Orientation de la protection des plantes en Autriche1

En Autriche, la protection des plantes repose sur la loi de 1948, adaptée à la situation particuliére du pays qui est composé de 9 provinces. Les dispositions intéressent la production et le commerce; une attention particulière est vouée à l'application des pesticides qui sont assujettis à l'homologation et doivent répondre aux critères d'efficacité et de sécurité. Ainsi, ce système est conçu de manière à mettre à la disposition de l'agriculture et de la sylviculture des produits répondant aux exigences d'une lutte économique sans qu'il en résulte des effets indésirables pour l'homme, les écosystèmes et l'environnement en général.     

Effet de la densité et de la proportion des plantes lors de renvahissement de la luzerne par Taraxacum officinale Weber

Des expériences ont été conduites en salle climatisée pour mesurer l'influence de la densité et de la proportion des plantes sur l'envahisse-ment de la luzerne (Medicago sativa L.) établie par le pissenlit (Taraxacum officinale Weber). La durée de l'interférence et la densité de la luzerne ont permis d'expliquer la variation de la biomasse aérienne chez la luzerne cultivée en mélange avec le pissenlit. La densité du pissenlit a été toutefois un facteur important permettant d'expliquer la variation de la biomasse racinaire de la luzerne. La biomasse aérienne et racinaire du pissenlit a varié en fonction de la durée de la compétition, de la densité du pissenlit, de la densité de la luzerne et de la photopériode. Les équations de surface de réponse et hyper-boliques Iinéarisées ont permis de déterminer que la compétition dépendait de la densité plutôt que des proportions de chaque espèce dans le mélange. Effect of plant density and proportion on invasion of lucerne by Taraxacum officinale Weber Experiments were conducted in a growth chamber to establish the effect of plant density and proportion on invasion by dandelion (Taraxacum officinale Weber) of established lucerne (Medicago sativa). Duration of competition and lucerne density accounted for the variation in shoot biomass of lucerne growth in mixture with dandelion. The dandelion density explained a large proportion of the variation in lucerne root biomass. Dandelion root and shoot biomass varied according to duration of competition, dandelion density, lucerne density and photoperiod. Response surface and linearized hyperbolic equations suggested that competition was related more to density than to the proportion of each species in the mixture. Einfluβ der Pflanzendichte und-verteilung auf die Verunkrautung von Lucerne durch Taraxacum officinale Weber In Klimakammerversuchen zum Einfluß der Pflanzendichte und-verteilung auf die Verunkrautung von Luzerne (Medicago sativa L.) durch Löwenzahn (Taraxacum officinale Weber) erwiesen sich die Konkurrenzdauer und die Luzernendichte als wichtige Faktoren für die Bildung der Sproßbiomasse der Luzerne in Mischbeständen mit Löwenzahn, dessen Dichte für die Wurzelbiomasse der Luzerne ausschlaggebend war. Sproß- und Wurzelbiomasse der Löwenzahns variierten mit der Konkurrenzdauer, der Unkraut- sowie der Luzernendichte und der Photoperiode. Die Pflanzendichte erwies sich für die Konkurrenz wichtiger als das Mischungsverhältnis der Arten.     

Connaissances récentes concernant la faune des pruneaux dans les stockages traditionnels

L'étude faunistique des ravageurs des pruneaux stockés a permis de faire l'inventaire des différentes espèces présentes et d'établir une évaluation quantitative de leurs populations à partir de 2 méthodes de prélévement (piégeage, tri d'échantillons).
Par ordre d'importance on peut citer: les acariens: Carpoglyphus lactis L. (Glycyphagidae), les coléopteres: Carpophilus ligneus Murr., C. hemipterus L. (Nitidulidae) et Henoticus californicus Mann. (Cryptophagidae) et les lépidopteres Nemapogon granella L. (Tineidae), Plodia interpunctella Hübn. (Pyralidae).
Les ravageurs primaires s'attaquent aux pruneaux sains: ils sont responsables des principaux dégáts et comprennent Carpophilus ligneus, C. hemipterus et N. granella . L'autre groupe est formé des ravageurs secondaires, qui s'installent sur des pruneaux déjá attaqués par des insectes ou des micro-organismes. On trouve dans cette catégorie Carpoglyphus lactis et H. calilornicus .
Les conditions optimales au développement de ces insectes et de ces acariens sont réunies, lorsque la teneur en eau de la pulpe du pruneau est égale ou supérieure à 20 %, la température ambiante clans l'entrepôt supérieure à 15°C et l'hygrometrie relative variant suivant Ies espéces entre 50 et 85 %.     

Les principales mauvaises herbes des vergers dans la région maritime de Syrie

The principle weeds of orchards in the maritime region of Syria During the spring of 1986, 51 sampling plots were surveyed in orchards of the maritime area of Syria, and an exhaustive list including 370 weed species has been produced. On the basis of abundance and frequency, it is possible to distinguish 54 main species. Floristic analysis, botanical type and biogeographic distribution of these species are presented.     

Possibilités d'emploi des entomophages dans la lutte contre les ravageurs de l'olivier1

Bon nombre d'entomophages se développent aux dépens des ravageurs de l'olivier; ces ennemis naturels, parasites ou prédateurs, contribuent plus ou moins à limiter les populations d'insectes nuisibles à l'olivier. Toutefois, le role des entomophages de Dacus oleae, principal ravageur de l'olivier, n'est jamais suffisant pour controler efficacement les populations de l'insecte, meme si le taux de parasitisme atteint quelquefois 90%. Dans des cas très particuliers sculement, le parasite Opius concolor peut etre utilisé pour lutter contre D. oleae. Quelques entomophages de Prays oleae, le parasite Ageniaspis fuscicollis ou le prédateur Chrysoperla (Chrysopa) carnea par exemple diminuent les populations du ravageur sans pouvoir cependant les maintenir à des niveaux négligeables. Les nombreux entomophages de Saissetia oleae, notamment les parasites du genre Metaphycus, peuvent controler ses populations s'ils ne sont pas détruits par des traitements insecticides. Parmi les ravageurs secondaires, certains peuvent etre totalement controlés par l'utilisation d'entomophages (c'est le cas d'Aspidiotus nerii et de Parlatoria oleae), mais dans la plupart des cas la lutte biologique est insuffisante, notamment contre Phloeotribus scarabaeoides.