide. Cependant, malgré une intense protection chimique, le champignon continue á provoquer des dégâts importants sur la culture. L'étude faite au laboratoire sur la sensibilité de plusieurs isolats de B. cinerea vis-à-vis de quelques concentrations des quatre fongicides a montré que le problème de résistance au bénomyl et au thiophanate-méthyl est important sous tunnels plastiques de tomate. Des croissances mycéliennes ainsi que des germinations de spores ont été obtenues respectivement à 500 et à 50 ppm, des concentrations supérieures n'ayant pas été testées. Certains isolats de B. cinerea se sont développés á des concentrations maximales de 5 ppm de procymidone et de 10 ppm de dichlofluanide. Ces concentrations sont trop faibles pour conclure à l'existence de souches résistantes á ces deux produits. Le probléme de la résistance, particuliérement au bénomyl et au thiophanate-méthyl, se pose donc au Maroc et il faut prendre conscience de ce phénomène et adopter une stratégie de lutte pour limiter son impact.  相似文献   

12.
La mise au point à Stuttgart (RFA) en 1974 d'un appareil électronique simple permettant d'intégrer la température, l'humidité relative et l'humectation a permis de mettre en valeur des courbes de Mills, ce qui a facilité la prévision des attaques de tavelure sur pommiers. Les données fournies par les thermohumectographes Bazier et KIT-INRA ont été utilisées en 1975–1976 pour les prévisions de tavelure, dans la moyenne vallée du Rhône. Etant donné que les résultats pratiques se sont révélés satisfaisants, tant sur le plan de l'efficacité que sur celui du coût, il a paru intéressant en 1977 d'établir dans les départements de la Drôme et de l'Ardèche un réseau d'information reposant sur 15 stations d'observations recouvrant environ 4000 ha de vergers de pommiers et de poiriers. Un système amélioré de prévisions qui s'inspire du modèle de Strizyk est à l'étude en 1982.  相似文献   

13.
Le nématode des pins (Bursaphelenchus xylophilus), très certainement originaire d'Amérique du Nord et introduit au Japon où il dévaste les forêts, a été signalé en 1979 sur Pinus pinaster dans le sud-ouest de la France, en association avec des taches de dépérissement à propagation lente. Il s'agit en fait d'une souche morphologiquement proche de B. mucronatus, espèce non virulente décrite au Japon en 1979. Elle s'en distingue cependant par différents caractères biologiques, dont un pouvoir pathogène plus élevé vis-à-vis des jeunes pins et la possibilité de donner des croisements fertiles avec B. xylophilus. Elle pourrait jouer un rôle de sensibilisation à d'autres agents pathogènes. On doit done considérer que B. xylophilus n'est pas, comme on aurait pu l'espérer, endémique et peu virulent en France. Les risques d'introduction et d'extension du nématode des pins en Europe demeurent, par conséquent, entiers et redoutables. Les bois de conifères massifs, dans lesquels peuvent survivre les larves des insectes vecteurs, sont les voies d'introduction les plus à craindre et il existe, parmi les espèces européennes de xylophages, des insectes potentiellement capables de prendre le relais et de répandre la maladie qui est plus à redouter dans les régions àétés chauds. Une surveillance attentive, avec analyse nématologique de tout foyer nouveau de dépérissement des coniféres, et une calcination immédiate de tout arbre atteint sont des nécessités absolues pour enrayer une éventuelle extension.  相似文献   

14.
J. P. MOREAU 《EPPO Bulletin》1980,10(4):469-474
La persistence de populations de doryphores à des niveaux élevés dans certaines régions de France (et en Europe du Nord au-delà du 45e degré de latitude) a deux causes possibles: la culture de variétés précoces et tardives situées les unes à cǒté des autres, principalement en petites parcelles, et la synchronisation entre les stades de développement de l'insecte et de la plante. La résistance de la pomme de terre à cet insecte a étéétudiée depuis longtemps. Des croisements entre des espèces sauvages de solanacées et Solarium tuberosum ont constitué l'essentiel des directions suivies. De grandes difficultés ont été rencontrées, surtout dans l'obtention d'hybrides à partir des graines, à cause de la variabilityé géographique des réponses de l'insecte et des relations inverses entre la productivityé et les niveaux de glycoalcaloïdes dans les tubercules. A l'heure actuelle, la recherche est surtout axée sur le choix de variétés de S. tuberosum, en fonction de facteurs écologiques et culturaux, et de la physiologie de la plante. Dans le présent travail, sept variétés ont été plantées dans les conditions de plein champ. La ponte des femelles de doryphore, le nombre de larves obtenues, la consommation du feuillage et le rendement de la culture ont été considérés. Un variété (Résy), qui est peu sensible au mildiou, s'est montrée défavorable à la fois aux adultes et aux larves pendant trois années consécutives. Ainsi l'emploi judicieux d'une ou de plusieurs variétés peut affecter la dynamique des populations de ce ravageur. L'utilisation raisonnée des variétés peut ětre utilisée dans des programmes de protection intégrée contre les ennemis de la pomme de terre.  相似文献   

15.
R. TRAMIER 《EPPO Bulletin》1986,16(2):299-310
L'importance des agents pathogènes d'origine tellurique croit avec la pratique de plus en plus fréquente de la monoculture, principalement dans les régions méditerranéennes où, pour profiter des conditions climatiques exceptionnelles, la culture sous abri se développe considérablement. L'accumulation des parasites rend indispensable les traitements de sol et l'expérience acquise en ce domaine s'étend progressivement aux cultures de plein air. L'article passe rapidement en revue les principales maladies provoquées, en région méditerranéenne, par les champignons et bactéries du sol, ainsi que par certains virus transmis par les champignons du sol. La désinfection du sol par la vapeur, et surtout par l'utilisation de fongicides fumigants (bromure de méthyle et produits è base de métam-sodium principalement), constitue le mode de traitement le plus répandu. Doués d'un large spectre d'efficacité, ces fongicides éliminent ou réduisent la plupart des champignons, souvent sans modifier profondément l'équilibre biologique des sols traités. Grace à l'évolution du matériel d'épandage des fumigants, on entrevoit leur application sur de grandes surfaces. A ces interventions chimiques s'ajoutent également les méthodes de lutte biologique qui découlent des connaissances acquises par l'étude des sols suppressifs. Déjà pour la tomate et l'oeillet, ces applications deviennent imminentes pour lutter contre la fusariose vasculaire. Quel sera l'avenir de la solarisation susceptible de concurrencer les fumigants? Les facteurs économiques prédomineront dans le choix de la méthode. Pour les cultures sous abri, privilégiées dans les pays méditerranéens, l'adoption de cultures hors-sol en substrats constitue l'une des méthodes de lutte les plus efficaces contre les parasites d'origine tellurique et apporte en meme temps une plus-value considérable par rapport aux cultures traditionnelles.  相似文献   

16.
L'accroissement de production des tomates (Lycopersicon esculentum Mill.) de conserverie en semis direct et l'utilisation d'herbicides sélectifs ont entraîné la prolifération de Solanum nigrum L. dans le Sud-est de la France. Les estimations réalisées sur le terrain ont montré l'action préjudiciable de faibles populations de morelles; un essai a été mis en place afin de déterminer un seuil de nuisibilité. Dans les conditions d'essai, une droite de régression a pu être tracée en fonction de la densité de morelle/m linéaire et du logarithme du rendement.  相似文献   

17.
Les pertes de récoltes dues aux nématodes sont importantes et difficiles à réduire, en raison même de la nature des dommages et des relations multiples qui existent entre la plante-hôte et le ravageur. Ainsi, en dehors des dégâts directs, les nématodes peuvent déclencher ou favoriser le développement d'autres maladies, ou agir en tant que vecteur. d'incidence économique est aussi bien quantitative que qualitative. Les semences ou le matériel destinéà la reproduction, qui sont contaminés, devraient être systématiquement détruits ou désinfectés. Le coût des traitements, l'amélioration des pratiques culturales en matière de fumure, irrigation ou assole-ment doivent faire l'objet d'études consciencieuses, de fa?on à assurer une protection économique. Pour mesurer et chiffrer les pertes, on peut utiliser divers critères: essais de pathogénicité en conditions artificielles, traitements de plein champ plus ou moins sélectifs, établissement de formules de corrélation entre les densités de populations révélées par l'analyse du sol et les diminutions de récoltes observées ou escomptées. Les préjudices causés par les nématodes aux diverses cultures européennes sont du même ordre que ceux qui ont été constatés aux Etats-Unis et sétablissent comme suit: 5 % pour les céréales et le maïs, 10 % environ pour la pomme de terre, la betterave et les diverses cultures maraîchères ou ornementales (ce pourcentage est probablement dépassé pour les cultures fruitières). Ces données montrent que l'on sous-estime en général l'importance économique des divers nématodes phytophages, et justifient les mesures préconisées pour en limiter la propagation.  相似文献   

18.
Des travaux antérieurs ayant permis de démontrer que des souches non pathogènes de Fusarium sont impliquèes dans les mécanismes de résistance des sols aux fusarioses, nous avons tenté d'utiliser des souches de Fusarium sélectionnées pour lutter contre ces maladies. Les bons résultats obtenus en conditions expérimentales nous ont conduits à mettre en place un réseau d'expérimentation en conditions normales de culture dans des serres de production de tomates et de melons. Le premier problème à résoudre est celui de la production massive d'inoculum, de sa conservation et de son introduction dans les sols et substrats de cultures. La production de l'inoculum est réalisée en fermenteur, les propagules produites soni récupérées par filtration et mélangées avec du talc, support inerte qui après avoir été séché assure la conservation et la distribution de cet inoculum dans des conditions satisfaisantes. Les quantités d'inoculum produites en 1985–86 ont permis de réaliser plusieurs essais de lutte dans des conditions normales de production. L'inoculum protecteur est apporté, soit dans les substrats de culture hors sol au moment de leur ensachage, soit dans les sols en place, immédiatement après leur désinfection au bromure de méthyle. L'installation de la souche protectrice est suivie régulièrement grace à des analyses microbiologiques et la gravité de la maladie est notée régulièrement en cours de culture. Les résultats enregistrés en 1986, variables d'une situation à l'autre, ne permettent pas de porter un jugement définif sur l'intéret de ce procédé de lutte. Ils sont cependant intéressants et permettent d'organiser sur des bases plus solides notre campagne d'expérimentation 1986–87.  相似文献   

19.
R. MOENS 《EPPO Bulletin》1988,18(2):277-282
L'attaque de mulots sur les semences de betteraves a été suivie en laboratoire et en plein champ. Des observations en cage ont démontré que le rongeur s'attaque aux graines de betteraves à partir du stade 00 (graines sèches) jusqu'au stade 06 (développement de la tigelle dans le sol) avec un maximum pendant le ramollissement de la graine (stades 01 et 02) et le début de la germination (stade 03). L'attaque s'arrête au cours de l'allongement, quand les cotylédons perdent leur contenu farineux (stade 07). Sur le terrain il fut constaté que le rongeur, après avoir détruit 20% d'un premier semis, n'a plus attaqué un second semis, lorsque des postes d'appâtage de noisettes traitées à la chlorophacinone (30 ml du Caïd huileux par kg) ont été installés sur les bords du champ. Les appâts ayant fourni aux mulots une nourriture de substitution, ceux-ci ont renoncéà rechercher les semences dans le sol. Quant à l'effet toxique du rodenticide, celui-ci semble insuffisant et trop tardif pour protéger les semis.  相似文献   

20.
L'équilibre de la mycoflore du sol de culture de tomate en serre, après désinfection au bromure de méthyle, subit une perturbation importante, jusqu'à la profondeur de 30 cm. Dans nos essais, 4 jours après le traitement du sol, la mycoflore saprophytique était représentée par Aspergillus alutaceus, Paecilomyces lilacinus, Penicillium chrysogenum, P. funiculosum, P. herquei, P. nigricans et Trichoderma viride, champignons apparemment tolérants ou résistants alors qu'en majorité la mycoflore parasitaire n'était pas isolée à partir du sol traité. Cette constatation permet d'envisager l'utilisation de ces saprophytes connus comme antagonistes, pour lutter contre les champignons phytopathogènes des racines de la tomate. La mycoflore parasitaire commencait à réapparaitre 12 jours aprés la désinfection (Alternaria alternata et Verticillium albo-atrum); celle de la zone située à 30–40 cm de profondeur n'était pas influencée par le traitement. Pourtant certains champignons pathogènes présents dans cette zone (Colletotrichum coccodes, Fusarium moniliforme, F. oxysporum, F. solani, Pyrenochaeta lycopersici, V. albo-atrum, V. dahliae) peuvent ravitailler les couches supérieures et provoquer des dégats sur le système racinaire de la tomate.  相似文献   

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