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1.
La connaissance du rapport flore levée/stock de semences du sol est nécessaire à la prévision des infestations de mauvaises herbes. Des travaux antérieurs ont montré que ce rapport (ou taux de levée) est en moyenne faible mais pourtant variable entre espèces, années et sites expérimentaux. Cette étude tente d'expliquer la variabilityé du taux de levée annuel, pour quelques dicotylédones à stock assez persistant, au sein de cultures de céréales d'hiver ou de printemps, labourées ou non. La dynamique de la levée et le stock de semences viables sont enregistrées à partir de populations adventices naturelles au cours de deux années successives et sur 26 parcelles cultivées, appartenant an champ d'essai de Grignon, situé dans le Bassin Parisien. Les résultats montrent une relative constance intra- et inter-annuelle du taux de levée pour des conditions voisines d'implantation de la céréale. La variation résiduelle est expliquée pour une même espèce par la distribution verticale des semences dans la couche labouré et peut-être par l'âge moyen du stock. La variabilityé inter-spécifique du taux de levée est à relier à la taille de la semence, à la période de germination de l'espéce mais aussi au mode d'estimation de la viabilité des semences; cependant l'utilisation de la radiographie industrielle aux rayons X a permis de compenser l'insuffisance des tests de germination et de réduire partiellement cette variabilité. De très faibles taux de levée sont observés enfin en l'absence de labour. Un modèle statistique simple est proposé pour rendre compte de la variabilité de ce taux, pour la flore dicotylédone annuelle, en culture d'hiver labourée.  相似文献   

2.
D. CADAHIA 《EPPO Bulletin》1986,16(2):265-283
Ce travail résume la situation phytosanitaire du genre Eucalyptus en se référant aux insectes ravageurs qui mettent en danger les plantations artificielles dans le monde et plus particulièrement dans le bassin Méditerranéen. Parmi les 54 espèces citées, 10 ont dépassé les frontières de leur aire d'origine et, parmi ces derniers, 6 se trouvent sur d'autres continents et 3 dans la région méditerranéenne. Il est fait état aussi des mesures phytosanitaires touchant à la quarantaine, mises en place pour l'Eucalyptusà l'initiative de l'OEPP. Les ravages causés par les insectes polyphages dans la région méditerranéenne sont récapitulés. Les 3 insectes mentionnés sont spécifiquement inféodés au genre Eucalyptus et causent des dégats en région méditerranéenne. La présente étude s'y attache en précisant leur extension et les moyens de lutte susceptibles d'etre mis en oeuvre. En ce qui concerne Ctenarytaina eucalypti quia atteint nos régions durant les années soixante, on assiste à son extension, mais l'action des syrphides prédateurs parvient à en contenir les populations. Quant àGonipterus scutellatus apparu en région méditerranéenne vers 1975, il n'a pas connu l'extension à laquelle on pouvait s'attendre en tenant compte de son potentiel de dispersion élevé. L'espèce demeure peu préoccupante, mais doit faire l'objet d'attention surtout sur les eucalyptus ornementaux où les dégats peuvent etre sensibles. Elle se rencontre sur la Riviera italienne et dans le Midi de la France où ses populations sont controlées par le parasite oophage Patasson nitens. Au cours des dernières années, le ravageur le plus redoutable est certainement Phoracantha semipunctata qui s'est répandu dans la partie occidentale du bassin Méditerranéen. En ce moment, seules la France, la Yougoslavie et la Grèce sont demeurées indemnes. Cette diffusion rapide est à mettre en rapport avec l'état d'extreme déficience des arbres, essentiellement du à la sécheresse et à la pauvreté des sols. La stratégie de lutte menée en Italie s'est révéléc efficace; elle consiste à intervenir dès le début de l'attaque des peuplements en pratiquant des coupes et en utilisant rapidement le bois affecté. De cette facon, l'importance des populations s'est vue considérablement réduite. D'une facon générale, les racines ont donné des repousses vigoureuses sauf dans les cas où les coupes ont été faites tardivement. L'expérience espagnole de lutte par des arbres-pièges sur de vastes étendues est également très intéressante. Par ce moyen il a été possible d'observer une réduction moyenne des populations de 75% avec une rentabilité de 246–611%.  相似文献   

3.
Le présent travail se réfère àl'étude des différentes contrées viticoles de la province de Valence (Espagne) par rapport à la composition spécifique des attaques des tordeuses de la grappe, à l'importance quantitative des populations et des dommages et àl'évolution des facteurs climatiques (température et humidité) pendant la période 1977–1980. Il est apparu que l'espèce dominante est Lobesia botrana. alors qu' Eupoecilia ambiguella s'est révélée insignifiante. La dynamique des populations du ravageur a été mise en évidence à l'aided'écoclimatogrammes qui montrent une relation étroite entre les données climatiques et les données biologiques, les premières étant déterminantes.  相似文献   

4.
E. BRUNEL  M. LAHMAR 《EPPO Bulletin》1983,13(2):201-207
Dans les conditions de l'ouest de la France, la mouche de la carotte, Psila rosae, et la mouche du chou, Delia brassicae, ont une biologie très voisine par le nombre de générations, la faculté des adultes à pondre peu après leur éclosion et leur capacitéà résister au froid hivernal qui se traduit par un arrêt de développement du type diapause. Les pupes de P. rosae, formées d'octobre à janvier, et de D. brassicae, formées d'octobre au début de novembre, peuvent servir d'éléments pour définir le début des éclosions printanières, à condition de les soumettre à un, deux ou trois chocs thermiques de 2–4 ou 6 jours à 15 ou 20°C. Ces chocs ont été appliqués à partir de la fin janvier, après rupture de la diapause, c'est-à-dire au moment où la pupe poursuit son évolution en relation avec les sommes de températures. Pour P. rosae, la longueur du choc thermique n'a pas eu d'incidence, mais le développement de l'insecte a été réduit en fonction du nombre de chocs. En çe qui concerne D. brassicae, la situation était plus complexe: à 15°C, un choc thermique n'avait pas d'effet, mais les chocs subséquents ont accéléré le développement; à 20°C, un ou plusieurs chocs de 2 ou 4 jours demeurèrent sans grande conséquence, alors qu'un choc de 6 jours a sensiblement accéléré l'évolution. La répétition des chocs est restée sans conséquence sur les résultats. Les sorties des adultes se sont trouvées avancées de 20 jours pour P. rosae et de 40 jours pour D. brassicae. Le modèle d'éclosion de ces deux espèces n'a pas été affecté.  相似文献   

5.
W. Mueller 《EPPO Bulletin》1974,4(3):347-355
Les méthodes biomété orologiques qui intéressent les biologistes appelé s à développer des systèmes de lutte intégrée se distinguent nettement de la climatologie traditionnelle de l'abri. D'une façon générale, les différences peuvent se résumer comme suit: –les investigations se font essentiellement à l' échelle microclimatique; –les instruments sont très élaborés et particulièrement adaptés au but recherché; –l'établissement du réseau d'observations et les périodes d'études dependent des exigences biologiques; –la durée des périodes d'observation est limitée et la densité du réseau climatologique relativement faible grâce au recours à l'échantillonnage représentatif. L'interprétation des résultats biométéorologiques est en général difficile puisqu'il y a souvent superposition de deux ou d'un nombre plus élevé de facteurs. II est done prudent d'inclure également, dans l'appréciation générale, les données de laboratoire et de s'efforcer de remplacer les données plus ou moins empiriques par des fonctions précises. Cette approche est proposée sous la forme d'une étude quantitative du bilan énergétique et hydrique des ravageurs. On peut ainsi obtenir des résultats de portée étendue, reposant sur des données physiques, d'une part, et des renseignements quantitatifs, d'autre part. Un certain nombre de facteurs simples ou composés tels que le vent et la faculté de refroidissement sont à considérer dans les études biométéorologiques puisqu'ils contribuent à caractériser, et partant, à prévoir le comportement des espèces (par exemple l'activité de vol du carpocapse des pommes). En définissant des « types de temps » favorables à l'activité d'un ravageur, il serait possible de prévoir le comportement de l'espèce en question. Enfin, l' étude conjointe des vues prises par satellites à l'aide de films à infrarouge, thermiquement sensibles, et des observations biométéorologiques faites au sol apportera sur le plan macro- et méso-climatique des éléments eminemment utiles au développement de la lutte intégrée.  相似文献   

6.
Depuis 3 ans des souches de Pseudocercosporella herpotrichoides résistantes aux benzimidazoles (bénomyl, cabendazime, thiabendazole) et aux thiophanates (thiophanate-méthyl) sont décelées sur blé d'hiver en France. La résistance croisée positive entre ces fongicides ainsi que la résistance croisée négative vis-à-vis de phényl-carbamates (ex. barbane) sont des caractéristiques générales. Les niveaux de résistance peuvent étre variables avec cependant prédominance de deux catégories de souches résistantes (dont les niveaux de résistance respectifs vis-à-vis du thiabendazole sont voisins de 10 et de 100). En outre, des expérimentations en conditions contrôlées indiquent que la résistance n'affecte ni l'agressivité ni la compétitivité de P. herpotrichoides. Pour pouvoir suivre l'évolution des fréquences des souches résistantes aux benzimidazoles dans la nature, diverses méthodes ont ét expérimentées; celle qui est actuellement retenue et développéc dans les laboratoires de l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), du Service de la Protection des Végétaux, de l'ITCF (Institut Technique des Céréales et des Fourrages) et de certaines firmes est basée sur l'étude de l'effet du carbendazime sur des implants mycliens. Chaque analyse porte sur 10 à 30 isolats par parcelle. Malgré un nombre élevé d'analyses il est difficile d'avoir une cartographie exacte de la répartition des souches résistantes; il est toutefois clair que les fréquences des souches résistantes sont les plus élevées dans les zones d'utilisation intensive des benzimidazoles (Nord et Bassin parisien) qui peuvent devenir inefficaces. Actuellement, le seul fongicide susceptible de remplacer ces benzimidazoles est un inhibiteur des strols: le prochloraz. Au champ il possède une activitééquivalcnte en l'abscnce ou en présence de souches résistantes aux benzimidazoles et les sondages réalisés jusqu'à maintcnant n'indiquent aucune résistance vis-à-vis de ce fongicide.  相似文献   

7.
P. DEBAEKE 《Weed Research》1988,28(4):265-279
La connaissance du devenir de la flore adventice levée en situation non désherbée est utile au raisonnement de la lutte chimique et culturale, á l'échelle de l'année et de la succession de cultures. Or, les associations dicotylédones annuelles—céréales ont été peu étudiées dans cette optique. C'est pourquoi nous avons abordé l'étude de la survie des plantules adventices et de leur production finale (croissance, nombre de semences) en situation de concurrence variable avec divers peuplements de céréales (principalement blé d'hiver, cv. Fidel). Cinquante-huit parcelles du champ d'essai de Grignon, dans le Bassin Parisien, ont été suivies, au cours de deux années culturales; les résultats concernent des communautés adventices naturelles, peu denses et composées en majorité de dicotylédones annuelles. Le stade foliaire des plantes adventices á l'époque du gel s'est révélé un bon prédicteur du taux de disparition hivernale. Le nombre d'épis de la céréule par m2 a permis de rendre compte de maniére satisfaisante du devenir de la flore au printemps. Cependant, la date de levée des plantes conditionne également leur survie et leur production semencière. Une relation satisfaisante a pu être mise en évidence entre nombre de semences et matière sèche (par plante et par m2) à la récolte de la céréale. La conduite de la céréale (date et densité de semis, fumure azotée), en interaction avec le climat, se révèle comine on facteur d'évolution de la flore adventice. Le travail entrepris ici devrait déboucher sur une modélisation de cette dynamique au champ.  相似文献   

8.
J. PONCHET 《EPPO Bulletin》1986,16(3):487-498
Un gros effort de méthodologie a permis de standardiser les techniques d'inoculation et de notation du chancre cortical du cyprès selon les stades de son évolution: en phase I, l'agressivité de Seiridium cardinale; en phase II, la réaction de l'hôte et les néoformations tissulaires. Réalisés sur de jeunes arbres, les tests permettent de juger le comportement en 2 ou 3 ans, ce qui est relativement rapide. Les réactions anatomiques à l'infection (néocollenchyme, barrière de suber) caractérisent la capacité de résistance. La sélection et l'amélioration génétique, menées conjointement en Grèce, en Italie et en France, progressent de façon accélérée et de nombreux clones ont déjàété mis en collection chez plusieurs espèces de cyprès. La variabilité du pouvoir pathogène de S. cardinale est, jusqu'à présent, très faible, quelques différences d'agressivité ont été notées pour la zone méditerranéenne. S. cardinale est présent très tôt sur les cônes et les graines de cyprès, sa transmission par la semence peut être inhibée. La chimiothérapie, avec quatre pulvérisations annuelles au bénomyl ou au carbendazime, est efficace mais seulement préventive, onéreuse et limitée à des applications ornementales.  相似文献   

9.
La récente extension de l'aire culturale des maïs-grains pose, notamment dans le nord et l'ouest de la France, des problèmes de récolte, de séchage et de conservation. Le stockage à l'état humide, compatible avec l'efficacité nutritionnelle, est alors préconisé. L'anaérobiose, d'une part, et les stabilisants chimiques, d'autre part, représentent deux moyens de limiter la microflore dégradante des grains humides au cours de leur stockage. Les modifications de l'environnement se traduisent alors par un déplacement de l'équilibre biologique et une succession originale des cortèges floristiques. Cette évolution dynamique, établie par des observations répétées et confirmée par l'expérience, est transcrite sur un diagramme qui intègre les paramètres les plus déterminants: gradients d'anaérobiose, d'humidité, de température, de pH, seuil de tolérance vis-à-vis du stabilisant éventuel, sans oublier l'aptitude compétitive des espèces. Dès lors, les relevés floristiques instantanés, mais replacés dans l'échelle temps, prennent une autre signification que l'inventaire statique; des extrapolations sont permises en amont et en aval de la présente étape. Ainsi peut-on retracer, dans une certaine mesure, « l'histoire du lot » ou bien pressentir son comportement ultérieur. La première démarche tend à préciser la qualité biologique et nutritionnelle du substrat; la deuxième autorise des prévisions de conservation.  相似文献   

10.
Le nématode des pins (Bursaphelenchus xylophilus), très certainement originaire d'Amérique du Nord et introduit au Japon où il dévaste les forêts, a été signalé en 1979 sur Pinus pinaster dans le sud-ouest de la France, en association avec des taches de dépérissement à propagation lente. Il s'agit en fait d'une souche morphologiquement proche de B. mucronatus, espèce non virulente décrite au Japon en 1979. Elle s'en distingue cependant par différents caractères biologiques, dont un pouvoir pathogène plus élevé vis-à-vis des jeunes pins et la possibilité de donner des croisements fertiles avec B. xylophilus. Elle pourrait jouer un rôle de sensibilisation à d'autres agents pathogènes. On doit done considérer que B. xylophilus n'est pas, comme on aurait pu l'espérer, endémique et peu virulent en France. Les risques d'introduction et d'extension du nématode des pins en Europe demeurent, par conséquent, entiers et redoutables. Les bois de conifères massifs, dans lesquels peuvent survivre les larves des insectes vecteurs, sont les voies d'introduction les plus à craindre et il existe, parmi les espèces européennes de xylophages, des insectes potentiellement capables de prendre le relais et de répandre la maladie qui est plus à redouter dans les régions àétés chauds. Une surveillance attentive, avec analyse nématologique de tout foyer nouveau de dépérissement des coniféres, et une calcination immédiate de tout arbre atteint sont des nécessités absolues pour enrayer une éventuelle extension.  相似文献   

11.
J. P. MOREAU 《EPPO Bulletin》1980,10(4):469-474
La persistence de populations de doryphores à des niveaux élevés dans certaines régions de France (et en Europe du Nord au-delà du 45e degré de latitude) a deux causes possibles: la culture de variétés précoces et tardives situées les unes à cǒté des autres, principalement en petites parcelles, et la synchronisation entre les stades de développement de l'insecte et de la plante. La résistance de la pomme de terre à cet insecte a étéétudiée depuis longtemps. Des croisements entre des espèces sauvages de solanacées et Solarium tuberosum ont constitué l'essentiel des directions suivies. De grandes difficultés ont été rencontrées, surtout dans l'obtention d'hybrides à partir des graines, à cause de la variabilityé géographique des réponses de l'insecte et des relations inverses entre la productivityé et les niveaux de glycoalcaloïdes dans les tubercules. A l'heure actuelle, la recherche est surtout axée sur le choix de variétés de S. tuberosum, en fonction de facteurs écologiques et culturaux, et de la physiologie de la plante. Dans le présent travail, sept variétés ont été plantées dans les conditions de plein champ. La ponte des femelles de doryphore, le nombre de larves obtenues, la consommation du feuillage et le rendement de la culture ont été considérés. Un variété (Résy), qui est peu sensible au mildiou, s'est montrée défavorable à la fois aux adultes et aux larves pendant trois années consécutives. Ainsi l'emploi judicieux d'une ou de plusieurs variétés peut affecter la dynamique des populations de ce ravageur. L'utilisation raisonnée des variétés peut ětre utilisée dans des programmes de protection intégrée contre les ennemis de la pomme de terre.  相似文献   

12.
Des informations sur la biologie et la diffusion des principaux insectes nuisibles aux eucalyptus en Italie sont données, ainsi que sur l'importance de leurs dégats et sur les méthodes de lutte les plus couramment employées. En plus des quelques espèces polyphages, qui peuvent causer des dégats sporadiques, les phytophages vivant exclusivement aux dépens d'Eucalyptus spp. en Italie sont Phoracantha semipunctata, Gonipterus scutellatus et Ctenarytaina eucalypti. La première espèce est nuisible aux eucalyptus cultivès pour la production du bois et est répandue en Italie centrale et méridionale, en Sicile et en Sardaigne, alors que les deux autres espèces endommagent surtout les eucalyptus destinés aux marchés de fleurs (fleurs et rameaux) et ne sont prèsentes qu'en Ligurie occidentale. La lutte contre P. semipunctata est conduite par des interventions d'ordre sylvicultural, consistant essentiellement è recéper des peuplements sérieusement attaqués; le parasite oophage Patasson nitens, importé d'Afrique du Sud, permet de controler G. scutellatus alors que les larves de plusieurs syrphes prédatrices agissent efficacement contre C. eucalypti.  相似文献   

13.
Les auteurs exposent une partie d'une série d'études préliminaires de plein champ effectuées en 1981 en Alsace, sur Lobesia botrana. Ces observations sur la biologie de l'insecte sont destinées à adapter ultérieurement au vignoble alsacien le modèle de prévision, mis au point dès 1979 par Touzeau pour la région Midi-Pyrénées. Le modèle se réfère à l'apparition des différents stades et des différentes générations de ce ravageur. Chacune des observations effectuées est déterminée par les sous-modèles qui prennent en compte l'évolution de l'espèce au cours d'une saison en fonction de données climatologiques bien définies (sommes de températures plus particulièrement). Seuls sont abordés dans cet exposé les résultats et les observations portant sur la génération printanière.  相似文献   

14.
La matière organique des sols et des substrats de culture donne lieu à des interactions physico-chimiques avec le bromure de méthyle, qui déterminent les propriétés et le devenir du pesticide. La matière organique réduit par adsorption la concentration en pesticide biodisponible dans l'eau ou l'air du sol. L'amplitude et la faible réversibilité du phénomène affectent la bioactivité et le transfert par diffusion en phase gazeuse. Les molécules irréversiblement adsorbées ne présentent plus d'activité pesticide; elles pourraient être à l'origine d'une persistance du pesticide sous forme de résidus liés. La matière organique est également le principal facteur de la dégradation du bromure dc méthyle dans le sol. Sa réactivité varie toutefois en fonction de sa composition et de son degré d'évolution. La vitesse du phénomène est telle que la dégradation doit représenter un élément important dans le bilan du pesticide. Une optimisation des modalités de traitement, visant à diminuer les doses appliquées et le niveau de résidus bromés formés, doit done tenir compte de ces interactions.  相似文献   

15.
Dans le cadre d'un groupe de travail «Modélisation du Botrytis» l'Institut Technique de la Vigne et du Vin en France a entrepris l'étude des réactions de ce parasite à des conditions d'humectation contrôlées. L'essai est réalisé sur une vigne adulte, sous abri plastique; il couvre 1600 m2 et permet, grâce à un dispositif de brumisan'on, l'étude comparative de 12 régimes d'humectation distincts. Après quatre années successives d'expérimentation, basée sur des protocoles évolutifs, les résultats mènent à des observations intéressantes, mais qu'il est toutefois prudent de ne pas étendre inconsidérément à l'ensemble des cépages ou vignobles. L'effet des humectations successives n'est pas obligatoirement additif, une longue période de sécheresse entre la floraison et la véraison aggravant considérablement les attaques à ce dernier stade. Une même durée d'humectation à la véraison ou 12 jours avant la récolte provoque des dégâts identiques. Les contaminations peuvent s'effectuer simplement en présence d'une humidité relative élevée, sans présence d'eau sous forme liquide; cette HR élevée est capable de créer et surtout d'aggraver fortement les foyers de B. cinerea. Les contaminations artificielles ont eu un effet significatif lors de la floraison. A la véraison l'effet est masqué par l'inoculum naturel. L'étude de la réaction de Botrytis cinereaà différentes durées d'HR élevée reste délicate, un seuil exact restant difficile à estimer vu le niveau de précision des appareils utilisés. En outre, le modèle mis au point par Strizyk a fait preuve d'une précision accrue au fil des expérimentations successives; il semble donc bien adapté au cépage méridional utilisé. La stratégie de traitement a permis de réduire de moitié le nombre d'applications de fongicides dans l'essai, l'expérimentation prouvant toutefois qu'une réduction supplémentaire était possible. Il apparaît donc que cette stratégie, basée sur le modèle Botrytis, est prometteuse mais nécessite encore quelques adaptations afin de la rendre encore plus performante. L'étude des réactions de B. cinereaà certains facteurs climatiques permet done, outre l'amélioration de la lutte contre ce parasite, une meilleure connaissance de ses facteurs d'évolution. Il est possible qu'à l'avenir le facteur humidité relative, alliéà l'hiumectation, procure une fiabilité optimale du modèle, et probablement de la stratégie de lutte en découlant.  相似文献   

16.
17.
L'hypothèse de travail proposée pour l'analyse des cycles de population de Microtus arvalis intègre à la fois le rôle de la prédation et l'influence de la structure du paysage. Par sa composante liée à la prédation, cette hypothèse engage les recherches au niveau d'investigation des peuplements, aussi bien des Microtidae que des petits prédateurs spécialistes qui leur sont associés. Par sa composante liée à la structure du paysage et par son approche comparative dans le temps et dans l'espace, elle situe ces recherches à une échelle de perception suffisamment large pour que notre vision des phénoménes biologiques analysés soit moins ponctuelle et par conséquent moins naïve. Enoncée à l'origine pour l'étude du couple Microtus arvalis/Mustela nivalis cette hypothese peut utilement être transposéà l'analyse du couple Arvicola terrestris/Mustela erminea, en raison des nombreuses similitudes écologiques observées entre ces espèces. Les premiers indices analysés dans cette perspective concernent, d'une part, un suivi diachronique des différentes populations de rongeurs et de petits Mustelidae présents sur un terrain d'étude situé en Franche-Comté (France) et, d'autre part, une comparaison de la cartographie des dégâts dus àA. terrestris avec celle des surfaces agricoles utiles consacrées aux céréales dans les différents cantons de cette région. Sans présenter de valeur démonstrative les coïncidences observées entre les cinétiques des différentes populations et entre les cartes de répartition présentées accréditent, à notre sens, l'intérêt de la démarche retenue.  相似文献   

18.
En dehors des mesures classiques de prophylaxie applicables à toute denrée stockée, la lutte chimique par fumigation à pression atmosphérique ou sous bâche constitue aux Etats-Unis une technique courante pour la désinsectisation des pruneaux stockés. L'expérimentation dont il est fait état ici se réfère à l'étude de l'efficacité du bromure de méthyle et du phosphure d'hydrogène sur les principales espèces d'insectes et d'acariens des pruneaux. Elle a été entreprise par le laboratoire de l'INRA, à Bordeaux, et concerne la fumigation expérimentale en chambre à pression atmosphérique, et des essais entrepris sous bâche, réalisés dans les conditions de la pratique. Les normes de traitement sont calculées par référence au produit de la concentration du fumigant en mg/1 et du temps d'exposition en heures (CT). Afin d'écarter les risques inhérents aux résidus, les concentrations de fumigants ont été réduites au minimum, tout en prolongeant dans la mesure du possible le temps d'exposition.
  • 1 ) Fumigations expérimentales Pour le bromure de méthyle, un CT de 144 mgh/l donne une efficacité totale sur les principales espèces suivantes: Carpophilus ligneus Murr., Plodia interpunctella Hbn., Nemapogon granella L. et l'acarien Carpoglyphus lactis L. Ce CT, qui représente le cinquième de la norme préconisée par la FAO (768 mgh/l) a été réalisé par une exposition au gaz de 18 h (8 mg/l × 18 h). En ce qui concerne le phosphure d'hydrogène, le CT de 36 mgh/l (FAO: 180 mgh/l) assure une efficacité totale contre les principales espèces d'insectes. Une exposition de 72 h à la concentration de 0,5 mg/l s'est révélée satisfaisante. Contre les acariens, l'efficacité totale requiert un CT de 324 mgh/l (4,5 mg/l pendant 72 h). Cette dose est le double de celle recommendée par la FAO.
  • 2 ) Essais pratiques Le bromure de méthyle émis sous bâche en plastique assure la mortalité de toutes les espèces d'insectes et d'acariens testés en 24 h, le CT étant de 384 mgh/l (16 mg/l × 24h).
  • 3 ) Résidus Les analyses révèlent que pour les CT avec une longue exposition, les résidus sont demeurés, tant pour le bromure de méthyle que pour le phosphure d'hydrogène, inférieurs aux limites admises (CH3 Br: 6 ppm; et PH3: 0,003 ppm).
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19.
Cent quatre-vingts hybridomes sécrétant des anticorps monoclonaux dirigés contre Erwinia amylovora ont été produits en fusionnant des cellules myélomateuses IR983F avec des lymphoblastes B immuns issus de la rate ou des ganglions poplités de rats LOU/C immunisés contre cette bactérie. Parmi ces hybridomes, trois lignées cellulaires ont été sélectionnées car elles produisaient un anticorps monoclonal réagissant uniquement vis-à-vis d'E. amylovora. Les trois anticorps monoclonaux purifiés du liquide d'ascite réagissaient, par ELISA et par immunofluorescence, vis-à-vis de 93 souches différentes d'E. amylovora. Ces anticorps monoclonaux ne réagissaient ni avec d'autres espèces d'Erwinia, ni avec des espèces de Pseudomonas, de Xanthomonas et d'Enterobacter. Par ailleurs, l'un de ces anticorps monoclonaux a été testé, avec succès, par ELISA en utilisant comme antigène les surnageants de culture liquide de 91 souches d'E. amylovora. Par contre, les surnageants des cultures liquides inoculées avec 88 souches d'espèces différentes n'ont pas montré de réaction vis-à-vis de cet anticorps monoclonal. Il peut donc être utilisé comme réactif dans les tests d'identification spécifique de l'agent phytopathogène du feu bactérien.  相似文献   

20.
M. RID 《EPPO Bulletin》1981,11(3):213-224
L'explosion récente du feu bactérien dans les vergers de pomoidées du sud-ouest de la France crée pour ce pays et les contrées productrices de la zone méditerranéenne une situation très vulnerable. Le rôle des facteurs qui ont favorise cette extension est discuté: conditions climatiques (température élevée et fréquence des précipitations), structure variétale des vergers (dominance de cultivars sensibles et très sensibles), étalement des secondes floraisons jusqu'à l'automne, activité intense des insectes et des oiseaux. La nécessité d'une intensification des recherches adaptées aux systèmes de production de l'Europe méridionale est justifyée. Les recherches sont à l'heure actuelle orientées vers une méilleure connaissance des sources d'inoculum et de l'épidémiologie d'Erwinia amylovora dans les conditions du verger français, l'établissement de schémas de prevision des risques de développement de la maladie utilisables par l'ensemble des pays concernés et, avec leur concours, l'étude de la variabilityé de la bactérie qui conditionne l'orientation des programmes de sélection pour la résistance du poirier et du pommier. Les programmes mis en place sont complémentaires de ceux des Etats-Unis et de l'Europe du Nord, en demeurant tournés vers l'économie de la zone méditerranéenne.  相似文献   

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