首页 | 本学科首页   官方微博 | 高级检索  
相似文献
 共查询到20条相似文献,搜索用时 15 毫秒
1.
Les maladies dues à des micro-organismes vivant dans le sol ne peuvent être caractérisées sans prendre en compte l'ensemble des composants du sol (physiques, chimiques et microbiologiques) où elles se manifestent. C'est pourquoi le concept de potentiel'infectieux du sol proposé se définit comme la quantité d'énergie pathogène stockée et disponible dans le sol. L'expression au champ du potentiel infectieux dépend des facteurs climatiques. Le potentiel infectieux du sol est mesuréà l'aide d'un test biologique appliqué en conditions standards. La relation obtenue entre la quantité de sol et le taux de mortalité sur la population de plantes est modélisée sur la base d'une compétition entre l'agent pathogène et la microflore totale du sol à partir d'un modèle de Lotka-Volterra. Le test biologique et le modèle permettent de caractériser les sols, de déterminer la réceptivité d'un sol à un parasite, de prévoir certains risques de maladie, d'estimer le poids des facteurs climatiques sur la maladie et de prendre en compte les effets directs et indirects des pesticides.  相似文献   

2.
R. PERRIN 《EPPO Bulletin》1986,16(3):553-560
Les maladies transmises par le sol représentent la cause principale de dégâts sur graines, plantules et plants repiqués dans les pépinières forestières. Les fontes en pré ou de postémergence constituent la première forme très connue de dégâts pendant les premières semaines qui suivent le semis. A un stade ultérieur, les plantules et les plants repiqués plus âgés peuvent avoir leur croissance ralentie, stoppée ou être tués par la nécrose racinaire, maladie complexe encore assez mal connue. La plupart des espèces de conifères peuvent être atteints à différents degrés: les Pinus, Picea et Larix sont les plus sensibles, alors que les Cupressaceae sont résistants. Pythium spp., Fusarium spp. (particulièrement F. oxysporum) et Rhizoctonia solani, champignons ubiquistes et pléophages, constituent la cause principale de fonte et de pourriture racinaire dans les pépinières européennes. Ces champignons coexistent souvent dans les sols, en particulier dans les pépinières établies depuis longtemps. La cause et la gravité des infections dépendent des conditions de l'environnement; la diagnose et la lutte préventive ne sont pas faciles en pratique. L'efficacité des produits chimiques a tendance à varier beaucoup d'une pépinière et d'une saison à l'autre. La fumigation et le traitement du sol à la vapeur sont les moyens de lutte les plus efficaces, mais ils sont coûteux et d'utilisation difficile au champ. La lutte intégree, combinant le potentiel naturel des sols résistants, des bactéries améliorant la croissance et atténuant les maladies, la capacité protectrice des mycorhizes, et de faibles doses de fongicide, se révèle un moyen très prometteur pour la lutte contre ces maladies.  相似文献   

3.
La matière organique des sols et des substrats de culture donne lieu à des interactions physico-chimiques avec le bromure de méthyle, qui déterminent les propriétés et le devenir du pesticide. La matière organique réduit par adsorption la concentration en pesticide biodisponible dans l'eau ou l'air du sol. L'amplitude et la faible réversibilité du phénomène affectent la bioactivité et le transfert par diffusion en phase gazeuse. Les molécules irréversiblement adsorbées ne présentent plus d'activité pesticide; elles pourraient être à l'origine d'une persistance du pesticide sous forme de résidus liés. La matière organique est également le principal facteur de la dégradation du bromure dc méthyle dans le sol. Sa réactivité varie toutefois en fonction de sa composition et de son degré d'évolution. La vitesse du phénomène est telle que la dégradation doit représenter un élément important dans le bilan du pesticide. Une optimisation des modalités de traitement, visant à diminuer les doses appliquées et le niveau de résidus bromés formés, doit done tenir compte de ces interactions.  相似文献   

4.
G. Mathys 《EPPO Bulletin》1975,5(2):87-100
L'étude des répercussions des herbicides sur la biosphère a suscité un vif intérêt depuis que la sauvegarde de l'environnement est devenue une préoccupation prioritaire. La documentation qui s'y réfère est encore fragmentaire; elle concerne l'impact de ces produits sur la faune sauvage, les poissons et les abeilles, ainsi que sur le sol et l'eau en général. Il est fait état des recherches dans ces domaines et des conclusions que l'on peut en tirer. L'eau demeure un point vulnérable dans le cadre des applications de certains herbicides en raison des dangers de contamination par la dérive et des possibilités d'infiltration dans les zones de captage d'eau potable.  相似文献   

5.
F. SAUCY 《EPPO Bulletin》1988,18(3):401-413
Pour tenter de prévenir les pullulations d'Arvicola terrestris scherman, certaines communes de Suisse offrent une prime de piégeage pour tout micromammifère capturé sur leur territoire. L'analyse des carnets de comptes permet ensuite de reconstituer les cycles d'abondance d'A. t. scherman. Les données récoltées en Suisse occidentale auprés de 11 communes du Jura et des Préalpes ont permis de reconstituer 37 cycles complets entre 1935 et 1984. La durée de ces cycles est plus longue que chez la plupart des autres espéces de rongeurs, soil 6 ans en moyenne, avec des extrêmes compris entre 4 et 8 ans. Ce matériel a étéétudie par les techniques de l'analyse des séries temporelles. Les résultats prouvent qu'une périodicité, statistiquement démontrée, existe dans ces données et que les fluctuations d'abondance d'A. terrestris ne se déroulent pas selon un rythme aléatoire. L'indice de cyclicité de Lewontin est généralement supérieur à 0,50 et le périodogramme présente un maximum compris entre 5 et 7,5 ans, suivant les cas. Mis à part dans deux localités des Préalpes adjacentes, les pullulations ne sont pas synchrones entre stations éloignées au plus de quelques dizaines de km les unes des autres. Une analyse de corrélation a mis en évidence des décalages entre les séries compris entre 1 et 7 ans. Ces résultats suggèrent que des causes de nature intrinséque sont à l'origine des cycles d'abondance chez A. terrestris. L'impact de la prédation par Mustela erminea en période de déclin et de faible densité explique probablement la durée inhabituelle du cycle.  相似文献   

6.
La maladie du pied du haricot est causée par deux agents pathogénes: Fusarium solani f.sp. phaseoli et Thielaviopsis basicola. La mycoflore des racines associée à ces deux espèces est principalement constituée de souches de Fusarium oxysporum (90%), non pathogènes sur haricot. Ces trois espèces fongiques sont associées dans 50% des cas de maladie et forment un complexe parasitaire. En confrontation sur boîte de Petri, F. oxysporum a inhibé la croissance des deux agents pathogénes. En inoculation artificielle, ces interactions étaient modulées et dépendaient principalement des rapports de densité entre les populations du saprophyte et des pathogènes. En aucun cas F. oxysporum n'a favorisé la maladie. Bien que F. oxysporum colonise souvent les tissus du haricot avant les agents pathogènes, aucun phénomène de prémunition n'a pu être mis en évidence. Ainsi, la compétition entre les deux espèces pathogènes et F. oxysporum doit avoir lieu dans le sol, et plus précisément dans la rhizosphère. ?équilibre du complexe parasitaire détermine en partie le niveau de réceptivité des sols à la maladie.  相似文献   

7.
D. CADAHIA 《EPPO Bulletin》1986,16(2):265-283
Ce travail résume la situation phytosanitaire du genre Eucalyptus en se référant aux insectes ravageurs qui mettent en danger les plantations artificielles dans le monde et plus particulièrement dans le bassin Méditerranéen. Parmi les 54 espèces citées, 10 ont dépassé les frontières de leur aire d'origine et, parmi ces derniers, 6 se trouvent sur d'autres continents et 3 dans la région méditerranéenne. Il est fait état aussi des mesures phytosanitaires touchant à la quarantaine, mises en place pour l'Eucalyptusà l'initiative de l'OEPP. Les ravages causés par les insectes polyphages dans la région méditerranéenne sont récapitulés. Les 3 insectes mentionnés sont spécifiquement inféodés au genre Eucalyptus et causent des dégats en région méditerranéenne. La présente étude s'y attache en précisant leur extension et les moyens de lutte susceptibles d'etre mis en oeuvre. En ce qui concerne Ctenarytaina eucalypti quia atteint nos régions durant les années soixante, on assiste à son extension, mais l'action des syrphides prédateurs parvient à en contenir les populations. Quant àGonipterus scutellatus apparu en région méditerranéenne vers 1975, il n'a pas connu l'extension à laquelle on pouvait s'attendre en tenant compte de son potentiel de dispersion élevé. L'espèce demeure peu préoccupante, mais doit faire l'objet d'attention surtout sur les eucalyptus ornementaux où les dégats peuvent etre sensibles. Elle se rencontre sur la Riviera italienne et dans le Midi de la France où ses populations sont controlées par le parasite oophage Patasson nitens. Au cours des dernières années, le ravageur le plus redoutable est certainement Phoracantha semipunctata qui s'est répandu dans la partie occidentale du bassin Méditerranéen. En ce moment, seules la France, la Yougoslavie et la Grèce sont demeurées indemnes. Cette diffusion rapide est à mettre en rapport avec l'état d'extreme déficience des arbres, essentiellement du à la sécheresse et à la pauvreté des sols. La stratégie de lutte menée en Italie s'est révéléc efficace; elle consiste à intervenir dès le début de l'attaque des peuplements en pratiquant des coupes et en utilisant rapidement le bois affecté. De cette facon, l'importance des populations s'est vue considérablement réduite. D'une facon générale, les racines ont donné des repousses vigoureuses sauf dans les cas où les coupes ont été faites tardivement. L'expérience espagnole de lutte par des arbres-pièges sur de vastes étendues est également très intéressante. Par ce moyen il a été possible d'observer une réduction moyenne des populations de 75% avec une rentabilité de 246–611%.  相似文献   

8.
Des travaux antérieurs ayant permis de démontrer que des souches non pathogènes de Fusarium sont impliquèes dans les mécanismes de résistance des sols aux fusarioses, nous avons tenté d'utiliser des souches de Fusarium sélectionnées pour lutter contre ces maladies. Les bons résultats obtenus en conditions expérimentales nous ont conduits à mettre en place un réseau d'expérimentation en conditions normales de culture dans des serres de production de tomates et de melons. Le premier problème à résoudre est celui de la production massive d'inoculum, de sa conservation et de son introduction dans les sols et substrats de cultures. La production de l'inoculum est réalisée en fermenteur, les propagules produites soni récupérées par filtration et mélangées avec du talc, support inerte qui après avoir été séché assure la conservation et la distribution de cet inoculum dans des conditions satisfaisantes. Les quantités d'inoculum produites en 1985–86 ont permis de réaliser plusieurs essais de lutte dans des conditions normales de production. L'inoculum protecteur est apporté, soit dans les substrats de culture hors sol au moment de leur ensachage, soit dans les sols en place, immédiatement après leur désinfection au bromure de méthyle. L'installation de la souche protectrice est suivie régulièrement grace à des analyses microbiologiques et la gravité de la maladie est notée régulièrement en cours de culture. Les résultats enregistrés en 1986, variables d'une situation à l'autre, ne permettent pas de porter un jugement définif sur l'intéret de ce procédé de lutte. Ils sont cependant intéressants et permettent d'organiser sur des bases plus solides notre campagne d'expérimentation 1986–87.  相似文献   

9.
La mise en place d'une vaste demonstration de lutte intégrée en vergers dans le sud-est de la France bénéficie de l'appui financier du Ministère de l'Agriculture depuis 1967. Les structures organiques de cette action sont décrites. L'activité des techniciens spécialisés qui fournissent un appui logistique au second degré auprès des conseillers agricoles et des producteurs de fruits, tout en restant en liaison constante avec les centres de recherches et les services d'applkation, est indispensable pour assurer le développement de l'entreprise. Elle a notam-ment stimulé diverses études immédiatement utilisables dans la pratique. Des résultats probants sont obtenus en vergers de pommiers et de pêchers par l'application d'une lutte dite dirigée, qui constitue la phase de transition entre la lutte traditionnelle et la lutte intégrée. lis se traduisent par une diminution de l'ordre de 50 % du nombre des interventions insecticides et acaricides. Les données économiques correspondantes sont présentées et discutées. Outre l'aspect strictement économique, les utilisateurs apprécient la maîtrise que leur confèrent les connaissances écologiques.  相似文献   

10.
La semence contaminée représente un facteur de dissémination capital pour Ditylenchus dipsaci. La pratique de la fumigation au bromure de méthyle permet l'éradication des individus anabiotiques contenus dans les lots de semences. L'étude de plusieurs techniques au cours de diverses combinaisons de concentration (C) et de durée (T) montre que pour la fumigation de lots de luzerne l'éradication de D. dipsaci est atteinte, par exemple, à pression atmosphérique avec 80 g/m3 pendant 16 h (C x T théorique de 1280), ou après vide préalable avec 50 g/m3 pendant 20 h (C x T théorique de 1000). Si aucune altération de la faculté germinative n'est observée, même apres un delai de 2 ans après le traitement, on constate qu'un certain effet fongicide peut se révéler intéressant. Avec Vicia faba, les cssais préliminaires indiquent que pour cette espèce à grosse graine, le nématode est mieux protégé dans les cotylédons. La limite entre l'action nématicide et phytotoxique est restreinte; la technique du vide partiel pourrait présenter un intérêt. Pour l'ail, l'éradication de D. dipsaci est possible par la fumigation des têtes entières, mais un effet phytotoxique est à redouter au-delà d'un produit C x T théorique de 800. Cette phytotoxicité, grave si la dormance de l'ail est levée, peut s'expliquer par une adsorption marquée. Il est néccssaire de poursuivre l'expérimentation en évaluant les risques présentés par d'éventuels résidus bromés dans les caïeux et en réétudiant l'utilisation de la phosphine, malgré son efficacité insuffisante lors de premiers essais.  相似文献   

11.
La connaissance du rapport flore levée/stock de semences du sol est nécessaire à la prévision des infestations de mauvaises herbes. Des travaux antérieurs ont montré que ce rapport (ou taux de levée) est en moyenne faible mais pourtant variable entre espèces, années et sites expérimentaux. Cette étude tente d'expliquer la variabilityé du taux de levée annuel, pour quelques dicotylédones à stock assez persistant, au sein de cultures de céréales d'hiver ou de printemps, labourées ou non. La dynamique de la levée et le stock de semences viables sont enregistrées à partir de populations adventices naturelles au cours de deux années successives et sur 26 parcelles cultivées, appartenant an champ d'essai de Grignon, situé dans le Bassin Parisien. Les résultats montrent une relative constance intra- et inter-annuelle du taux de levée pour des conditions voisines d'implantation de la céréale. La variation résiduelle est expliquée pour une même espèce par la distribution verticale des semences dans la couche labouré et peut-être par l'âge moyen du stock. La variabilityé inter-spécifique du taux de levée est à relier à la taille de la semence, à la période de germination de l'espéce mais aussi au mode d'estimation de la viabilité des semences; cependant l'utilisation de la radiographie industrielle aux rayons X a permis de compenser l'insuffisance des tests de germination et de réduire partiellement cette variabilité. De très faibles taux de levée sont observés enfin en l'absence de labour. Un modèle statistique simple est proposé pour rendre compte de la variabilité de ce taux, pour la flore dicotylédone annuelle, en culture d'hiver labourée.  相似文献   

12.
Dans le cadre d'un groupe de travail «Modélisation du Botrytis» l'Institut Technique de la Vigne et du Vin en France a entrepris l'étude des réactions de ce parasite à des conditions d'humectation contrôlées. L'essai est réalisé sur une vigne adulte, sous abri plastique; il couvre 1600 m2 et permet, grâce à un dispositif de brumisan'on, l'étude comparative de 12 régimes d'humectation distincts. Après quatre années successives d'expérimentation, basée sur des protocoles évolutifs, les résultats mènent à des observations intéressantes, mais qu'il est toutefois prudent de ne pas étendre inconsidérément à l'ensemble des cépages ou vignobles. L'effet des humectations successives n'est pas obligatoirement additif, une longue période de sécheresse entre la floraison et la véraison aggravant considérablement les attaques à ce dernier stade. Une même durée d'humectation à la véraison ou 12 jours avant la récolte provoque des dégâts identiques. Les contaminations peuvent s'effectuer simplement en présence d'une humidité relative élevée, sans présence d'eau sous forme liquide; cette HR élevée est capable de créer et surtout d'aggraver fortement les foyers de B. cinerea. Les contaminations artificielles ont eu un effet significatif lors de la floraison. A la véraison l'effet est masqué par l'inoculum naturel. L'étude de la réaction de Botrytis cinereaà différentes durées d'HR élevée reste délicate, un seuil exact restant difficile à estimer vu le niveau de précision des appareils utilisés. En outre, le modèle mis au point par Strizyk a fait preuve d'une précision accrue au fil des expérimentations successives; il semble donc bien adapté au cépage méridional utilisé. La stratégie de traitement a permis de réduire de moitié le nombre d'applications de fongicides dans l'essai, l'expérimentation prouvant toutefois qu'une réduction supplémentaire était possible. Il apparaît donc que cette stratégie, basée sur le modèle Botrytis, est prometteuse mais nécessite encore quelques adaptations afin de la rendre encore plus performante. L'étude des réactions de B. cinereaà certains facteurs climatiques permet done, outre l'amélioration de la lutte contre ce parasite, une meilleure connaissance de ses facteurs d'évolution. Il est possible qu'à l'avenir le facteur humidité relative, alliéà l'hiumectation, procure une fiabilité optimale du modèle, et probablement de la stratégie de lutte en découlant.  相似文献   

13.
G. GROLLEAU 《EPPO Bulletin》1988,18(3):469-474
La brométhaline est un produit de synthèse appartenant au groupe des diphénylamines. Ses propriétés rodenticides ont été présentées pour la première fois en 1979 (nom de code = EL 614). Nous avons vérifié, en laboratoire, la sensibilité de Rattus norvegicus, R. rattus et de Mus domesticusà différents appâts contenant 100 ppm de matière active. Deux types d'essais ont été réalisés: sans et avec choix alimentaire. La brométhaline s'est montrée un excellent rodenticide contre M. domesticus, qu'il y ait ou non choix alimentaire. Un tel choix diminue l'efficacité d'environ 10% chez R. norvegicus et R. rattus, ce rodenticide demeurant tout de même très performant. Il ne semble pas y avoir de détection de la matière active dans les appâts, quelle que soit l'espèce de rongeur expérimentée; les consommations journalières réduites, par rapport à ce que nous avons l'habitude d'enregistrer avec les anticoagulants, nous semblent le fait d'une action toxique rapide de brométhaline et non d'une répulsion. Enfin, la brométhaline est efficace contre les R. norvegicus résistants aux anticoagulants, ce qui n'est pas étonnant puisque son mode d'action est totalement différent de celui d'un antivitamine K.  相似文献   

14.
Le nématode des pins (Bursaphelenchus xylophilus), très certainement originaire d'Amérique du Nord et introduit au Japon où il dévaste les forêts, a été signalé en 1979 sur Pinus pinaster dans le sud-ouest de la France, en association avec des taches de dépérissement à propagation lente. Il s'agit en fait d'une souche morphologiquement proche de B. mucronatus, espèce non virulente décrite au Japon en 1979. Elle s'en distingue cependant par différents caractères biologiques, dont un pouvoir pathogène plus élevé vis-à-vis des jeunes pins et la possibilité de donner des croisements fertiles avec B. xylophilus. Elle pourrait jouer un rôle de sensibilisation à d'autres agents pathogènes. On doit done considérer que B. xylophilus n'est pas, comme on aurait pu l'espérer, endémique et peu virulent en France. Les risques d'introduction et d'extension du nématode des pins en Europe demeurent, par conséquent, entiers et redoutables. Les bois de conifères massifs, dans lesquels peuvent survivre les larves des insectes vecteurs, sont les voies d'introduction les plus à craindre et il existe, parmi les espèces européennes de xylophages, des insectes potentiellement capables de prendre le relais et de répandre la maladie qui est plus à redouter dans les régions àétés chauds. Une surveillance attentive, avec analyse nématologique de tout foyer nouveau de dépérissement des coniféres, et une calcination immédiate de tout arbre atteint sont des nécessités absolues pour enrayer une éventuelle extension.  相似文献   

15.
L'hypothèse de travail proposée pour l'analyse des cycles de population de Microtus arvalis intègre à la fois le rôle de la prédation et l'influence de la structure du paysage. Par sa composante liée à la prédation, cette hypothèse engage les recherches au niveau d'investigation des peuplements, aussi bien des Microtidae que des petits prédateurs spécialistes qui leur sont associés. Par sa composante liée à la structure du paysage et par son approche comparative dans le temps et dans l'espace, elle situe ces recherches à une échelle de perception suffisamment large pour que notre vision des phénoménes biologiques analysés soit moins ponctuelle et par conséquent moins naïve. Enoncée à l'origine pour l'étude du couple Microtus arvalis/Mustela nivalis cette hypothese peut utilement être transposéà l'analyse du couple Arvicola terrestris/Mustela erminea, en raison des nombreuses similitudes écologiques observées entre ces espèces. Les premiers indices analysés dans cette perspective concernent, d'une part, un suivi diachronique des différentes populations de rongeurs et de petits Mustelidae présents sur un terrain d'étude situé en Franche-Comté (France) et, d'autre part, une comparaison de la cartographie des dégâts dus àA. terrestris avec celle des surfaces agricoles utiles consacrées aux céréales dans les différents cantons de cette région. Sans présenter de valeur démonstrative les coïncidences observées entre les cinétiques des différentes populations et entre les cartes de répartition présentées accréditent, à notre sens, l'intérêt de la démarche retenue.  相似文献   

16.
J. P. MOREAU 《EPPO Bulletin》1980,10(4):469-474
La persistence de populations de doryphores à des niveaux élevés dans certaines régions de France (et en Europe du Nord au-delà du 45e degré de latitude) a deux causes possibles: la culture de variétés précoces et tardives situées les unes à cǒté des autres, principalement en petites parcelles, et la synchronisation entre les stades de développement de l'insecte et de la plante. La résistance de la pomme de terre à cet insecte a étéétudiée depuis longtemps. Des croisements entre des espèces sauvages de solanacées et Solarium tuberosum ont constitué l'essentiel des directions suivies. De grandes difficultés ont été rencontrées, surtout dans l'obtention d'hybrides à partir des graines, à cause de la variabilityé géographique des réponses de l'insecte et des relations inverses entre la productivityé et les niveaux de glycoalcaloïdes dans les tubercules. A l'heure actuelle, la recherche est surtout axée sur le choix de variétés de S. tuberosum, en fonction de facteurs écologiques et culturaux, et de la physiologie de la plante. Dans le présent travail, sept variétés ont été plantées dans les conditions de plein champ. La ponte des femelles de doryphore, le nombre de larves obtenues, la consommation du feuillage et le rendement de la culture ont été considérés. Un variété (Résy), qui est peu sensible au mildiou, s'est montrée défavorable à la fois aux adultes et aux larves pendant trois années consécutives. Ainsi l'emploi judicieux d'une ou de plusieurs variétés peut affecter la dynamique des populations de ce ravageur. L'utilisation raisonnée des variétés peut ětre utilisée dans des programmes de protection intégrée contre les ennemis de la pomme de terre.  相似文献   

17.
Des isoenzymes des alpha-estérases et des malates deshydrogènases, obtenues par électrophorese sur gel de polyacrylamide, ont servi de base à la caractérisation de deux populations de liseron Convolvulus arvensis L., issues de vignobles. l'un soumis aux méthodes de lutte culturales et l'autre soumis au désherbage chimique. Des éléments de réponse sont donnés pour le nombre, l'extension spatiale, la dominance des individus, ainsi que pour les différents mécanismes intervenant dans l'établissement et le maintien de l'espèce sur les stations échantillonnées, Une grande variabilité clonale a été observée dans les deux stations, mais la comparaison des individus entre les deux parcelles montre des ressemblances claires. La répartition des individus sur le terrain est très hétérogène et leur extension spatiale est fortement perturbée par la méthode de lutte utilisée.  相似文献   

18.
La récente extension de l'aire culturale des maïs-grains pose, notamment dans le nord et l'ouest de la France, des problèmes de récolte, de séchage et de conservation. Le stockage à l'état humide, compatible avec l'efficacité nutritionnelle, est alors préconisé. L'anaérobiose, d'une part, et les stabilisants chimiques, d'autre part, représentent deux moyens de limiter la microflore dégradante des grains humides au cours de leur stockage. Les modifications de l'environnement se traduisent alors par un déplacement de l'équilibre biologique et une succession originale des cortèges floristiques. Cette évolution dynamique, établie par des observations répétées et confirmée par l'expérience, est transcrite sur un diagramme qui intègre les paramètres les plus déterminants: gradients d'anaérobiose, d'humidité, de température, de pH, seuil de tolérance vis-à-vis du stabilisant éventuel, sans oublier l'aptitude compétitive des espèces. Dès lors, les relevés floristiques instantanés, mais replacés dans l'échelle temps, prennent une autre signification que l'inventaire statique; des extrapolations sont permises en amont et en aval de la présente étape. Ainsi peut-on retracer, dans une certaine mesure, « l'histoire du lot » ou bien pressentir son comportement ultérieur. La première démarche tend à préciser la qualité biologique et nutritionnelle du substrat; la deuxième autorise des prévisions de conservation.  相似文献   

19.
A. VIGOUROUX 《EPPO Bulletin》1986,16(3):527-532
Plus que d'autres espèces, le platane a vu récemment s'élargir l'éventail de ses parasites au point de devenir menacé. Depuis longtemps existaient partout en France plusieurs types d'affections: le champignon Gnomonia veneta qui défeuillait sévèrement les arbres lors des printemps frais et certains champignons lignivores. Mais se sont ajoutés depuis quelques années deux parasites foliaires notables, le champignon Microsphaera platani (oïdium) et l'insecte piqueur Corythuca ciliata. Enfin et surtout, se développe actuellement dans l'extrême sud-est du pays le redoutable parasite Ceratocystis fimbriata f.sp. platani, agent de la maladie du chancre coloré. Introduite à Marseille à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la maladie est restée longtemps relativement localisée, mais connaît depuis quelques années une phase d'extension active. Des trous se créent dans des alignements de plusieurs petites villes de Provence et, ponctuellement, des peuplements importants ont été anéantis. En plus de la transmission par les outils d'élagage ou les chocs divers, on a constaté une transmission directe par contacts racinaires et des possibilités importantes de transport et de contamination par l'intermédiaire des engins de terrassement. D'énergiques mesures prophylactiques prenant en compte ces divers éléments commencent àêtre mises sur pied et des travaux de sélection de clones résistants sont envisagés.  相似文献   

20.
Des 1980, la résistance aux imides cycliques (I. C.) s'est généralisée dans les populations de Botrytis cinerea sur fraisiers remontants, traités de 3 à 10 fois de juillet à septembre avec des I. C., le taux moyen de fraises présentant des conidies résistantes étant de 72%. Une diminution progressive du taux de résistance est observée après l'arrêt des traitements, mais est suivie d'une forte augmentation 5 à 6 semaines apres la reprise des traitements l'année suivante. L'efficacité des traitements à la vinchlozoline (500 g ha?1) est passée de 94%, pour les essais de 1973 à 1978, à 48% pour ceux établis de 1979 à 1984. Durant cette derniére période, le mélange vinchlozoline (500 g ha?1)+ thirame (1600 g ha?1) a présenté une efficacité de 78% et le tolylfluanide a donné une efficacité de 67%. Sur fraisiers de saison, traités 1 à 6 fois au moment de la floraison, une résistance aux I. C. a été observée en 1980 dans sept des 10 champs analysés, avec un taux moyen de 22%. La résistance ne s'y développe que tardivement et principalement dans les cultures de 2 ans, traitées déjà l'année précédente avec des I. C. Dans les essais, l'efficacité de la vinchlozoline s'est maintenue á 92% entre 1973 et 1984.  相似文献   

设为首页 | 免责声明 | 关于勤云 | 加入收藏

Copyright©北京勤云科技发展有限公司  京ICP备09084417号