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1.
Dans le cadre d'un programme de lutte intégrée, deux essais de lutte contre la 3e génération de Prays oleae (en petite parcelle et à grande échelle) avaient pour but d'étudier les possibilités de remplacement des insecticides habituellement utilisés par d'autres produits spécifiques et peu toxiques. Bacillus thuringiensis avail entraine un taux de mortalité larvaire proche de 50% alors que l'effet du diflubenzuron n'était pas net comparativement au témoin. La deltaméthrine s'est révélée efficace pratiquement à 100%. Toutefois, le controle des chrysalides dans les bandes-pièges en carton ondulé avait montre une certaine efficacité des deux produits testés qui s'est traduite par une réduction des populations émergeantes de l'ordre de 74 à 79% par rapport au témoin. Il faut préciser que B. thuringiensis n'agit que sur les stades larvaires, alors que le diflubenzuron a une action lente qui se poursuit jusqu'au stade nymphose (mortalité des chrysalides pouvant atteindre 40%). L'action des deux produits s'est poursuivie jusqu'à la génération suivante, mais sculement dans les grandes parcelles. L'effet de la deltaméthrine est plus fortement ressenti à la génération suivante. Les deux produits, et notamment B. thuringiensis, ont présenté l'avantage de préserver la faune auxiliaire en comparaison avec la deltaméthrine qui l'a detruite totalement.  相似文献   

2.
K. NAHAS 《EPPO Bulletin》1988,18(2):317-322
L'efficacité comparée de la bromadiolone et du coumafène contre Rattus norvegicus (souche sensible au coumafène) a étéétudiée en laboratoire avec différentes concentrations en principes actifs et pour différentes durées d'exposition aux appâts. La bromadiolone s'est révélée beaucoup plus active (100% de mortalité en 1 j à 50 ppm) que le coumafène (50% de mortalité en 3 j à 250 ppm). Pour expliquer cette différence d'efficacité, les cinétiques plasmatiques et hépatiques des deux rodenticides ont été comparées chez la même espèce. A une dose équimolaire de 5,69 μmole kg-1 (correspondant respectivement pour le coumafène et pour la bromadiolone à une seule ingestion d'appâts de 20 et 50 ppm), la bromadiolone a eu une demi-vie plasmatique de l'ordre de 57,5 h contre 8 pour le coumafène. Le volume de distribution de la bromadiolone était 188 fois plus élevé que celui du coumafène. Le rapport de la concentration hépatique sur la concentration plasmatique a varié en fonction du temps de 14 à 46 pour la bromadiolone et de 0,1 à 0,49 pour le coumafène. Les données cinétiques obtenues montrent que la bromadiolone possède un tropisme et un captage hépatiques importants, qui assurent un blocage prolongé du cycle de la vitamine K et donc une efficacité accrue.  相似文献   

3.
La lutte contre Prays oleaeà l'aide de l'entomopathogène Bacillus thuringiensis s'est révélée particulièrement intéressante. Les résultats d'essais de valeur pratique en 1981–83 ont confirmé la forte mortalité de la génération anthophage et la réduction de l'infestation des fruits en juin. Par ailleurs, les substances inhibitrices de la croissance (triflumuron et diflubenzuron) semblent prometteuses contre P. oleae. Après application contre la génération anthophage, les deux produits réduisent fortement le nombre de papillons émergeant des fruits. De plus, le triflumuron appliqué sur fruits bloque la pénétration de ceux-ci par les larves. Le piégeage en masse de Dacus oleae, notamment à l'aide de phéromones, ouvre de nouvelles et intéressantes perspectives. Enfin, l'utilisation d'antibiotiques permet de tuer la bactérie symbiotique de D. oleae. L'utilisation de ces armes non toxiques est à envisager dans les programmes de lutte dirigée ou intégrée en oléiculture.  相似文献   

4.
Dans le cadre d'un groupe de travail «Modélisation du Botrytis» l'Institut Technique de la Vigne et du Vin en France a entrepris l'étude des réactions de ce parasite à des conditions d'humectation contrôlées. L'essai est réalisé sur une vigne adulte, sous abri plastique; il couvre 1600 m2 et permet, grâce à un dispositif de brumisan'on, l'étude comparative de 12 régimes d'humectation distincts. Après quatre années successives d'expérimentation, basée sur des protocoles évolutifs, les résultats mènent à des observations intéressantes, mais qu'il est toutefois prudent de ne pas étendre inconsidérément à l'ensemble des cépages ou vignobles. L'effet des humectations successives n'est pas obligatoirement additif, une longue période de sécheresse entre la floraison et la véraison aggravant considérablement les attaques à ce dernier stade. Une même durée d'humectation à la véraison ou 12 jours avant la récolte provoque des dégâts identiques. Les contaminations peuvent s'effectuer simplement en présence d'une humidité relative élevée, sans présence d'eau sous forme liquide; cette HR élevée est capable de créer et surtout d'aggraver fortement les foyers de B. cinerea. Les contaminations artificielles ont eu un effet significatif lors de la floraison. A la véraison l'effet est masqué par l'inoculum naturel. L'étude de la réaction de Botrytis cinereaà différentes durées d'HR élevée reste délicate, un seuil exact restant difficile à estimer vu le niveau de précision des appareils utilisés. En outre, le modèle mis au point par Strizyk a fait preuve d'une précision accrue au fil des expérimentations successives; il semble donc bien adapté au cépage méridional utilisé. La stratégie de traitement a permis de réduire de moitié le nombre d'applications de fongicides dans l'essai, l'expérimentation prouvant toutefois qu'une réduction supplémentaire était possible. Il apparaît donc que cette stratégie, basée sur le modèle Botrytis, est prometteuse mais nécessite encore quelques adaptations afin de la rendre encore plus performante. L'étude des réactions de B. cinereaà certains facteurs climatiques permet done, outre l'amélioration de la lutte contre ce parasite, une meilleure connaissance de ses facteurs d'évolution. Il est possible qu'à l'avenir le facteur humidité relative, alliéà l'hiumectation, procure une fiabilité optimale du modèle, et probablement de la stratégie de lutte en découlant.  相似文献   

5.
M. HABERT 《EPPO Bulletin》1988,18(3):423-427
Depuis l'automne 1983, le groupe de travail français pluriorganismes (ACTA-INRA-SPV) consacréà l'étude d'Arvicola terrestris scherman a créé et mis en place un réseau d'observations par piégeage exhaustif sur une centaine de communes dans plusieurs régions (Auvergne, Limousin, Franche-Comté, Alsace, Lorraine, Rhône-Alpes). Les piégeurs reçoivent une formation succinte ainsi que des instructions leur permettant de réaliser trois piégeages dans l'année (printemps-été-automne) à l'aide de pièges pinces sur une bande de 100 ± 5 m (méthode Pascal-Meylan). Les fiches de piégeages et le matériel biologique sont collectés et contrôlés par le Service de la Protection des Végétaux. Les autopsies de la totalité des animaux capturés sont assurées par l'INRA ou le SPV. Les résultats sont centralisés au Laboratoire de la Faune Sauvage de l'INRA à Jouy-en-Josas, sous la forme de deux fichiers informatiques. L'analyse globale des premiers résultats des réseaux d'alerte a mis en évidence toute la complexité du phénomène de pullulation chez le campagnol terrestre. Contrairement à l'idée généralement répandue, le phénomène ne présente pas la synchronisation parfaite qu'on lui prête et ceci à diverses échelles: France, région, département, commune. En octobre 1985, en Franche-Comté, nous avons pu délimiter avec précision une zone de 15 communes qui présentait tous les signes précurseurs d'une poussée démographique avec des populations variant de 200 à 370 campagnols à l'hectare. En 1986, plus d'une centaine de communes étaient touchées, regroupées en une zone relativement homogène centrée sur la zone pionnière, avec des densités variant de 200 à 500 campagnols à l'hectare. L'analyse de l'évolution locale des cinétiques de population va nous permettre à terme de diagnostiquer les diverses phases du cycle (croissance, déclin) et en conséquence le déclenchement des alertes agricoles.  相似文献   

6.
Après son introduction en 2008, Tuta absoluta (Meyrick) a causé des graves dommages à la production de tomates au Maroc. La lutte chimique est une méthode rapide et simple pour empêcher le développement de ce ravageur. Cependant, l'utilisation massive de ces produits chimiques présente des risques potentiels pour la santé et l'environnement. Afin de prévenir cet inconvénient, cette étude est un essai pour fournir des alternatives basées sur l'utilisation des bioinsecticides d'origine végétale qui sont des produits naturels. Sept plantes marocaines (Thymus vulgaris, Ononis natrix, Lawsonia inermis, Ricinus communis, Argania spinosa, Urtica dioica et Peganum harmala) ont été collectés dans différentes zones de la vallée du Souss. Les matières actives ont été extraites en utilisant un évaporateur rotatif (40°C) et du méthanol comme solvant. La méthode du « Leaf dip bioassay » a été adoptée pour évaluer la toxicité in vitro de ces extraits végétaux contre les larves L2 de T. absoluta. Le logiciel POLO‐PC a été utilisé pour déterminer la dose létale pour 90% des larves (DL90). L'extrait de T. vulgaris a affiché le taux de mortalité le plus important (97%), suivi par R. communis, P. harmala et U. dioica é qui affichaient respectivement des taux de mortalité de l'ordre de 80%, 65% et 55%. La DL90 la plus faible a été obtenue avec l'extrait de T. vulgaris (156 023 ppm).  相似文献   

7.
Les maladies dues à des micro-organismes vivant dans le sol ne peuvent être caractérisées sans prendre en compte l'ensemble des composants du sol (physiques, chimiques et microbiologiques) où elles se manifestent. C'est pourquoi le concept de potentiel'infectieux du sol proposé se définit comme la quantité d'énergie pathogène stockée et disponible dans le sol. L'expression au champ du potentiel infectieux dépend des facteurs climatiques. Le potentiel infectieux du sol est mesuréà l'aide d'un test biologique appliqué en conditions standards. La relation obtenue entre la quantité de sol et le taux de mortalité sur la population de plantes est modélisée sur la base d'une compétition entre l'agent pathogène et la microflore totale du sol à partir d'un modèle de Lotka-Volterra. Le test biologique et le modèle permettent de caractériser les sols, de déterminer la réceptivité d'un sol à un parasite, de prévoir certains risques de maladie, d'estimer le poids des facteurs climatiques sur la maladie et de prendre en compte les effets directs et indirects des pesticides.  相似文献   

8.
La récente extension de l'aire culturale des maïs-grains pose, notamment dans le nord et l'ouest de la France, des problèmes de récolte, de séchage et de conservation. Le stockage à l'état humide, compatible avec l'efficacité nutritionnelle, est alors préconisé. L'anaérobiose, d'une part, et les stabilisants chimiques, d'autre part, représentent deux moyens de limiter la microflore dégradante des grains humides au cours de leur stockage. Les modifications de l'environnement se traduisent alors par un déplacement de l'équilibre biologique et une succession originale des cortèges floristiques. Cette évolution dynamique, établie par des observations répétées et confirmée par l'expérience, est transcrite sur un diagramme qui intègre les paramètres les plus déterminants: gradients d'anaérobiose, d'humidité, de température, de pH, seuil de tolérance vis-à-vis du stabilisant éventuel, sans oublier l'aptitude compétitive des espèces. Dès lors, les relevés floristiques instantanés, mais replacés dans l'échelle temps, prennent une autre signification que l'inventaire statique; des extrapolations sont permises en amont et en aval de la présente étape. Ainsi peut-on retracer, dans une certaine mesure, « l'histoire du lot » ou bien pressentir son comportement ultérieur. La première démarche tend à préciser la qualité biologique et nutritionnelle du substrat; la deuxième autorise des prévisions de conservation.  相似文献   

9.
D. CADAHIA 《EPPO Bulletin》1986,16(2):265-283
Ce travail résume la situation phytosanitaire du genre Eucalyptus en se référant aux insectes ravageurs qui mettent en danger les plantations artificielles dans le monde et plus particulièrement dans le bassin Méditerranéen. Parmi les 54 espèces citées, 10 ont dépassé les frontières de leur aire d'origine et, parmi ces derniers, 6 se trouvent sur d'autres continents et 3 dans la région méditerranéenne. Il est fait état aussi des mesures phytosanitaires touchant à la quarantaine, mises en place pour l'Eucalyptusà l'initiative de l'OEPP. Les ravages causés par les insectes polyphages dans la région méditerranéenne sont récapitulés. Les 3 insectes mentionnés sont spécifiquement inféodés au genre Eucalyptus et causent des dégats en région méditerranéenne. La présente étude s'y attache en précisant leur extension et les moyens de lutte susceptibles d'etre mis en oeuvre. En ce qui concerne Ctenarytaina eucalypti quia atteint nos régions durant les années soixante, on assiste à son extension, mais l'action des syrphides prédateurs parvient à en contenir les populations. Quant àGonipterus scutellatus apparu en région méditerranéenne vers 1975, il n'a pas connu l'extension à laquelle on pouvait s'attendre en tenant compte de son potentiel de dispersion élevé. L'espèce demeure peu préoccupante, mais doit faire l'objet d'attention surtout sur les eucalyptus ornementaux où les dégats peuvent etre sensibles. Elle se rencontre sur la Riviera italienne et dans le Midi de la France où ses populations sont controlées par le parasite oophage Patasson nitens. Au cours des dernières années, le ravageur le plus redoutable est certainement Phoracantha semipunctata qui s'est répandu dans la partie occidentale du bassin Méditerranéen. En ce moment, seules la France, la Yougoslavie et la Grèce sont demeurées indemnes. Cette diffusion rapide est à mettre en rapport avec l'état d'extreme déficience des arbres, essentiellement du à la sécheresse et à la pauvreté des sols. La stratégie de lutte menée en Italie s'est révéléc efficace; elle consiste à intervenir dès le début de l'attaque des peuplements en pratiquant des coupes et en utilisant rapidement le bois affecté. De cette facon, l'importance des populations s'est vue considérablement réduite. D'une facon générale, les racines ont donné des repousses vigoureuses sauf dans les cas où les coupes ont été faites tardivement. L'expérience espagnole de lutte par des arbres-pièges sur de vastes étendues est également très intéressante. Par ce moyen il a été possible d'observer une réduction moyenne des populations de 75% avec une rentabilité de 246–611%.  相似文献   

10.
W. Mueller 《EPPO Bulletin》1974,4(3):347-355
Les méthodes biomété orologiques qui intéressent les biologistes appelé s à développer des systèmes de lutte intégrée se distinguent nettement de la climatologie traditionnelle de l'abri. D'une façon générale, les différences peuvent se résumer comme suit: –les investigations se font essentiellement à l' échelle microclimatique; –les instruments sont très élaborés et particulièrement adaptés au but recherché; –l'établissement du réseau d'observations et les périodes d'études dependent des exigences biologiques; –la durée des périodes d'observation est limitée et la densité du réseau climatologique relativement faible grâce au recours à l'échantillonnage représentatif. L'interprétation des résultats biométéorologiques est en général difficile puisqu'il y a souvent superposition de deux ou d'un nombre plus élevé de facteurs. II est done prudent d'inclure également, dans l'appréciation générale, les données de laboratoire et de s'efforcer de remplacer les données plus ou moins empiriques par des fonctions précises. Cette approche est proposée sous la forme d'une étude quantitative du bilan énergétique et hydrique des ravageurs. On peut ainsi obtenir des résultats de portée étendue, reposant sur des données physiques, d'une part, et des renseignements quantitatifs, d'autre part. Un certain nombre de facteurs simples ou composés tels que le vent et la faculté de refroidissement sont à considérer dans les études biométéorologiques puisqu'ils contribuent à caractériser, et partant, à prévoir le comportement des espèces (par exemple l'activité de vol du carpocapse des pommes). En définissant des « types de temps » favorables à l'activité d'un ravageur, il serait possible de prévoir le comportement de l'espèce en question. Enfin, l' étude conjointe des vues prises par satellites à l'aide de films à infrarouge, thermiquement sensibles, et des observations biométéorologiques faites au sol apportera sur le plan macro- et méso-climatique des éléments eminemment utiles au développement de la lutte intégrée.  相似文献   

11.
Au Maroc, la mineuse de la tomate Tuta absoluta (Lepidoptera: Gelechiidae) a été signalée pour la première fois en avril 2008 dans la région de Nador, puis s'est propagée rapidement dans toutes les régions de production de tomates. Depuis sa signalisation, des efforts ont été déployés par la profession et les départements techniques du Ministère de l'Agriculture de la Pêche Maritime (MAPM) pour faire face à ce fléau. Le plan d'action 2008–09 se basait sur la surveillance, les approches techniques de lutte dans le cadre d'un programme de protection intégrée, la sensibilisation et l'encadrement des agriculteurs et la production de supports d'information et de vulgarisation. Pour inciter les agriculteurs à adopter une approche de lutte intégrée contre ce ravageur, des subventions ont été mises en place par le MAPM, pour l'acquisition du filet insect proof et de capsules de phéromone à utiliser pour le piégeage de masse. L’ONSSA a également autorisé de nouvelles spécialités phytosanitaires pour lutter contre T. absoluta en cultures de tomate et de pomme de terre. Cette stratégie a fait l'objet d'une évaluation qui a permis de définir un plan d'action pour 2010–11. Ce plan d'action suit les mêmes axes que la campagne précédente tout en mettant l'accent sur la surveillance du ravageur en cultures de tomates de plein champ, le renforcement du programme de sensibilisation et d'encadrement des agriculteurs et le lancement d'un programme de suivi des résidus de produits phytosanitaires dans les tomates. En 2010–11, les attaques de la mineuse de la tomate ont toujours été maitrisées.  相似文献   

12.
G. LORGUE 《EPPO Bulletin》1988,18(2):309-316
En France, le Centre National Antipoison Vétérinaire et le laboratoire de toxicologie analytique qui lui est associé traitent en moyenne 4000 cas par année d'intoxications animales, collectives ou individuelles. Sur ce total, une proportion importante est due à l'ingestion de rodenticides, soit de toxicité immédiate, soil anticoagulants. Parmi les premiers, le chloralose, le scilliroside, les phosphures, le calciférol sont les plus incriminés; parmi les seconds, le coumafène, malgré une baisse d'utilisation marquée depuis quelques années, reste encore le plus impliqué. Les intoxications sont souvent la conséquence de l'ingestion d'appâts ‘malveillants', c'est-à-dire destinés (par leur nature, leur disposition) à des espèces autres que les rongeurs; plus de 70% des appâts envoyés au laboratoire sont de ce type. Le chien est l'espèce la plus touchée (il constitue à lui seul près de 60% des appels).  相似文献   

13.
La matière organique des sols et des substrats de culture donne lieu à des interactions physico-chimiques avec le bromure de méthyle, qui déterminent les propriétés et le devenir du pesticide. La matière organique réduit par adsorption la concentration en pesticide biodisponible dans l'eau ou l'air du sol. L'amplitude et la faible réversibilité du phénomène affectent la bioactivité et le transfert par diffusion en phase gazeuse. Les molécules irréversiblement adsorbées ne présentent plus d'activité pesticide; elles pourraient être à l'origine d'une persistance du pesticide sous forme de résidus liés. La matière organique est également le principal facteur de la dégradation du bromure dc méthyle dans le sol. Sa réactivité varie toutefois en fonction de sa composition et de son degré d'évolution. La vitesse du phénomène est telle que la dégradation doit représenter un élément important dans le bilan du pesticide. Une optimisation des modalités de traitement, visant à diminuer les doses appliquées et le niveau de résidus bromés formés, doit done tenir compte de ces interactions.  相似文献   

14.
15.
Le feu bactérien est une maladie de gravité très variable selon les cultures concernées (poirier, pommier, aubépine, cotoneaster, pyracantha). Elle est aussi plus ou moins destructive selon les régions où elle sévit et selon les années. Ces variations ont sans doute des causes multiples, dont l'une est à l'évidence le climat L'influence du climat sur le développement de la maladie a étéétudiée par plusieurs chercheurs. Seule Billing a mis au point en Angleterre, un système («système 1») qui tente de refléter les potentialités du feu bactérien pendant toute l'année végétative. Il est complété par un second système («système 2») intégrant davantage de données, qui précise les risques pendant la période de floraison principale des plantes-hôtes. L'introduction en France, dans le Nord et le Sud-Ouest, du feu bactérien a permis, sur quelques années, de mettre à l'épreuve ces systèmes, à partir d'observations précises: d'une part par un rapprochement entre l'activité globale du feu bactérien observée et celle qui est prévue selon l'étude climatique et, d'autre part, par une étude plus détaillée des dates d'apparition des symptômes à différentes périodes de l'année. Ces premières études ne permettent évidemment pas de porter un jugement définitif sur la validité globale des systèmes de Billing. On peut cependant avancer que, en ce qui concerne la première floraison des poiriers au moins, on n'a pas relevé de contradiction. Pour les secondes floraisons ou en période sèche (été), ou sur d'autres plantes-hôtes, des aménagements ou d'autres observations pourraient améliorer l'interprétation.  相似文献   

16.
R. MOENS 《EPPO Bulletin》1988,18(2):277-282
L'attaque de mulots sur les semences de betteraves a été suivie en laboratoire et en plein champ. Des observations en cage ont démontré que le rongeur s'attaque aux graines de betteraves à partir du stade 00 (graines sèches) jusqu'au stade 06 (développement de la tigelle dans le sol) avec un maximum pendant le ramollissement de la graine (stades 01 et 02) et le début de la germination (stade 03). L'attaque s'arrête au cours de l'allongement, quand les cotylédons perdent leur contenu farineux (stade 07). Sur le terrain il fut constaté que le rongeur, après avoir détruit 20% d'un premier semis, n'a plus attaqué un second semis, lorsque des postes d'appâtage de noisettes traitées à la chlorophacinone (30 ml du Caïd huileux par kg) ont été installés sur les bords du champ. Les appâts ayant fourni aux mulots une nourriture de substitution, ceux-ci ont renoncéà rechercher les semences dans le sol. Quant à l'effet toxique du rodenticide, celui-ci semble insuffisant et trop tardif pour protéger les semis.  相似文献   

17.
C. SAMIE 《EPPO Bulletin》1983,13(2):15-20
Le chercheur, qui étudie l'action du climat sur la croissance et le développement d'une espèce animale ou végétale est entraîné vers une analyse de plus en plus fine des phénomènes bioclimatiques: il travaille donc à une échelle de temps et d'espace adaptée à l'organisme considéré. L'utilisation opérationnelle, en météorologie agricole, va imposer une transposition des résultats et la référence à un climat qui n'est généralement exprimé que grâce à des mesures normalisées, faites au moyen d'appareils déterminés, installés dans des conditions uniformes. Sans aller jusqu'à l'établissement de véritables fonctions de transfert liant le microclimat au mésoclimat, nous avons pu, grâce à la mise en ?uvre de matériel de campagne, pendant des périodes assez courtes, mettre en évidence quelques relations entre les microclimats locaux et le mésoclimat défini par l'abri météorologique: influence de la végétation environnante (haie, clairière, lisière) et de la topographie en fonction des types de temps; ceci dans le cadre d'une étude de la représentativité des mesures de température sous abri dans le massif du Ventoux (Provence, France).  相似文献   

18.
La région d'Angers (Maine-et-Loire), zone importante de production de pommes, est particulièrement exposée aux dégâts causés par Venturia inaequalis, agent de la tavelure. L'équipement de stations avec un thermohumectographe KIT-INRA et un pluviomètre a permis une étude préalable à l'établissement d'un réseau d'avertissements. Les données collectées à partir des appareils sont interprétées selon les courbes de Mills (avec une modification liée aux risques élevés en Val de Loire). L'interprétation en 1980 et 1981 a été réalisée localement. L'épidémie particulièrement grave en 1981 a permis de préciser la valeur de la méthode d'interprétation et de déterminer l'hétérogénéité des contaminations à l'échelle du département (120 × 80 km). A partir des données obtenues, il est possible de mieux définir les mailles du réseau et de « régionaliser » les informations en vue d'une extension en 1982, prévoyant une centralisation des données et la diffusion par répondeur téléphonique d'un message d'avertissement. Les résultats attendus portent avant tout sur une amélioration de la qualité de la lutte chimique, sur une réduction du nombre des interventions et sur une meilleure utilisation des possibilités offertes par les applications curatives.  相似文献   

19.
D. PAYEN 《EPPO Bulletin》1983,13(2):277-281
Un facteur limitant de la contamination du tournesol par Sclerotinia sclerotiorum a été mis en évidence. Ce facteur concerne la présence d'eau libre à la surface du capitule durant 40 heures consécutives; il est sous l'étroite dépendance des conditions climatiques. Un modèle opérationnel a été mis au point pour déterminer, en fonction des paramètres météorologiques standards, la durée d'humectation des capitules de tournesol. Les résultats du modèle ont été confrontés à des observations et ont montré son aptitude à mettre en évidence les longues durées d'humectation. Une simulation a ensuite été effectuée sur une période de 30 années dans plusieurs régions de culture du tournesol, afin de délimiter les zones où le climat est favorable aux épidémies de Sclerotinia sclerotiorum et de déterminer ainsi la potentialité climatique de la maladie en France.  相似文献   

20.
M. RID 《EPPO Bulletin》1981,11(3):213-224
L'explosion récente du feu bactérien dans les vergers de pomoidées du sud-ouest de la France crée pour ce pays et les contrées productrices de la zone méditerranéenne une situation très vulnerable. Le rôle des facteurs qui ont favorise cette extension est discuté: conditions climatiques (température élevée et fréquence des précipitations), structure variétale des vergers (dominance de cultivars sensibles et très sensibles), étalement des secondes floraisons jusqu'à l'automne, activité intense des insectes et des oiseaux. La nécessité d'une intensification des recherches adaptées aux systèmes de production de l'Europe méridionale est justifyée. Les recherches sont à l'heure actuelle orientées vers une méilleure connaissance des sources d'inoculum et de l'épidémiologie d'Erwinia amylovora dans les conditions du verger français, l'établissement de schémas de prevision des risques de développement de la maladie utilisables par l'ensemble des pays concernés et, avec leur concours, l'étude de la variabilityé de la bactérie qui conditionne l'orientation des programmes de sélection pour la résistance du poirier et du pommier. Les programmes mis en place sont complémentaires de ceux des Etats-Unis et de l'Europe du Nord, en demeurant tournés vers l'économie de la zone méditerranéenne.  相似文献   

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